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  • Le Gibier : Une meute ne lâche jamais sa proie | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Le Gibier : Une meute ne lâche jamais sa proie Nicolas Lebel Le Masque 10 mars 2021 396 pages Thriller et polar Chronique 12 mai 2021 Excellentissime ! Joie de découvrir un tel roman ! « Furies : Quel est l'audacieux Qui dans ces sombres lieux Ose porter ses pas Et devant le trépas Ne frémit pas ? Quel est l'audacieux [...] Que la peur et la terreur S'emparent de son cœur À l'affreux hurlement Du Cerbère écumant Et rugissant ! » Orfeo de Gluck, Acte II scène 1 Qui pénètre au Royaume des morts pour y rechercher un amour perdu, le ressusciter, risque tel Orphée de s'y perdre. Les Dieux guettent l'homme qui osera désobéir et croire que son destin est entre ses mains alors même que les Furies l'ont alerté et le traquent. Nicolas Lebel vous invite à le suivre à un évènement exceptionnel : la Chasse du Grand Veneur dont les 20 phases sont clairement établies avant même le premier rassemblement. Vous en trouverez l'énoncé en page 192. Ainsi la tradition et la mythologie se rejoignent ici au service d'un scénario époustouflant d'intelligence et de maîtrise. On ressent le plaisir de l'écrivain à imaginer ces pages, à se permettre d'être tour à tour sadique, mutin, terrifiant, prophétique... Un thriller policier opératique où tout semble inéluctable : autant notre perte de repères dans ce labyrinthe "lebellesque" ? que l'omnipotence de certains grands de ce monde. Mais il y a toujours un David pour tuer un Goliath, un talon pour fragiliser un Achille, bref un caillou dans la chaussure.... Le grain de sable qui peut enrayer tout le beau plan des participants de cette Chasse. L'appât peut se révéler chasseur, le gibier peut prendre les armes, la curée ne pas avoir lieu. Et la vengeance est un plat qui peut être réchauffé... Mais tout d'abord, peut-être nous faut-il déterminer qui est l'appât, qui est le gibier, qui est le traqueur, qui est le chef de la meute, avant que ne résonnent les premiers accords de la Danse des Furies et que nos jours ne soient en danger. Du haut de leur Olympe, les Dieux nous regardent nous débattre dans les eaux tumultueuses du destin qu'ils ont imaginé pour nous. Pouvons-nous les vaincre, déjouer leur plan, changer l'avenir, écouter les avertissements multiples que nous lance la Nature, tirer les enseignements des leçons de l'Histoire, être vigilants, nous méfier de ceux qui se croient au dessus des règles de l'humanité ? Un roman édifiant, percutant, non dénué toujours d'humour, évidemment, avec cet auteur dont le sourire est élégance, fausse légèreté mise au service d'un récit terrifiant, presque prophétique tant réalité et fiction semblent emmêlées. Un opus qui ne fait que confirmer le talent manifeste de cet auteur caméléon, curieux de tout, fin analyste des évènements passés et présents, conscient des dangers futurs, sachant entendre avant tous l'écho du chant des Furies. Le crépuscule du monde peut être évité, pour savoir comment, devenez pour quelques pages le gibier de l'auteur... Quatrième de couverture Trente ans après la chute de l’apartheid, les Furies, déesses du châtiment, viennent à Paris initier leur danse macabre. Qui sont-elles venues venger ? La journée du commissaire Paul Starski commence assez mal : son épouse demande le divorce, son chien adoré est mourant et une prise d’otages l’attend dans un appartement parisien. L’âme morose, il se rend sur place avec sa coéquipière, la glaciale et pragmatique Yvonne Chen, et découvre les corps d’un flic à la dérive et d’un homme d’affaires sud-africain. Tous les indices accusent Chloé de Talense, une brillante biologiste. Starski n’ose y croire : Chloé était son grand amour de jeunesse. Afin de prouver son innocence, le commissaire prend l’enquête à bras le corps – et certainement trop à cœur –, tandis que les meurtres se multiplient. Car l’étau se resserre autour de la biologiste qui semble être le gibier d’une chasse à courre sanglante lancée à travers la capitale. Starski prend peu à peu conscience que rien n’arrêtera les tueurs. Pire, qu’à fureter au-delà des évidences, il vient peut-être lui-même d’entrer dans la Danse des Furies... Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Surface | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Surface Olivier Norek Pocket 2020 400 pages Thriller & Polar Chronique 11 février 2020 Prix Maison de la presse ; Prix Relay ; Prix Babelio-Polar ; Prix de l'Embouchure ; Prix Sang d'Encre des lycéens. Olivier Norek est un très bon écrivain avec un regard juste, profond, humaniste et averti sur notre société et le monde ; il est multi-récompensé, reconnu par ses pairs et son lectorat... « Surface » aborde un phénomène qui touche particulièrement notre époque : celle de l'image toute puissante, de l'illusion, du fake... C'est ancré dans nos traditions depuis toujours, mais c'est une plaie aujourd'hui.Les apparences, ce qui est visible, ce qui est immédiatement compréhensible sans se poser trop de questions, ce qui est consommable tout de suite, voilà les règles qui nous sont imposées et qui nous pervertissent, si on n'y fait pas attention. Noémie, l'héroïne, va devoir, après une descente au petit matin chez un trafiquant de drogue tournant très mal, revoir toutes ses priorités, sa conception d'elle-même, son rapport aux autres, tous les aspects de sa vie personnelle et professionnelle. Un tsunami sous forme de balles dans le visage qui la laissent défigurée, à jamais marquée, l'emportant vers des rives inconnues. Etre et non plus paraître, « No » comme elle se rebaptise, va devoir faire face à qui elle est réellement, se concentrer sur ses capacités de réflexion, de résolution d'enquête. Cela lui semble la seule solution pour se rétablir. Elle est prise en charge psychologiquement par Melchior. Pourtant, malgré sa capacité hors norme de résilience, il y a un hic, plusieurs même : Son adjoint et petit copain, Adriel, la fuit, et les conséquences du choc post traumatique sont réelles chaque nuit, à chaque instant, à chaque fois qu'un regard se pose sur elle.Pour elle, comme pour son équipe du Bastion aux Batignolles, le choc est rude. Lorsqu'enfin elle échoue au test de tir, ses supérieurs hiérarchiques y voient l'occasion rêvée de l'écarter sans paraître ignobles... Exit le capitaine Noémie Chastain, on l'expédie à Avalone, petite cité de l'Aveyron, pour réaliser en sous-marin l'audit du commissariat. En bref, elle doit déterminer si le ministère doit maintenir l'équipe en place compte tenu du peu d'activité criminelle dans le patelin. Sympa la mission ! Elle est furieuse, mais se dit que c'est l'affaire d'un mois. Personne sur place n'est au courant de son rôle, tout le monde l'accueille au mieux... L'ennui la guette... Sauf que sous la Surface des paysages si harmonieux, sous le crâne de chaque habitant croisé, sous l'étendue sans ride du lac artificiel, bouillonnent encore des secrets, des mystères. Les cadavres, au propre comme au figuré, vont remonter à cette fameuse Surface... Est-ce Noémie qui attire les drames, est-elle un révélateur des ombres de l'âme, le fait qu'elle ne soit plus dans le paraître, la rend-elle plus apte à capter dans les silences, la vérité la plus indicible ? Ou son visage défiguré ne l'a-t-il pas juste obligée à développer ses capacités de prescience et son empathie ? Un virage à 360° donc pour la flic dans cette nature omniprésente, dans ce contexte rural plus brut et authentique que le milieu parisien, et un tournant également moins grand, mais néanmoins important, pour l'auteur vers un style littéraire plus proche du Polar classique. C'est l'enquête qui prime ici, le décor est parfaitement planté, les différences entre le travail des forces de l'ordre en ville ou en campagne sont bien démontrées, mais pas de sous-texte et analyse de la société, de la politique, comme dans la trilogie Coste ou dans " Entre deux mondes". Olivier Norek raconte simplement une histoire, enfin simplement pas tout à fait, car celle-ci est bien tortueuse, elle est cuisinée aux petits oignons.Donc savourez chaud, c'est mieux. Régalez-vous même. Quatrième de couverture Engagé dans l'humanitaire pendant la guerre en ex-Yougoslavie, puis capitaine de police à la section Enquête et Recherche de la police judiciaire du 93 pendant dix-huit ans, Olivier Norek est l'auteur de la trilogie du capitaine Coste et du bouleversant roman social « Entre deux mondes », largement salués par la critique, lauréats de nombreux prix littéraires et traduits dans près de dix pays. Avec « Surface », il nous entraîne dans une enquête aussi déroutante que dangereuse. Un retour aux sources du polar, brutal, terriblement humain, et un suspense à couper le souffle. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Toutes ces grandes questions sans réponse | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Toutes ces grandes questions sans réponse Douglas Kennedy Belfond 2016 362 pages traduites par Bernard Cohen Essai Chronique 7 juin 2018 « On dit des cicatrices qu'elles se referment, en les comparant plus ou moins aux comportements de la peau. Il ne se passe rien de tel dans la vie affective d'un humain. Les blessures sont toujours ouvertes. Elles peuvent diminuer, jusqu'à n'être plus qu'une pointe d'épingle. Elles demeurent toujours des blessures. Il faudrait plutôt comparer la trace des souffrances à la perte d'un doigt, ou à celle d'un oeil. Peut-être au cours d'une vie entière, ne vous manqueront-ils vraiment qu'une seule minute. Mais quand cette minute arrive, il n'y a plus aucun recours. » Extrait de « Tendre est la nuit » de Francis Scott Fitzgerald. Livre à part , témoignage d'un auteur à succès de soixante ans, plusieurs fois mariés, père, primé, récompensé, en questionnement existentiel constant en raison de son intranquillité. Les origines de cette mélancolie, de ce manque de bonheur jusqu'à un certain âge, sont peut-être à aller chercher dans l'enfance, le comportement d'un père fuyant, irascible, entêté, incapable de décider enfin de se séparer d'une femme exaspérante. Il sera beaucoup question de séparation, de divorce, de responsabilité vis à vis des enfants, des autres, et par dessus tout de l'amour des livres, des mots, de la littérature, de la France un peu, qui déteint sur lui tout doucement, à prendre les choses avec un peu plus d'ironie. Américain de la middle class, puis journaliste et écrivain à Londres, puis à Paris, son rapport avec les USA et sa pensée est particulier, pas évident. Concernant le divorce, un de ses amis après des années de tergiversations et d'hésitations lui dit :" n'empêche ça été la meilleure des décisions épouvantables que j'aie jamais prises dans ma vie. Et tout compte fait, c'est une libération après trop de souffrances accumulées." Et il est vrai que dans une vie nous avons souvent cette impression d'avoir pris la meilleure des décisions épouvantables.... Restons philosophes donc. Les questions : "1/ le bonheur n'est-il qu'un instant fugace ?" Triste de constater que jusqu'à tardivement, il ne comptait que quelques instants de pur bonheur dans sa vie vite balayés par de mauvaises nouvelles ou la routine. De la fameuse propension à voir le verre plein. "2/ sommes-nous les victimes ou les artisans de notre infortune ? " À méditer sérieusement avec énormément d'auto dérision et d'honnêteté. Le but étant de ne pas renouveler les mêmes faux pas. "3/ réécrivons-nous toujours l'histoire pour la rendre supportable ? " Et accessoirement ne donnons-nous pas le mauvais rôle aux autres un peu trop souvent ? "4/ la tragédie est-elle le prix à payer pour être de ce monde ? " Ma réponse est non en général dans un contexte de normalité quotidienne, sauf sur scène ou pour lui dans les livres. Mais celle-ci s'invite effroyablement parfois comme lors des attentats de 2015 par exemple. Des millions de gens sont englués dans le drame qui leur est imposé. Certains se relèvent, tête haute, " Vous n'aurez pas ma haine" , car la notion de victimisation varie entre les cultures, les religions, d'un individu à un autre. "5/ la spiritualité se trouve-t-elle entre les mains du Tout-Puissant.... Ou juste au coin de la rue ? " Ah! Ah! No comment "6/ pourquoi le pardon est-il (hélas) l'unique solution ?" Je rajoute pardon dans quel contexte ? Et celui ou celle à qui on devrait accorder le pardon, le réclament-ils ? Sont ils dans cette démarche ? Espèrent-t-ils la rédemption ? N'ont-ils pas eux aussi réécrit l'histoire ? "Pardon" est-il le bon mot ? Ne devrions-nous pas seulement déjà chercher à simplement évacuer la haine ou la colère Inutiles au long cours pour atteindre une saine indifférence ? "7/ s'initier au patin à glace à quarante ans passés : une métaphore acceptable de la hasardeuse poursuite d'un équilibre ? " Le fameux équilibre, ça me fait rire, tout n'est que déséquilibre et imperfection, en cela réside la beauté en général. Quand on le sait, tout va mieux.... Donc un texte touchant d'un homme drôle, érudit, curieux, dans son monde à lui, qui confronté soudain à une grande difficulté lorsque son fils est diagnostiqué autiste, s'oblige alors à se poser les bonnes questions, à revenir à l'essentiel. La tragédie malheureusement est toujours possible, il faut savoir y faire face en préservant un certain équilibre imparfait, supportable, afin de continuer à avancer. Une lecture qui vous re-noyaute mine de rien même si vous n'êtes ni un écrivain anglo-saxon, ni divorcé.... Quatrième de couverture Le bonheur n'est-il fait que de moments ? Le piège le plus hermétique n'est-il pas celui dans lequel nous nous enfermons nous-mêmes ? Réécrire notre histoire la rend-elle plus supportable ? La tragédie est-elle le prix à payer pour notre existence ? Pourquoi le pardon est-il malheureusement la seule et unique option ? Dans la vie comme dans le patinage, tout n'est-il pas toujours qu'une question d'équilibre ? Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Dans l'épaisseur de la chair | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Dans l'épaisseur de la chair Jean-Marie Blas de Roblès Zulma 2017 384 pages Roman Chronique 24 juillet 2018 « Les morts sont bien morts. Qu'ils reposent en paix dans les deux camps. Au crépuscule de la dernière bataille, la sinistre comptabilité de la guerre finira, quoi qu'il arrive, à l'équilibre. Une fois reconnu l'arbitraire injustifiable de la colonisation de l'Algérie et recensées les atrocités qu'elle a produites, à quoi peut bien servir de remâcher ? Ni la mémoire ni l'oubli ne sauraient combler les ravines du désespoir creusées de part et d'autre par ce torrent. Mais si tout un peuple a eu raison de se lever contre l'occupation française, le temps est peut-être venu d'accepter cette évidence que des hommes transplantés par la misère dans un pays qui n'était pas le leur l'ont fait fructifier et l'ont aimé avec la même rage que ceux qui s'y trouvaient déjà. » Histoire d'un exil, d'un déracinement entrepris à la fin du XIX ème siècle par les grands parents, afin de ne plus crever de faim, d'Espagne à l'Algérie, longue lutte pour s'y faire une place, moments de vies cocasses, tendres, tragiques, humains en un mot, fierté du père devenu chirurgien, enrôlement à vingt ans pour se battre avec les bataillons d'Afrique du Nord en Italie puis en France contre l'Allemagne, début de l'indicible guerre d'indépendance, des massacres, de l'horreur encore, de la trahison et du rejet de tous, de la traversée vers la France inhospitalière, de la lutte encore et toujours pour s'y acclimater, y refaire à nouveau sa place, y élever ses enfants qui sont eux français et se souviennent peu du pays perdu... Histoire d'un fils en quête de son père, un fils qui " cherche à faire sienne la blessure paternelle, pour coïncider avec elle dans l'épaisseur de la chair : parce qu'il s'agit d'abord d'entrailles et de terre rouge, d'ivresse de vivre, d'embrasement de l'âme sous la lumière d'un plein été." " Toi de toute façon, tu n'as jamais été un vrai pied-noir !" Réflexion maladroite à la fin d'un dîner de Manuel Cortés à son fils venu fêter Noël chez ses parents dans le sud avec ses trois jeunes fils. Un couperet, une gifle ! Qu'est-ce à dire ? En quoi ne serait-il pas un vrai pied-noir ? Bouleversé au petit matin, Thomas a besoin de se retrouver, de comprendre et s'en va seul pêcher en Méditerranée. Mauvaise manipulation, il se retrouve à l'eau et est incapable de remonter à bord du bateau de son père, symbole puissant de la relation d'amour tumultueux entre les deux hommes. Commence une longue attente.... dans l'eau de plus en plus froide, peu à peu son esprit divague et retourne évidemment vers cette figure paternelle et son histoire familiale du XIX ème siècle à nos jours. Un récit entrecoupé de moments d'inquiétude quant à situation actuelle périlleuse mais aussi par rapport à son positionnement vis à vis de cette Saga. Pas facile d'être fils de....encore moins quand le destin parental a été si dramatiquement lié à l'Histoire et aux décisions arbitraires de certains. Pour nous, un témoignage bouleversant et une remise en couleurs de vieux films en noir et blanc qui sont aussi notre patrimoine commun. Une histoire intime et universelle, un père et son fils, un homme et sa Terre de cœur, une compréhension de l'autre au-delà de la simple empathie, jusqu'à se fondre totalement dans sa psyché, dans sa chair. Ne faire plus qu'un, comprendre enfin son père, son passé, être son enfant mais aussi son ami. Passer à l'âge adulte pour l'aider à cicatriser un peu, au mieux... La puissance et la beauté d'une langue française admirable, précise, variée, musicale. Un chant d'amour magnifique ! Quatrième de couverture C’est l’histoire de ce qui se passe dans l’esprit d’un homme. Ou le roman vrai de Manuel Cortès, rêvé par son fils – avec le perroquet Heidegger en trublion narquois de sa conscience agitée. Manuel Cortès dont la vie pourrait se résumer ainsi : fils d’immigrés espagnols tenant bistrot dans la ville de garnison de Sidi-Bel-Abbès, en Algérie, devenu chirurgien, engagé volontaire aux côtés des Alliés en 1942, accessoirement sosie de l’acteur Tyrone Power – détail qui peut avoir son importance auprès des dames… Et puis il y a tous ces petits faits vrais de la mythologie familiale, les rituels du pêcheur solitaire, les heures terribles du départ dans l’urgence, et celles, non moins douloureuses, de l’arrivée sur l’autre rive de la Méditerranée. Dans l’épaisseur de la chair est un roman ambitieux, émouvant, admirable – et qui nous dévoile tout un pan de l’histoire de l’Algérie. Une histoire vue par le prisme de l’amour d’un fils pour son père. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Les corps brisés | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Les corps brisés Elsa Marpeau Gallimard Série Noire 2017 236 pages Thriller Chronique 9 septembre 2018 Un texte époustouflant de beauté et de lyrisme pour évoquer la barbarie, l'inhumanité, la résilience, la force de vie. Une écriture puissante, organique ou onirique, une voiture de course lancée à toute vitesse pour rejoindre l'autre dimension , celle où rien ne peut nous atteindre. Colorer son monde intérieur, le peupler de beauté pour ne pas voir la laideur, l'indicible, ne pas entendre les cris, les plaintes, les mots injurieux ou blasphématoires. Rester une et entière, sauver son âme, garder ses forces, croire seulement en soi et en l'impossible. Une histoire dédiée aux survivants, inspirée de faits réels, survenus dans l'Yonne durant les années 80. Les victimes sont surnommées les « Torturées d'Appoigny ». « Le monde brise les individus et, chez beaucoup de gens, l'endroit brisé devient plus fort ; mais ceux qui ne brisent pas, le monde les tue. » Ernest Hemingway, L'adieu aux armes Récit d'enfermement pour Sarah, dans son rêve obsessionnel de pilote de course, dans sa voiture accidentée en feu, dans son corps paraplégique, dans son fauteuil roulant, dans sa tête, sous terre. Récit de libération, de fuite, par l'imagination, guidée par une voisine de chambre peintre, un ange qui ouvre les limites, crée un horizon, un lendemain, qui sort Sarah du métal pour la ramener vers la chair, le cœur, le sentiment. Délivrance par la pensée, le rêve, puis par la force primitive, primaire, reptilienne, qui lui permet de planifier à nouveau... de voir plus loin, de viser l'infini. Des mots magnifiques pour un roman terrible et terrifiant. Toujours croire en son instinct, sa force, l'esprit est puissant et peut tout. À tous les survivants ! Quatrième de couverture Sarah est une coureuse de rallye dans un milieu hautement macho. Un jour, lors d'une « spéciale », elle sort de route. Son équipier meurt sur le coup et elle se retrouve plongée dans le coma, avant de se réveiller paralysée des deux jambes. Elle intègre un centre hospitalier perdu en haute montagne, où rayonne un médecin que tout le monde surnomme le « docteur Lune ». Brisée physiquement et psychologiquement, Sarah développe une dépression paranoïaque, qui atteint son paroxysme quand la patiente qui partage sa chambre disparaît. Pour le personnel, il ne s'agit que d'une fugue, mais Sarah est convaincue qu'il n'en est rien... Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • La carrière du mal | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires La carrière du mal Robert Galbraith alias J.K. Rowling Grasset 2015 576 pages traduites par Florianne Vidal Polar Chronique 11 juin 2017 Troisième tome de la série consacrée aux enquêtes du détective Cormoran Strike et de son intrépide assistante Robin Ellacott. L'auteure dit à la fin avoir eu un vrai plaisir à rédiger ce troisième tome de la trilogie des enquêtes de Cormoran Strike et Robin Ellacott. Et moi j'ai eu une réelle joie à retrouver ce tandem improbable dans une enquête particulièrement sombre qui le mettra profondément en danger et le poussera dans ses derniers retranchements. Ce thriller en surtension permanente sur presque 600 pages tout de même, est vraiment réussi, sans baisse de régime, une fin très étonnante et la relation entre les deux enquêteurs prend un tournant décisif. Sacrée auteure, excellent livre qui nous surprend et nous tient suspendus. Parfaitement lisible sans avoir lu les deux tomes précédents puisque les éléments essentiels de la trame générale sont adroitement repris. Tout commence par la réception d'un paquet au nom de Robin à l'agence de détective de Cormoran dont elle est l'associée. Pensant recevoir des appareils photos pour son mariage elle découvre horrifiée la jambe d'une femme tout juste décongelée. Bien que le colis lui soit adressé, le nom de Cormoran est encore lisible comme premier destinataire. Le message est clair, c'est personnel et en visant Robin c'est le détective qu'on menace. Les sentiments non révélés des deux héros vont être exacerbés, leurs passés vont remonter brutalement à la surface, surtout concernant la jeune femme et ses raisons pour choisir cette profession. Immédiatement Cormoran détermine plusieurs coupables potentiels sortis de son enfance ou de son ancien poste dans l'armée comme investigateur..... A vous de lire la suite. J'espère vraiment qu'il y aura un autre opus. Quatrième de couverture Lorsque Robin Ellacott reçoit ce jour-là un mystérieux colis, elle est loin de se douter de la vision d’horreur qui l’attend : la jambe tranchée d’une femme. Son patron, le détective privé Cormoran Strike, est moins surpris qu’elle, mais tout aussi inquiet. Qui est l’expéditeur de ce paquet macabre ? Quatre noms viennent aussitôt à l’esprit de Strike, surgis de son propre passé. Quatre individus capables les uns comme les autres, il le sait, des plus violentes atrocités. Les enquêteurs de la police en charge du dossier ne tardent pas à choisir leur suspect idéal – mais Strike, persuadé qu’ils font fausse route, décide de prendre lui-même les choses en main. Avec l’aide de Robin, il plonge dans le monde pervers et ténébreux des trois autres coupables potentiels. Mais le temps leur est compté, car de nouveaux crimes font bientôt surface, toujours plus terrifiants… Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • L' égarée | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires L' égarée Donato Carrisi Calmann-Lévy 2018 329 pages traduites par Anaïs Bouteille-Bokobza Thriller Chronique 14 janvier 2019 Le titre original : « L'uomo del labirinto » Il est question ici d' "enfants de l'obscurité" , une obscurité qui va les engloutir et les transformer, mais aussi de psychopathe de type "sadique consolateur". Et vous voilà bien avancés. Vous sentez la frustration, bienvenus dans l'esprit tortueux du manipulateur en puissance qu'est le talentueux et génialissime Donato Carrisi. Merci pour le cauchemar cette nuit, toujours pas tout à fait remise, des scènes restant accrochées à mes yeux même paupières fermées. Un cauchemar en effet pour cette jeune fille de 13 ans enlevée un matin très tôt sur le chemin du lycée, elle tout à sa prochaine histoire de petit copain potentiel. Un van et une drôle de silhouette derrière la vitre.... Des coeurs, des oreilles bizarres, hop ! elle est engouffrée dans le véhicule. Disparue pour les quinze prochaines années, tour de magie réussi ! Plus de Samantha Andretti ! Nous sommes dans une ville sans nom, pas de date précise, une intense chaleur qui oblige les gens à vivre la nuit et dormir le jour. Tout est détraqué, le climat, le rythme, il est extrêmement difficile de savoir vraiment où on en est avec ce "jet lag" imposé par le réchauffement planétaire. Une furieuse impression de fin du monde, surtout pour le détective privé Bruno Genko. Il est en bout de course, il le sait, attendant que son cœur éclate. Mais en apprenant la nouvelle du retour de Sam, il lui reste encore une mission à accomplir. Les parents de l'adolescente l'avaient engagé voici quinze ans, mais comme la police, il était resté bredouille. Cette fois, il aimerait vraiment apporter des réponses à cette presque trentenaire, qu'elle sache ce qui lui est arrivé. Elle est à l'hôpital..... Un docteur Green, profileur, s'occupe d'elle. Difficile de se souvenir exactement de ce qui s'est passé.... Peu à peu les images du labyrinthe lui reviennent... Au début, j'ai pensé " ok une histoire d'enlèvement, d'enfermement, assez classique somme toute" . Et non Eva, c'est Donato Carrisi ! Le climat anxiogène de cette cité inconnue, des personnages paumés, un jeu extrêmement pervers auquel vous convie un criminel cruel et suprêmement intelligent. Les codes de l'enfance bafoués, salis, une manipulation des consciences pour les attirer vers la nuit, qu'elles deviennent noires. Un retour dans les lymbes, une fin qui donne le vertige, monstrueuse.... Un vrai thriller comme le nom l'indique, accrochez-vous pour certains passages, j'en frissonne encore. Un livre fou ! Quatrième de couverture Un labyrinthe secret plongé dans l'obscurité. Un bourreau qui y enferme ses proies. Une victime qui parvient à s'en échapper, mais sans le moindre souvenir. Un effroyable combat pour retrouver la mémoire, et une enquête à hauts risques pour traquer celui qui continue à agir dans L'ombre. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Mon Cantal | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Mon Cantal Daniel Brugès De Borée 11 avril 2024 112 pages Beaux Livres Chronique 11 avril 2024 Un très beau carnet de voyage ou de promenade en Cantal. Regard d'un poète et amoureux de ces régions, de leurs coutumes, de leurs populations, leurs faune et flore. Un parfum de nostalgie, beaucoup de tendresse, et une sincère admiration pour ce que furent et construisirent nos aïeux imprègnent ces deux ouvrages exceptionnels et nécessaires en ce qu'ils nous permettent de ne pas oublier. L'authenticité de la démarche de Daniel Brugès est évidente à l'instar des hommes et femmes qu'ils rencontrent aux détours des chemins et des rues. Cela donne une furieuse envie de se mettre au volant et de tracer la route vers ces deux Terres à la découverte de cet univers minéral, animal, végétal, aux fragrances changeantes comme les cieux et les paysages selon la saison. L'illustration est soit une esquisse captant l'essentiel soit une aquarelle d'une grande précision lorsque le temps permet à l'artiste de s'arrêter un peu. Scènes du quotidien ou d'événements exceptionnels jalonnant le calendrier, dessin de monuments ou détails architecturaux, l'auteur nous offre un moment de beauté et de dépaysement poétique. À emporter avec soi sur les chemins et routes du Cantal et de l'Aubrac ou à feuilleter lentement chez soi en imaginant y être. - L'ambiance et l'âme des lieux avec le charme de l'aquarelle - Visages et paysages du cru, pour s'imprégner d'un territoire attachant - Villes et villages, tous les lieux emblématiques du Cantal Quatrième de couverture Une balade poétique en aquarelles au cœur du Cantal Le Cantal ne se livre pas facilement. Il se découvre peu à peu, au rythme des coups de cœur et des émotions. Quoi de mieux alors, pour le raconter, que l’aquarelle et le dessin ? Daniel Brugès pose son regard teinté de poésie sur les terres et les gens d’ici. De ces terres auvergnates qu’il connaît si bien pour y vivre, il délivre des images qui reflètent l'ambiance et l'âme des lieux. Mieux que quiconque, il sait dénicher la petite église romane cachée au creux d’un vallon ou peindre la lumière d’un ciel d’automne enveloppant les vieilles pierres d’un buron. En quelques coups de pinceau, il croque l’ambiance d’un troupeau à l’estive ou celle d’un champ de foire. Il exprime la richesse intimiste d’un geste séculaire, nous conte secrets longtemps gardés et restitue et des atmosphères uniques. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Un doute sans vertige n'est qu'un exercice spirituel | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Un doute sans vertige n'est qu'un exercice spirituel Gilles Sicart Portaparole 29 juin 2023 72 pages Maximes Chronique 28 mars 2024 En couverture : L'Écrivain, Bruno Sari Dans la collection "I Venticinque" dirigée par Elisabetta Sibilio. " Un moraliste se soucie plus de la vérité de la morale que de la morale de la vérité. " G. S. Maximes et sentences s'enchaînent dans ce recueil exaltant, brillant, pertinent, dérangeant, drôle, ironique, inspiré, désespéré, percutant, suivant une certaine logique. Un mot mène à un autre, une pensée succède à une autre et apparaît un tout traitant de l'intime à l'infini, de l'individu à l'Europe inscrite dans une réalité mondiale, de la Vie, à la Mort, à Dieu... Ainsi Nécessité mène à Volonté, à Humour, à Générosité, à Avarice, à Vertu, à Vice, à Bavardage, à Oisiveté, à Doute, à Force, à Faiblesse, à Impuissance, à Suicide, à Échec, à Ressentiment, à Succès, à Orgueil, à Vanité, à Vie sociale, à Intérêt, à Modestie, à Nécessité, à Sincérité, à Mensonge, à Art, à Érudition, à Contrariété, à Paresse, à Sommeil, à Contentement de soi, à Éloquence, à Écriture, à Lecture, à Secrets, à Jugement, à Ami, aux Sentiments divers et variés, à Aveuglement, à Désir, à Acte sexuel, à Mariage, à Désamour, à Rupture, à Politesse, à Civilisation, à Européens, à Mots en isme, à Révolution, à Excès, à Modération, à Noblesse, à Goût, à Principes, à Tolérance, à Déconstruction, à Progrès, à Émotion, à Compassion, à Droit, à Liberté, à Égalité, à Répression, à Préjugés, à Argent, à Mauvaise conscience sociale, à Solidarité, à Hasard, à Cynisme, à Sagesse, à Bonheur, à Satisfaction, à Utilité, à Impatience, à Âge, à Vieillissement, à Nostalgie, à Philosophie, à Métaphysique, à Mort, à... Dieu. Vertigineux ! J'ai souligné des maximes qui me correspondent, m'interpellent en ce moment, à cet instant précis. Ma vérité ou la vérité que j'ai pu y trouver est subjective et mouvante. Je suis curieuse de reprendre ce recueil dans un an et de constater les changements dans ma conception des choses ! j'ai beaucoup souri, j'ai été confortée et secouée.... Petits tremblements internes... Plongez à votre tour pour le plaisir gustatif des mots, pour la pertinence des idées.... Quatrième de couverture Comment s’inscrire dans la lignée des moralistes classiques sans ignorer l’esprit de notre époque ? Tel est le défi que l’auteur du présent recueil a voulu relever. Les maximes et les sentences se suivent selon un ordre logique qui va du moi à la mort, en passant par l’amour, la civilité et la civilisation. Au demeurant, elles visent moins à couvrir tous les champs de la pensée qu’à offrir un point de vue aigu ou incisif sur les différents aspects de la vie humaine. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Saisons des feux | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Saisons des feux Nanà Howton Editions des Femmes Antoinette Fouque 12 janvier 2023 480 pages traduites par Isadora Matz Historique Chronique 11 janvier 2023 PLONGEZ DANS LE ROAD BOOK DE DEUX SŒURS AU CŒUR DU BRÉSIL ! Premier roman en France, après bien des essais et textes, où se mêlent les souvenirs personnels de l'autrice à des évènements, incidents et faits divers survenus au Brésil pendant la dictature militaire des années 1970. C'est ainsi la biographie fictive, romancée, d'un peuple, où le focus est réglé sur deux sœurs très jeunes et déjà si expertes en malheur. Elles sont, dans la première partie du récit, lovées sur leur douleur, leur terreur, abandonnées de tous, de leur père absent, de leur mère inapte, dans un orphelinat. Cependant un jour, il faut partir et retourner dans la maison maternelle en ruine et attendre que leur génitrice revienne. Mais cela n'arrive pas, il n'y a plus rien à manger alors Smiley, l'aînée, décide qu'elles vont partir en stop pour rejoindre leur père. Elle doit impérativement protéger sa petite sœur si fragile, si parfaite et angélique, à la peau si blanche au contraire de la sienne, la bien-nommée Porcelaine. Cette responsabilité trop lourde pour une gamine va déterminer le destin de ces deux enfants alors que les champs de canne à sucre brûlent autour d'elles et que le vent recouvre de cendres toute la région. Smiley veut confronter la vision fantasmée qu'elle a de son père à la réalité, savoir qui il est, pourquoi sa mère est devenue une prostituée alcoolique. Des flashbacks éclatent de plus en plus dans sa tête, des coups, de la violence, des cris, la peur omniprésente qui les accompagne encore lors de ce road trip improvisé.... Une menace constante plane sur tous, symbolisée par ces feux et ces cendres. Un basculement survient et soudain les sœurs plus âgées s'inscrivent dans une réalité politique catastrophique. Le passage à l'âge adulte est marqué par la prise de conscience qu'elles vivent sous un régime totalitaire, que des horreurs et crimes sont perpétrés par cette dictature. La question de l'avenir se pose alors : rester ou partir, survivre ou choisir un métier de passion, ouvrir ses ailes et écrire, raconter ou bien stagner dans cet enfer... Un roman crépusculaire de toute beauté où l'amour, le courage, l'espoir triomphent des ténèbres. Un parcours de combattante et initiatique pour Smiley, pour Porcelaine ... Malheureusement combien de victimes seront laissées sur le chemin ? Le cœur serré, il faut continuer à avancer le regard tourné vers l'horizon où ne brûle plus aucun feu. Mais est-ce possible ? Quatrième de couverture Plongez dans la quête de deux jeunes sœurs au cœur du Brésil ! Deux adolescentes confrontées à la violence et à la misère, tentent de survivre dans le Brésil de la fin des années 70. Contraintes de quitter l’orphelinat, elles doivent retrouver leur mère absente à la vie chaotique. Elles sont livrées à elles-mêmes, terrorisées et affamées dans une ville sucrière où une pluie de cendres tombe sans relâche sur les habitants. Elles partent dans un long périple pour retrouver un père qu’elles n’ont pas connu. Proies faciles pour les prédateurs qui peuplent les routes, elles sont emportées malgré elles dans des situations risquées. La vérité finira par se faire jour pour Smiley qui décidera de prendre sa vie en main. Dans ce roman–déclaration d’amour blessé -, chacune s’accroche à l’autre comme à une bouée de sauvetage. La rage de vivre n’a d’égal qu’une dignité émouvante. À la fois roman social et roman d’initiation, Saisons des feux s’inscrit dans des problématiques très actuelles, à l’intersection de l’écologie et des différentes oppressions subies par les filles et les femmes, les personnes racisées et les personnes en situation de précarité. Une extraordinaire sensation de pouvoir l’envahit qui surpassait sa rage. Elle avait enfin une chance de prendre sa revanche. À l’orphelinat, elle se vengeait toujours quand des filles plus âgées frappaient sa sœur. Smiley rendait les coups aux moments où elles s’y attendaient le moins. Œil pour œil. Tendre l’autre joue, cette maxime du Nouveau Testament, quelle stupidité ! Cet homme avait ruiné sa vie. Le seul but, le seul devoir de son existence n’était-il pas de protéger sa sœur ? Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Le jour des morts | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Le jour des morts Nicolas Lebel Marabout 2014 384 pages Thriller et polar Chronique 18 mai 2020 Tome 2 de la série consacrée au Capitaine Mehrlicht. « [...] Mais reprend on, - il faut que la société se venge, que la société punisse. - Ni l'un, ni l'autre. Se venger est de l'individu, punir est de Dieu. La société est entre deux. Le châtiment est au dessus d'elle, la vengeance au-dessous. Rien de si grand et de si petit ne lui sied. Elle ne doit pas « punir pour se venger » ; elle doit corriger pour améliorer. Transformez de cette façon la formule des criminalistes, nous la comprenons et nous y adhérons. Reste la troisième et dernière raison, la théorie de l'exemple. -Il faut faire des exemples ! Il faut épouvanter par le spectacle du sort réservé aux criminels ceux qui seraient tentés de les imiter ! ... » Victor Hugo, Le Dernier Jour d'un condamné (1832). Quoi de mieux que ces lignes de Victor Hugo, fleuron des écrivains réalistes du XIXe siècle, tel Zola, Flaubert, Maupassant, Balzac, exemples parfaits de la littérature sociale « en prise avec le réel de la classe ouvrière, ses tourments et ses espoirs... ». Cet extrait qui clôt se roman policier, deuxième de la série des thrillers, consacrée au capitaine Mehrlicht, illustre magnifiquement le thème de ce polar : la vengeance et la justice. Une vengeance glacée traversant les décennies mais qui n'apporte que fiel et violence pour tous. Le mal que l'on fait ou qu'on perpétue est comme un boomerang qui retourne toujours à l'envoyeur ou les siens. En cette Toussaint pluvieuse, l'équipe du capitaine Daniel Mehrlicht (alias Kermit, le Batracien ou Google), est cette fois au prise avec une empoisonneuse qui élimine des familles ou des individus n'ayant a priori aucun lien entre eux. En parallèle, nous suivons un bibliophile, Denis Leroy, dit le Rat, (en raison de son physique avantageux), chargé de constituer la collection de romans réalistes précitée pour le ministre Alexandre Farejeaux sous la présidence Hollande. Pour Leroy c'est une quête, pour Farejeaux un moyen de blanchir de l'argent sale. Les moments les plus cocasses, drôles et tendres côtoient le drame, la fureur, l'ignoble. Ajoutons à ce scénario déjà dense la question du nazisme d'hier et d'aujourd'hui qui se retrouve en ligne conductrice dans tous les opus de cette série par le biais du personnage du lieutenant Dossantos, ancien fasciste repenti. Enfin, les derniers jours de Jacques Morel, collègue et meilleur ami de Mehrlicht, teintés de drôlerie et de tristesse, donnent lieu à des scènes réjouissantes ou bouleversantes. Le rire accompagne toujours les larmes avec Nicolas Lebel, en même temps qu'une humanité et un sens de la justice. Il reprend le flambeau des grands écrivains qu'il admire, qui furent des lanceurs d'alerte, quant à la dénonciation politique et sociale, en y ajoutant une trame policière. Un plaisir de lecture presque gustatif ! Quatrième de couverture Paris à la Toussaint. Le capitaine Mehrlicht, les lieutenants Dossantos et Latour sont appelés à l'hôpital Saint-Antoine : un patient vient d'y être empoisonné. Le lendemain, c'est une famille entière qui est retrouvée sans vie dans un appartement des Champs-Élysées. Puis un couple de retraités à Courbevoie... Tandis que les cadavres bleutés s'empilent, la France prend peur : celle qu'on surnomme bientôt l'Empoisonneuse est à l'œuvre et semble au hasard décimer des familles aux quatre coins de France depuis plus de quarante ans. Les médias s'enflamment alors que la police tarde à arrêter la coupable et à fournir des réponses : qui est cette jeune femme d'une trentaine d'années que de nombreux témoins ont croisée ? Comment peut-elle tuer depuis quarante ans et en paraître trente ? Surtout, qui parmi nous sera sa prochaine victime ? Dans la tornade médiatique et la vindicte populaire, chacun reconnaît la tueuse : elle est une voisine, une sœur, une ex, et la chasse aux sorcières s'organise. Mais derrière l'Empoisonneuse, c'est la Mort elle-même qui est à l'œuvre, patiente et inexorable : nul ne lui échappe. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Deux femmes dans la tourmente | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Deux femmes dans la tourmente Teresa Messineo Mon Poche 3 septembre 2020 440 pages traduites par Silke Zimmermann Historique Chronique 7 novembre 2020 « l'Éternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider dans leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu'ils marchassent jour et nuit. » Exode Je suis sortie de ce livre exceptionnel sidérée par l'histoire racontée, par tout ce que nous ignorons encore sur les circonstances de vie des femmes pendant la Seconde Guerre Mondiale, par le silence qui fut imposé à certaines des infirmières américaines vétérans pendant 60 ans donc jusqu'en 2005 (!!!!), par la reconstitution admirable menée par Teresa Messineo dans ce premier roman terriblement beau. Quelle réussite ! Quel travail de mémoire accompli ! Je suis allée rapidement, dès la dernière page tournée, sur internet : je vous conseille la page wikipédia sur " United states Navy Nurse Cops" ; vous y trouverez tout l'historique de ce corps d'infirmières militaires imaginé au début du XIXe siècle mais qui sera effectif en 1861. Sur deux fronts, grâce aux personnages charismatiques de Jo et Kay, l'écrivaine nous offre un tableau choquant, ultraréaliste, inoubliable de ce que durent traverser, supporter, voir et faire ces véritables héroïnes, guerrières luttant contre l'ennemi universel : la Mort. Leur engagement est total, surhumain, et ainsi les limites imposées aux femmes par la société patriarcale explosent littéralement. Ainsi peuvent-elles prouver leur aptitude, leur maîtrise tant sur le plan médical, technique que psychologique. Jouant tous les rôles, en dehors de toute considération de genre, sur les champs de bataille ou dans les camps de concentration japonais, elles ressortent de l'enfer pour recevoir des médailles bien insuffisantes, une reconnaissance réelle et bouleversante de la population, des séquelles post-traumatiques gravissimes, mais aussi l'ordre de se taire et de rentrer dans les rangs. Après tout, elles ne sont que des femmes... La guerre fut ignoble, la paix l'est aussi par bien des aspects... Certains hommes ont la mémoire courte .... J'ai été presque commotionnée par ce roman, sidérée et révoltée par les descriptions des camps japonais où cruauté et inhumanité n'avaient rien à envier aux camps nazis. Soyons Ô combien pleins de gratitude et d'admiration pour ces infirmières.... Un roman exceptionnel, sidérant, à lire absolument. Je n'en suis pas remise. Quatrième de couverture Jo et Kay se sont rencontrées à New York au cours de leurs études d’infirmières à la fin des années 30. Désireuses de partir à l’aventure, les deux jeunes femmes se sont engagées dans la Seconde Guerre mondiale avec les Alliés. Après une traversée de l’Atlantique mémorable et de nombreuses péripéties en Europe et en Afrique du Nord, Jo est envoyée en France où elle se retrouve à superviser un hôpital de fortune. De son côté, Kay est envoyée à Hawaï. Après une parenthèse amoureuse enchantée sur les plages de sable blanc, elle voit sa vie virer au cauchemar après l’attaque de Pearl Harbour. Dans l’horreur absolue des corps mutilées, de la maladie et de la famine, chacune s’accroche à sa vocation, mais aussi à l’amour et à l’amitié, pour trouver la force de supporter l’insupportable. L’espoir sera-t-il plus fort que la mort ? Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • La Découronnée | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires La Découronnée Claude Amoz Payot & Rivages 2017 231 pages Thriller Chronique 4 mars 2019 Un roman tout en délicatesse, en tendresse, en bienveillance, en poésie. Le regard que porte l'auteure sur Maia et Isabelle, la vieille femme en recherche de son enfant perdu depuis près de 60 ans et l'adolescente en quête d'une mère trop tôt disparue, entourée de mystère et de silence est doux, compréhensif. Le silence ! C'est bien lui qui, assourdissant, réveille en quelque sorte la statue de la Découronnée au bas de la rue en pente à Viâtre, ville au bord du Rhône, où vécurent Maia et sa famille pendant les années de guerre, où ont résidé Isabelle et ses parents quand elle avait cinq ans, et où habite depuis peu Johan, professeur de sciences revenu du Québec pour prendre un nouveau poste. Son frère, Guy, doit pendant son séjour à Viâtre s'occuper de leur nounou âgée de 75 ans en ses heures caniculaires. Les deux frères ont été élevés par Maia quand leur maman était incapable de le faire. Elle est aujourd'hui à Viâtre profitant du récent emménagement de Johan pour trouver des réponses à la disparition de son fils alors âgé de neuf mois, dans cette ville même. Claude Amoz a ainsi imaginé une drôle de ronde autour de ce petit appartement, autour de cette statue énigmatique de la Découronnée. Une mère est découronnée lorsque ses enfants ne sont plus à ses côtés, car ce sont eux qui forment sa couronne. Maia a cru qu'en accueillant avec son mari Sol des enfants, ceux des autres, toute sa vie, elle remplirait le vide. Mais la rafle de ces années de guerre au marché, ses mains qui se détachent de la barre du landeau pendant que d'autres mains emportent son bébé, tout cela dans un brouillard généré par la terreur des nazis, rien n'est oublié au contraire, tout lui revient en détails, violemment, douloureusement. Quant à Guy, ayant échangé son appartement près de la montagne, avec celui de Johan désireux d'aller escalader, il s'installe en cet été caniculaire, après avoir réussi à grimper la Montée de la Découronnée puis la volée de marches jusqu'au dernier étage sous les toits. Cet appartement, il s'y sent tout de suite bien, allant jusqu'à changer la place du lit dans la chambre, pour le positionner naturellement dans une alcôve. Comme s'il connaissait déjà ces lieux, que ceux-ci lui racontaient une histoire. Lorsque les papiers officiels du notaire arrivent concernant l'achat par Johan du bien, il ne peut s'empêcher d'ouvrir l'enveloppe.....le voilà parti à vouloir savoir qui sont les anciens propriétaires de cet appartement....il fait des comptes, des recoupements, quelques détails le surprennent. Le voici à élaborer des suppositions, des scénarios macabres. Sur internet il trouve les coordonnées de la fille de seize ans, Isabelle Sanchez... Il l'appelle.... Que n'a t'il pas fait ? Quatrième de couverture À Viâtre au bord du Rhône, c'est l'été. La chaleur est étouffante. Johan Mesel, passionné d'escalade, passe ses vacances dans l'appartement de son frère Guy à la montagne, et Guy s'installe dans le logement que Johan vient d'acheter en ville, dans la montée de La Découronnée. Un lieu qui le met mal à l'aise, il a l'impression que la présence des anciens occupants s'y fait encore sentir. Camille, aujourd'hui adolescente, a habité cet endroit. A l'époque où sa mère était encore vivante. Et d'ailleurs, comment est- elle morte ? Les souvenirs de Camille sont flous, comme si elle avait cherché à oublier... quoi exactement ? Claude Amoz, lauréate du prix du Polar SNCF pour son roman «Etoiles cannibales» nous emmène dans un labyrinthe de mystère où passé et présent se télescopent, où les crimes de la grande Histoire viennent ruiner les vies parfois longtemps après avoir été commis. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • La Maison des Hollandais | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires La Maison des Hollandais Ann Patchett Actes Sud 31 décembre 2021 320 pages traduites par Hélène Frappat Historique Chronique 23 novembre 2021 Une très belle couverture dont on apprend à la fin la justification. Une émouvante histoire d'amour entre un frère et une soeur, Danny et Maeve, cette dernière prenant soin de son cadet lorsque leur belle mère Andrea les met à la porte de leur foyer au décès brutal de leur père : la fameuse maison des Hollandais, une merveille d'architecture, tellement grande et imposante enchaînant ses occupants à elle. De magnifiques détails ornementaux, une salle de bal, une fabuleuse bibliothèque et un salon où président deux portraits, ceux des premiers propriétaires du lieu, des Hollandais bien sûr, Soit on adore le bâtiment, il devient une obsession, on veut l'acheter pour se prouver à soi-même sa propre valeur ou réussite sociale, soit il effraie et devient un cauchemar dont on veut s'échapper coûte que coûte. La mère des enfants est partie un jour en Inde dit-on. Est-ce cette maison qui l'a faite fuir ?La fratrie est renvoyée et ne cesse pourtant de revenir devant, régulièrement, pendant des dizaines et des dizaines d'années. La maison les a-t-elle envoûtés ? Est-elle maléfique ?Et cette Andrea qui en devient la nouvelle méchante Reine, est-elle dotée de pouvoirs telle une sorcière ? Nous suivons ainsi ce duo inséparable, dont la soeur ne réussit pas à tourner la page, qui remet régulièrement ses cicatrices à vif et entraîne avec elle Danny ; celui-ci, tant bien que mal, réussit ou essaie de construire la carrière qu'il souhaitait, une famille.... L'absence de la mère résonne toujours dans le cœur et l'âme de ses deux abandonnés qui ne s'en remettent pas, sont en réalité inconsolables jusqu'au jour où .... Un très beau roman sur l'amour fraternel, la résilience, une forme de pardon, et le destin qui se charge toujours de rétablir la justice. Une mention spéciale pour la traduction qui met en valeur le style littéraire élégant, fluide, impeccable de ce texte. Quatrième de couverture Danny et Maeve, un frère et une sœur unis par un amour indéfectible, ne cessent de revenir devant leur ancienne demeure se heurter aux vitres d’un passé douloureux. Cette imposante Maison hollandaise, écrin des joies et des peines de leur enfance, source de leurs malheurs, les attire comme un aimant. À travers le destin de ces deux quasi-orphelins, Ann Patchett, en déchiffreuse éclairée de l’âme humaine, signe un roman pénétrant sur l’abandon, le pardon, les liens filiaux et le rapport que chacun d’entre nous entretient avec le passé. Danny Conroy grandit dans une somptueuse demeure en banlieue de Philadelphie. Malgré un père distant et une mère partie sans laisser d’adresse, il peut compter sur l’affection de sa sœur adorée, Maeve, l’intelligence et la drôlerie incarnées. Unis par un amour indéfectible, ils vivent sous l’œil attentif des « Hollandais », les premiers propriétaires de la maison, figés dans les cadres de leurs portraits à l’huile. Jusqu’au jour où leur père leur présente Andrea, une femme plus intéressée par le faste de la bâtisse que par l’homme qui la possède. Ils ne le savent pas encore, mais pour Maeve et Danny c’est le début de la fin. Et une fois adultes, ils n’auront de cesse de revenir devant la Maison des Hollandais se heurter aux vitres d’un passé douloureux. A travers le destin de ces deux quasi-orphelins, Ann Patchett tisse un roman subtil et pénétrant sur les liens filiaux et les lieux de l’enfance – qui tous nous hantent. La traductrice Hélène Frappat : Diplômée de philosophie et passionnée de cinéma, Hélène Frappat est romancière et critique de cinéma. Elle a choisi de chercher la "vérité" dans la fiction.Critique de cinéma, elle a écrit (notamment) chez Rivette et Rossellini.Romancière, elle est l'autrice, chez Actes Sud, de Inverno (2011), Lady Hunt (2013), Noublie pas de respirer (2014) et Le Dernier fleuve (2019) et Le mont Fuji n'existe pas (2021). Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • L'affaire Arnolfini | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires L'affaire Arnolfini Jean-Philippe Postel Actes Sud 30 mars 2016 135 pages Historique Chronique 20 juin 2017 Fini cette nuit ce roman d'investigation picturale. Enfant mon école organisait des visites au Louvres où des ateliers d'initiation à la peinture nous attendaient, et c'est encore aujourd'hui les meilleurs souvenirs de mon ouverture à l'Art et à la beauté. Ce livre m'a rendu ce plaisir enfantin d'admiration, de découverte, d'énigme policière à résoudre, car ce tableau de Jan Van Eyck « Les époux Arnolfini » est une énigme quant à sa signification réelle. Déjà le peintre reste très mystérieux quant à sa biographie, ou l'existence d'un vrai autoportrait. Sur le tableau, inscrit sur le mur du fond "Johannes de Eyck fuit hic 1434". La traduction de ce texte est « Jan Van Eyck fut ici en 1434 ». Et voilà ! tout commence déjà par l'ignorance de la datation exacte de l'oeuvre. Celle-ci a fait couler beaucoup d'encre, mais ici l'auteur nous fait voir ce que personne n'avait remarqué avant. Il applique les méthodes de son ancien métier de médecin, qu'il définit ainsi : « L'application à une oeuvre picturale des méthodes de l'observation clinique attentive ». Nous sommes littéralement effarés par ses détails qui nous avaient échappés et déjà imaginons-nous plusieurs scénarios possibles. Beau livre visuellement et par son contenu, c'est un ouvrage à garder précieusement qui donne envie de prendre des cours d'histoire de l'Art. Quatrième de couverture Le portrait dit des Époux Arnolfini a été peint par Jan Van Eyck en 1434 : énigmatique, étrangement beau, sans précédent ni équivalent dans l’histoire de la peinture... Cet ouvrage offre un voyage au cœur de ce tableau, qui aimante par sa composition souveraine et suscite l’admiration par sa facture. Touche après touche, l’auteur décrypte les leurres et symboles semés par l’artiste sur sa toile, à l’image d’un roman policier à énigmes. Alors le tableau prend corps, son histoire se tisse de manière évidente et les personnages qui nous regardent dans cette scène immuable prennent vie devant nous... Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

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