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Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

La Maison des Hollandais

Ann Patchett

Actes Sud

31 décembre 2021

320 pages traduites par Hélène Frappat

Historique

Chronique

23 novembre 2021

Une très belle couverture dont on apprend à la fin la justification. Une émouvante histoire d'amour entre un frère et une soeur, Danny et Maeve, cette dernière prenant soin de son cadet lorsque leur belle mère Andrea les met à la porte de leur foyer au décès brutal de leur père : la fameuse maison des Hollandais, une merveille d'architecture, tellement grande et imposante enchaînant ses occupants à elle. De magnifiques détails ornementaux, une salle de bal, une fabuleuse bibliothèque et un salon où président deux portraits, ceux des premiers propriétaires du lieu, des Hollandais bien sûr,

Soit on adore le bâtiment, il devient une obsession, on veut l'acheter pour se prouver à soi-même sa propre valeur ou réussite sociale, soit il effraie et devient un cauchemar dont on veut s'échapper coûte que coûte.


La mère des enfants est partie un jour en Inde dit-on. Est-ce cette maison qui l'a faite fuir ?La fratrie est renvoyée et ne cesse pourtant de revenir devant, régulièrement, pendant des dizaines et des dizaines d'années. La maison les a-t-elle envoûtés ? Est-elle maléfique ?Et cette Andrea qui en devient la nouvelle méchante Reine, est-elle dotée de pouvoirs telle une sorcière ?


Nous suivons ainsi ce duo inséparable, dont la soeur ne réussit pas à tourner la page, qui remet régulièrement ses cicatrices à vif et entraîne avec elle Danny ; celui-ci, tant bien que mal, réussit ou essaie de construire la carrière qu'il souhaitait, une famille....


L'absence de la mère résonne toujours dans le cœur et l'âme de ses deux abandonnés qui ne s'en remettent pas, sont en réalité inconsolables jusqu'au jour où ....


Un très beau roman sur l'amour fraternel, la résilience, une forme de pardon, et le destin qui se charge toujours de rétablir la justice.

Une mention spéciale pour la traduction qui met en valeur le style littéraire élégant, fluide, impeccable de ce texte.

Quatrième de couverture

Danny et Maeve, un frère et une sœur unis par un amour indéfectible, ne cessent de revenir devant leur ancienne demeure se heurter aux vitres d’un passé douloureux. Cette imposante Maison hollandaise, écrin des joies et des peines de leur enfance, source de leurs malheurs, les attire comme un aimant. À travers le destin de ces deux quasi-orphelins, Ann Patchett, en déchiffreuse éclairée de l’âme humaine, signe un roman pénétrant sur l’abandon, le pardon, les liens filiaux et le rapport que chacun d’entre nous entretient avec le passé.

Danny Conroy grandit dans une somptueuse demeure en banlieue de Philadelphie. Malgré un père distant et une mère partie sans laisser d’adresse, il peut compter sur l’affection de sa sœur adorée, Maeve, l’intelligence et la drôlerie incarnées. Unis par un amour indéfectible, ils vivent sous l’œil attentif des « Hollandais », les premiers propriétaires de la maison, figés dans les cadres de leurs portraits à l’huile.

Jusqu’au jour où leur père leur présente Andrea, une femme plus intéressée par le faste de la bâtisse que par l’homme qui la possède. Ils ne le savent pas encore, mais pour Maeve et Danny c’est le début de la fin. Et une fois adultes, ils n’auront de cesse de revenir devant la Maison des Hollandais se heurter aux vitres d’un passé douloureux.

A travers le destin de ces deux quasi-orphelins, Ann Patchett tisse un roman subtil et pénétrant sur les liens filiaux et les lieux de l’enfance – qui tous nous hantent.

La traductrice Hélène Frappat :
Diplômée de philosophie et passionnée de cinéma, Hélène Frappat est romancière et critique de cinéma. Elle a choisi de chercher la "vérité" dans la fiction.Critique de cinéma, elle a écrit (notamment) chez Rivette et Rossellini.Romancière, elle est l'autrice, chez Actes Sud, de Inverno (2011), Lady Hunt (2013), Noublie pas de respirer (2014) et Le Dernier fleuve (2019) et Le mont Fuji n'existe pas (2021).

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