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  • Passager 23 | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Passager 23 Sebastian Fitzek L'Archipel 2018 404 pages traduites par Céline Maurice Thriller Chronique 29 mai 2018 J'avoue que c'est un de mes fantasmes, une croisière sur un énorme paquebot parce-que je suis à chaque fois sans voix devant ces géants, véritables villes sur l'eau. Aussi pour une fois dans ma vie j'aimerais que mes yeux se posent sur l'immensité de l'océan. De l'eau à perte de vue, cela doit être incroyable. Donc ce huis clos sur le Sultan des Mers où se déroulent des drames à l'insu des voyageurs m'a évidemment attirée. Le titre aussi intrigant : un « passager 23 », mais qu'est ce que c'est ? Je ne sais pas finalement si j'ai si envie d'une virée maritime .... « Un paquebot de croisière est une petite ville. Sauf que [...] dans une ville, personne ne passe par-dessus bord pour disparaître sans laisser de trace. » Christopher Says, député américain dans le Londoner Guardian, 2010... Sympathique.... « Depuis l'an 2000, au moins deux cents passagers et membres d'équipage de paquebots de croisière et de ferrys sont passés par-dessus bord. » Der Tagesspiegel, 25 août 2013.... Gloups ! Marché juteux que celui des croisières donc, pour les armateurs c'est le jackpot. 20 millions de passagers en 2010, une croissance de 10%. Alors évidemment quand certains disparaissent dans les eaux internationales, on parle de suicides, on noie le poisson, faudrait tout de même pas gâcher la fête. Pas de police à bord, tous se retrouvent, tout d'un coup sans l'imaginer, piégés dans une zone de danger où tout est possible, comme d'assassiner tranquillement en toute tranquillité et impunité. Martin Schwartz, psychologue allemand pour la police est borderline depuis le suicide de sa femme, après avoir balancé leur fils de onze ans, Tim, du balcon du Sultan des mers voici cinq ans. Il prend tous les risques, il veut mourir. Donc on le découvre en pleine mission d'infiltration dans une micro société de pédophiles, un soir où un pauvre gamin est entre les mains de tarés de la pire espèce. Il va encore dépasser les limites mais cette fois il réussira à le sauver ; il a dû accepter de s'inoculer un virus, condition sinequanone d'acceptation au sein du groupes de pervers. Dès la fin de l'opération il commence à prendre des rétro virus avec effets secondaires des plus agréables. Normalement il devrait se mettre au repos, avec suivi médical, mais il reçoit sur son portable très privé, un appel curieux d'une passagère du Sultan des mers, écrivaine de Thrillers, lui faisant part de bien curieuses disparitions, toujours une mère et son enfant, comme dans le cas de sa famille. Le voilà qui réserve une suite avec toutes ses économies, l'appel sur place est plus fort que lui.... Un cauchemar va commencer, empiré par les effets du médicament. Il va manquer s'étrangler de douleur quand dans les bras d'une petite fille Anouk, soudainement retrouvée après des mois de disparition avec sa mère, il voit le nounours de son fils. De plus, son sang ne fait qu'un tour lorsqu'il apprend que le capitaine est le même que celui qui était aux commandes du paquebot sur lequel était les siens. Il est hors de lui. Cela sent très mauvais, il a peut être accepté un peu vite la version donnée alors, surtout si un Passager 23 comme Anouk peut réapparaître ainsi. Peut-il espérer comprendre ce qui s'est vraiment passé, retrouver la mère de la petite ? « Un lieu rêvé pour des crimes parfaits » tant qu'un Martin Schwartz n'embarque pas. Les raisons de ces disparitions sont inimaginables, des dizaines depuis des années. A-t-il affaire à un serial-killer des croisières ? Thriller original et très anxiogène de par le huis clos et le sentiment de claustrophobie. Tout est démesuré dans ce lieu, la visite m'a passionnée et impressionnée. Je voyais tout en image tant les descriptions sont saisissantes. On en apprend beaucoup sur le fonctionnement de ces mastodontes, sur les réglementations en cas de mort suspecte, sur cette réalité des disparus en mer lors de croisières. Glaçant.... Bien huilée est la machine de cet auteur à succès depuis dix ans. Tendue est l'atmosphère jusqu'au dénouement et la dernière ligne. Il ne nous lâche pas une minute, nous sommes nous aussi piégés en haute mer par cet esprit retors. J'ai vraiment aimé ce roman. Welcome ! La couverture est la même en version française... Quatrième de couverture Imaginez un lieu isolé. Un lieu où disparaissent, année après année, des dizaines de personnes… Sans laisser de trace. Un lieu rêvé pour des crimes parfaits. Bienvenue à bord. La croisière ne fait que commencer… Un paquebot, des disparitions mystérieuses...Depuis de longues années, des passagers du Sultan des mers - souvent une mère et son enfant - disparaissent après s'être vraisemblablement jetés par-dessus bord. C'est ce qui est arrivé à la femme et au fils de Martin Schwartz, Tim, alors qu'ils effectuaient une croisière sur ce paquebot. Depuis la mort de sa femme et de son fils Tim, Martin a perdu goût à la vie et assume, au sein de la police où il officie comme psychologue, des missions dangereuses, notamment au contact de pédophiles sans scrupules. Cinq années ont passé quand une femme mystérieuse, qui se prétend auteure de thrillers, l'invite à retourner sur Le Sultan des mers. Elle aurait des révélations à lui faire sur la disparition de sa famille. Une fois sur place, il reconnaît avec stupeur l'ours en peluche de Timmy dans les bras d'Anouk, une enfant disparue qui vient de refaire surface. Il comprend alors qu'il a été sollicité pour découvrir ce qu'a vécu la fillette que l'on cache dans la cabine 23.Au fil de son enquête, il mettra au jour le mobile de ces mystérieuses disparitions. Et découvrira que les disparus ne sont peut-être pas tous morts... Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • L'autre rive du Bosphore | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires L'autre rive du Bosphore Theresa Révay Belfond 2013 407 pages Historique Chronique 29 novembre 2018 Voici un très beau livre qui m'a permis de terminer, heureuse, le mois de novembre 2018, où pourtant résonnaient les cris et la fureur.J'aime Istanbul, c'est ainsi depuis mes treize ans, quand j'ai eu la chance d'y séjourner avec O joie, un guide historien, passionnant et amoureux de sa cité. Somptueuse, cosmopolite, d'une beauté à couper le souffle, dont le passé et les différents noms ou qualificatifs traduisent ses facettes multiples, sa richesse, sa densité, je m'y suis curieusement sentie à ma place. Le peuple est beau, indompté, à l'instar de l'héroïne de cette grande fresque historique, Leyla Hanim, orientale jusqu'aux bout des ongles sachant jongler avec les valeurs occidentales.Le récit s'étale de la fin de la première guerre mondiale en 1918 jusqu'en octobre 1923 : au côté de l'Allemagne perdante, la Turquie va devoir supporter un peu moins de cinq ans d'occupation des alliés, des décisions iniques lors des traités après armistice, la guerre contre les Grecs aidés par les anglais toujours enclins aux coups fourrés, l'incendie et la destruction monstrueuse de Smyrne, les batailles dans les plaines d'Anatolie, le vibrant espoir d'une population répondant à l'appel d'un nouvel homme fort, Mustapha Kemal. Un roman, hommage vibrant aux femmes turques, avec ce personnage central autour duquel gravitent d'autres représentantes fières et symboliques du passé glorieux du sultanat jusqu'à la prochaine République. Tous les espoirs sont permis....Également est évoqué avec justesse et dramatisme la tragédie de tous ces russes blancs ayant fui les bolchéviques, arrivés sur des bateaux tombeaux dans le Bosphore où se croisent également les destroyers des occupants. Le conflit mondial jusqu'à la paix signée durera en tout huit ans pour ce pays entre deux continents, entre deux régimes politiques. Magnifique, ce roman très documenté comme toujours avec cette auteure, des plus inspirées et sensibles, traite d'une période intermédiaire dont on ne parle pas si souvent. Ces années de transformation, non des sultans et de leurs harems, non plus de la période dictatoriale, mais bien de cet épisode où tout pouvait encore être souhaité, espéré. Ce livre bouscule également les images d'Épinal sur les femmes stambouliotes ou anatoliennes « inféodées » aux hommes. C'est fou comme les occidentaux ont toujours fantasmé à tort sur cette civilisation et ses coutumes. N'oublions évidemment pas l'Amour au centre de tout, la passion, l'attraction inévitable entre les êtres, la maternité, l'amitié indéfectible, la fraternité. Un grand souffle emporte tout, des voix ainsi continuent à nous parvenir à travers les siècles, celles des conquérants de la liberté. Je suis vraiment fan de cette auteure. Quatrième de couverture « Novembre 1918. Istanbul, la ville mythique est soumise à l'occupation intraitable des alliés, vainqueurs de la Grande Guerre. Sur les rives du Bosphore, entre Orient et Occident, des choix douloureux s'imposent. Leyla Hanim est la jeune épouse d'un secrétaire du sultan Mehmet VI. Sa belle mère, une esclave circassienne affranchie du sérail impérial, l'oblige à respecter les coutumes ancestrales. Mais, lorsque leur demeure est réquisitionnée par un officier français et sa famille, cette vie bien ordonnée vole en éclats. De son côté, le capitaine de frégate Louis Gardelle ne résiste pas aux sulfureuses tentations de la cité cosmopolite où affluent les Russes blancs fuyant la révolution bolchévique. Pour les Turcs qui se refusent à la désintégration de leur pays, l'heure est à la résistance. Encouragée par son frère, Leyla s'engage dans la lutte malgré sa peur de l'inconnu et la position de son mari. Sa rencontre avec Hans Kastner, un archéologue de Berlin, fidèle au général Mustapha Kemal, bouleverse son existence. L'Anatolie des rebelles devient alors le décor d'un amour interdit. A la lueur des révolutions et à l'aube d'un monde moderne, la Turquie nouvelle émerge des cendres ottomanes, tandis qu'une jeune femme découvre le goût parfois amer de l'indépendance et de la liberté.» Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Un avion sans elle | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Un avion sans elle Michel Bussi Presses de la Cité 15 juin 2017 440 pages Thriller divers Chronique 6 mars 2017 Un grand Bussi ! Lyse-Rose ou Emilie ? Quelle est l'identité de l'unique rescapé d'un crash d'avion, un bébé de trois mois ? Deux familles l'une riche, l'autre pas, se déchirent pour récupérer la petite fille. Nous sommes en décembre 1980 donc pas de tests génétiques possibles avant des années. Un détective du nom improbable de Crédule Grand-Duc ( l'auteur s'est aussi amusé avec les noms de ses personnages de Maman a tort) va mener l'enquête pendant 18 ans......le récit découle de son journal de bord. Michel Bussi a vraiment le talent de construire une histoire qui nous emporte jusqu'au dénouement imprévisible. Du suspense et toujours une galerie de personnages très colorée. J'ai beaucoup aimé le personnage de Marc Vitral qui au début semble effacé et qui peu à peu va se révéler redoutable. Également le personnage de Malvina, dangereuse fille borderline au vocabulaire très relevé. Et toujours le souci du détail dans la description des différents lieux traversés ou évoqués : La Butte aux Cailles, Saint Denis, Dieppe, le Jura, ou l'évocation de la Turquie et de son histoire. Une très bonne lecture qui m'a tenue en alerte jusqu'au bout sans me décevoir. Quatrième de couverture Lyse-Rose ou Émilie ? Quelle est l'identité de l'unique rescapé d'un crash d'avion, un bébé de trois mois ? Deux familles, l'une riche, l'autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias ont baptisée Libellule. Dix- huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l'affaire, avant d'être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête. Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu'à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, le lecteur est entraîné dans une course haletante jusqu'à ce que les masques tombent. Hasards et coïncidences ne sont-ils que les ricochets du destin ? Ou bien quelqu'un, depuis le début, manipule-t-il tous les acteurs de ce drame ? Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Le gardien de phare | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Le gardien de phare Camilla Läckberg Actes Sud Actes Noirs 2013 480 pages traduites par Lena Grumbach Thriller Chronique 9 octobre 2017 Septième tome de la série donc de Camilla Läckberg se situant à Fjallbacka jolie petite ville portuaire de Suède et plus exactement, pour ce livre,sur l'Ile de Graskar où trône un magnifique phare dont j'ai mis des photos et qui figure aussi sur la couverture d'origine de ce roman. Une enquête des policiers dirigés par Patrik mari de Erica, écrivaine, qui sera un élément crucial pour la recherche de la vérité. Tout commence par la découverte par ses parents du corps de Mars Sverin. Celui-ci après avoir travaillé pendant quatre ans à Goteborg pour le Refuge, un asile pour femmes battues, venait de revenir à Fjallbacka pour participer en tant qu'expert financier à l'ouverture d'un spa de luxe. Il avait été dans la même classe que Erica, elle est donc bouleversée, et bien que devant s'occuper de ses jumeaux de quatre mois en plus de sa fille de deux ans Maja, cette affaire ne va pas la laisser indifférente, elle va même grâce à ses souvenirs orienter l'enquête vers l'ancienne petite amie de Mats, revenue aussi depuis peu dans leur ville natale. C'est un opus particulier, cette fois je le qualifierais de thriller surnaturel. Il plane sur tout ce récit une atmosphère lourde, brumeuse, et en même temps rassurante pour les femmes qui vont habiter le phare de Graskar : en 1870 Emelie mariée au terrifiant Karl et aujourd'hui Annie revenue sur place avec son fils Sam pour se mettre à l'abri. « L'île aux Esprits » porte bien son nom, souffles froids dans le cou, objets qui changent de place, bruits de pas et portes qui claquent et bientôt des voix qui conseillent et préviennent du danger. Car là encore l'auteur va par le biais de ce roman, aborder un thème de société d'hier et d'aujourd'hui. Celui des femmes maltraitées à travers les âges. Déjà cette question avait été soulevée lors des incidents survenus à la sœur de Erica , Anna victime de son mari Lucas. C'est aussi la première fois qu'elle aborde la question du trafic de drogue en Suède. Multiplication de pistes, scènes poignantes qui mettent les larmes aux yeux, terreurs induites par petites touches, on pense avoir tout compris et en fait non. Le plus agréable étant de retrouver l'ambiance chaleureuse de cette communauté de policiers et d'habitants de cette station balnéaire, où les rapports humains sont plus simples et où l'entraide n'est pas un vain mot. C'est avant tout une série certes policière mais surtout humaniste. Le prochain puisque, j'ai déjà lu le huitième « La faiseuse d'anges », sera « Le dompteur de Lions ». Quatrième de couverture Par une nuit d’été, une femme se jette dans sa voiture. Les mains qu’elle pose sur le volant sont couvertes de sang. Avec son petit garçon sur le siège arrière, Annie s’enfuit vers le seul endroit où elle se sent en sécurité : la maison de vacances familiale, l’ancienne résidence du gardien de phare, sur l’île de Gråskär, dans l’archipel de Fjällbacka. Quelques jours plus tard, un homme est assassiné dans son appartement à Fjällbacka. Mats Sverin venait de regagner sa ville natale, après avoir travaillé plusieurs années à Göteborg dans une association d’aide aux femmes maltraitées. Il était apprécié de tous, et pourtant, quand la police de Tanumshede commence à fouiller dans son passé, elle se heurte à un mur de secrets. Bientôt, il s’avère qu’avant de mourir Mats est allé rendre une visite nocturne à Annie, son amour de jeunesse, sur l’île de Gråskär – appelée par les gens du cru “l’île aux Esprits”, car les morts, dit-on, ne la quittent jamais et parlent aux vivants… Erica, quant à elle, est plus que jamais sur tous les fronts. Tout en s’occupant de ses bébés jumeaux, elle enquête sur la mort de Mats, qu’elle connaissait depuis le lycée, comme Annie. Elle s’efforce aussi de soutenir sa sœur Anna, victime, à la fin de La Sirène, d’un terrible accident de voiture aux conséquences dramatiques… Dans ce septième volet de la série qui lui est consacrée, Erica est sur tous les fronts. Non contente de s'occuper de ses bébés jumeaux, elle enquête sur l'île de Gräskar dans l'archipel de Fjällbacka, et s'efforce de soutenir sa sœur Anna, victime, à la fin de La Sirène, d'un terrible accident de voiture aux conséquences dramatiques. Avec « Le Gardien du phare », Camilla Läckberg poursuit avec brio la série policière la plus attachante du moment. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Evangelia | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Evangelia David Toscana Zulma Janvier 2018 426 pages traduites par Inès Introcaso Roman Chronique 15 mars 2018 Jamais déçue avec Zulma, toujours de très beaux textes originaux, incontournables, intelligents, et celui-ci n'est pas en reste... Ajoutez à cela un humour, une fantaisie, une transgression en douceur.J'ai énormément ri, la truculence de cette fable évangélique m'a ravie. Le détournement des éléments connus de l'ancien Testament, de la vie de Jésus Christ, la reprise drolatique et en finesse des évènements clefs de son parcours ainsi que de tous les personnages emblématiques, avec une vraie érudition et un réel brio, m'ont enthousiasmée et fait réfléchir. Pour une personne élevée dans le catholicisme, école de bonnes sœurs éclairées (je précise), et tout le circuit obligatoire du baptême, catéchisme, communion et profession de foi, puis des études personnelles sur l'histoire des religions et de celle qui fut mienne, ce livre pose un postulat inouï, sans chercher à choquer ou attaquer. Il est exemplaire. Donc je résumerai ce roman par " Et Si..."Et si notre bon ange Gabriel s'était un peu mélangé les pinceaux au moment de l'Annonciation à la Vierge Marie, Et si disons-le aussi, Dieu n'avait pas fait assez attention à la traduction du texte prédisant la venue d'un nouveau Messie, Et si d'ailleurs ce Dieu n'était pas très sympathique, ni capable de se remettre en question quand il fait une bourde, compte tenu de son égocentrisme et sa fatuité ( un peu normal en fait, c'est Dieu tout de même, non?), Et si avec sa mauvaise foi coutumière, il faisait porter tout le poids de son erreur sur Gabriel, promis à un bien triste destin d'ange déchu, le pauvre.... Et si..... Mais si quoi ? Si tout simplement le Messie, le bébé qui devait naître de la Vierge Marie, (pragmatique et très matérialiste), mariée à Joseph (franchement vénal et intéressé par une possible gloire), était une fille. Normalement l'enfant devait s'appeler Jésus ou Emmanuel. Qu'à cela ne tienne, soyons efficaces, ce sera donc Emmanuelle tranche Marie. « Et voilà qu'Il (Dieu) éprouvait à présent une passion bien humaine : de la colère mêlée à l'envie de rejeter sur les autres ses propres fautes. C'est qu'après avoir béni tant de membres de son peuple en leur accordant des fils uniques ou des premiers-nés mâles, après avoir donné à Jacob treize enfants, dont douze garçons, il se trouvait que Lui avait eu une fille. » Imaginez la tête des rois mages après avoir errer partout pour trouver le fils de Dieu, arrivant enfin à bon port avec leurs présents coûteux ! Dégoûtés, trahis, apprenant la catastrophe, ils repartent avec le magot au grand dam de Joseph. Mais du coup le massacre de tous les premiers nés mâles ordonné par Hérode aura lieu, mais ne concernera pas notre fillette, et donc ses parents ne vont pas fuir...... Ah, ah, voilà que l'histoire commence à bifurquer. D'autre part, Joseph va se rattraper après la naissance de la divine gamine, et faire une tripotée de gosses à Marie dont Jacob, qui poussé par son père vexé de la situation, va vouloir prendre la place d'aîné et donc celle de Emmanuelle. Il va tranquillement changer de nom et s'autoproclamer Jésus de Nazareth, tandis que Emmanuelle sera de Bethléem. Bonjour la concurrence en des temps où les faux prophètes pullulaient. Autre problématique, Jésus, le vrai fils de Dieu, à la droite de son Père dans les cieux n'a pas pu s'incarner..... Aïe ! Je vous laisse découvrir la suite de ce récit plein d'humour, grâce auquel David Toscana nous emmène à la suite d'Emmanuelle, dans une histoire profonde et émouvante. Ce livre est un risque pris inouï, humain, posant les bonnes questions. Je vais garder en mémoire la description bouleversante du massacre des innocents et de la rencontre entre Emmanuelle et Jean le Baptiste, improbable et irrésistible. Une très belle galerie de personnages de légende ou historiques, haute en couleurs. À part.... Quatrième de couverture « Et voilà qu’Il éprouvait à présent une passion bien humaine : de la colère mêlée à l’envie de rejeter ses propres fautes sur les autres. C’est qu’après avoir béni tant de membres de son peuple en leur accordant des fils uniques ou des premiers-nés mâles, après avoir donné à Jacob treize enfants, dont douze garçons, il se trouvait que Lui avait eu une fille. » Voilà ce qui arrive quand on ne fait pas les choses soi-même et qu’on envoie un ange jouer les marieuses. Ainsi naquit Emmanuelle, fille de Dieu, dont la vie promet de ne pas être un long fleuve tranquille. Il va lui falloir faire ses preuves auprès de son irascible Père qui est aux cieux, s’imposer en icône révolutionnaire à Jérusalem pour que les prophéties s’accomplissent, malgré l’inénarrable misogynie ambiante et les embûches semées par son frère cadet, Jacob, bientôt connu sous le nom de Jésus... C’est donc ainsi que la Sainte Trinité devient Tétrade, et que Dieu, dans tout ça, y perd sacrément son latin. Ce roman est un pari fou relevé avec un talent inouï, un monument irrésistible d’érudition et d’humour. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Une invitée particulière | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Une invitée particulière Nelle Lamarr City Editions 10 janvier 2024 384 pages traduites par Karine Forestier Thriller Chronique 24 janvier 2024 Prologue Je ne voulais pas qu'ils meurent. C'étaient des accidents. Du moins, c'est ce que j'ai dit à la police. Et c'est ce que je me suis dit, à moi. Mais n'en croyez rien. J'ai été piégée dans un réseau de secrets et de mensonges. Et je ne peux plus vivre avec ça. Il faut que ça cesse. Aujourd'hui, je vais enfin me confesser. De tous. Les péchés. Jusqu'au. Dernier. Ensuite, je me mets à genoux et j'implore le pardon. Faites attention lorsque vous accueillez une inconnue chez vous ? Celle-ci pourrait ne pas être bienveillante ! Celle-ci pourrait être dangereuse pour votre famille ! Celle-ci pourrait déclencher un tsunami qui balaiera tout sur son passage ! Si vous avez des secrets, elle les mettra en pleine lumière ! Si vous avez des fragilités, elle en profitera ! Elle n'a aucune bonne attention, elle est là pour détruire ! Revanche, vengeance, sociopathie ? Qu'est-ce qui anime la si fabuleuse et charismatique Tanya, jeune étudiante anglaise en échange scolaire débarquant chez Natalie et Matt Merritt et leurs enfants, Paige et Will, à Los Angeles ? Cette famille est déjà traumatisée par le décès de la fille aînée Anabel dans des circonstances mystérieuses. Le décor est paradisiaque, l'argent coule à flot, tout n'est que luxe et apparence. Paige se méfie de la belle blonde dès son arrivée, son système d'alarme interne est en mode vibreur mais bientôt il passera en mode sonore. Et les preuves de la malignité de cette impostrice s'accumulent. Les parents restent aveugles, la mère transférant son amour de sa fille aînée disparue sur l'intruse. Will véritable petit génie en informatique à douze ans et Paige, tenace et prête à tout pour virer cette folle de leur vie, vont mener l'enquête. Ce thriller, phénomène dans le monde entier, est un grand classique du genre. C'est un page turner efficace de très bonne facture parfaitement mené. Les failles et crimes des uns et des autres sont révélés, la vérité éclate violemment et Tanya en est le déclencheur. Comment les Merritt vont-ils se sortir de ce cauchemar ? Qui est Tanya ? Quatrième de couverture « Je veux être... comme un membre de votre famille pendant que je suis ici. L'invitée modèle. » Avec ses longs cheveux blonds et sa silhouette élancée, Tanya est l'invitée parfaite. Dans le cadre d'un programme d'échange, cette étudiante britannique vient d'emménager pour un an dans la luxueuse maison de la famille Merritt à Los Angeles. Pour Natalie, qui pleure toujours la mort d'Anabel, sa fille aînée, la présence de la jeune étudiante est une distraction qui semble bienvenue. Mais au fil des semaines, les choses deviennent vraiment étranges : Tanya se met à porter les vieux vêtements d'Anabel et leur ressemblance devient presque dérangeante. La nuit, alors qu'elle ne trouve pas le sommeil, hantée par ses propres secrets, Natalie s'interroge : qui est vraiment la jeune fille qui dort dans la chambre d'à côté ? Mais attention, poser trop de questions peut devenir un jeu bien dangereux... Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Le tailleur de pierre | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Le tailleur de pierre Camilla Läckberg Actes Sud Actes Noirs 2009 475 pages traduites par Lena Grumbach et Catherine Marcus Thriller Chronique 3 octobre 2017 Le troisième de la série qui en comptera 10 dès le premier novembre prochain avec la parution de "La sorcière". Donc je finis de les lire tous cette semaine, j'en ai lu quatre avec "La fraiseuse d'anges" et vous pouvez trouver mes retours sur ma page d'addict. Trêve d'autopromotion, nous somme là pour cette saga policière suédoise, je dirais centrée non pas seulement sur Erica Falck écrivaine, qui vient d'avoir son bébé Maja deux mois, donc bien trop exténuée pour enquêter comme dans l'opus précédent, mais aussi sur son mari policier Patrik Hedstrom. Tous deux vivent à Fjallbacka, jolie petite ville portuaire de carte postale, sauf que décidément beaucoup de ses habitants ont de très lourds secrets remontant cette fois-ci à 1923. Et ceux-ci vont tout brûler au fil des années qui passent, incendiant la moindre parcelle de Bien, réduisant l'innocence en cendre. Le tailleur de pierre n'aurait jamais dû tomber amoureux. Quand un pêcheur remonte dans sa dernière nasse le cadavre d'une petite fille de sept ans, qui s'avère être l'enfant d'une amie de Erica, Charlotte, le monde de fausse normalité de tous les principaux acteurs de cette horrifique et bouleversante histoire s'effondre. Jusqu'à la fin Camilla Lackberg distille les informations vraies ou trompeuses, nous mène sur des pistes sans issues ou secondaires, faisant à nouveau le va et vient entre hier et aujourd'hui, traitant délicatement de l'enfance sacrifiée, humiliée avec beaucoup de vérité et de tact. Erica et Patrik sont particulièrement touchés par cette tragédie, car Sara à bien été noyée dans de l'eau douce, et le coupable lui a fait avaler de force une bien étrange matière....le couple va aller au bout pour découvrir le fin mot du mystère, mettant sa famille en danger. Le final, la toute dernière phrase nous cueille royalement, en beauté, à croire que le bonheur se paye. Et nous voilà pressés de lire la suite dans "L'oiseau de mauvais augure". Quatrième de couverture « La dernière nasse était particulièrement lourde et il cala son pied sur le plat-bord pour la dégager sans se déséquilibrer. Lentement il la sentit céder et il espérait ne pas l’avoir esquintée. Il jeta un coup d’œil par-dessus bord mais ce qu’il vit n’était pas le casier. C’était une main blanche qui fendit la surface agitée de l’eau et sembla montrer le ciel l’espace d’un instant. Son premier réflexe fut de lâcher la corde et de laisser cette chose disparaître dans les profondeurs… » Un pêcheur de Fjällbacka trouve une petite fille noyée. Bientôt, on constate que Sara, sept ans, a de l’eau douce savonneuse dans les poumons. Quelqu’un l’a donc tuée avant de la jeter à la mer. Mais qui peut vouloir du mal à une petite fille ? Alors qu’Erica vient de mettre leur bébé au monde et qu’il est bouleversé d’être papa, Patrik Hedström mène l’enquête sur cette horrible affaire. Car sous les apparences tranquilles, Fjällbacka dissimule de sordides relations humaines – querelles de voisinage, conflits familiaux, pratiques pédophiles – dont les origines peuvent remonter jusqu’aux années 1920. Quant aux coupables, ils pourraient même avoir quitté la ville depuis longtemps. Mais lui vouer une haine éternelle. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Massacre des Innocents | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Massacre des Innocents Marc Biancarelli Actes Sud 2018 290 pages Historique Chronique 6 avril 2018 En couverture, "Mare incognito" de Dino Valls. « Allons faire naufrage avec notre roi. » William Shakespeare, La Tempête acte 1 sc.1 « Une voix dans Rama s'est fait entendre, pleur et longue plainte : c'est Rachel pleurant ses enfants ; et elle ne veut pas qu'on la console, car ils ne sont plus. » L'Évangile selon Saint Matthieu, chapitre II, 18 Nul besoin de lire des thrillers bien trashs et invraisemblables où l'auteur accumule des scènes horrifiques pour la plus grande joie d'un lectorat hypnotisé par tant de barbarie, étonné de ressentir enfin quelque chose au milieu de tout ce confort et cette sécurité moderne, non ! plongez-vous simplement dans l'Histoire, la vraie ! Au passage vous apprendrez énormément du passé, vous étendrez votre culture et cerise sur le gâteau vous découvrirez un texte éblouissant, d'une beauté sulfureuse et sombre. Un très beau livre traitant des origines du Mal, de la façon dont il contamine le monde au mépris de toutes valeurs humaines, donnant aussi l'espoir du triomphe du Bien, simplement par le courage, la ténacité, l'entêtement de héros qui ne peuvent se résigner à déclarer forfait; et enfin un roman sur l'amour indéfectible entre deux êtres, naissant dans les profondeurs de l'horreur. Un rayon de lumière toujours ... Des passages d'une violence qui tétanise, une boucherie incompréhensible, menée par un homme insignifiant, un psychopathe. Un homme à l'esprit faible qui se laisse entraîner par le peintre Johannes Torrentius dans un monde de mystique, de société secrète, de mystères et de danger, que cet être débile n'est pas capable d'appréhender normalement. Lorsque Torrentius lui montre la toile « Le massacre des innocents » de Cornelis Cornelisz, c'est une révélation pour Jeronimus Cornelisz. La similitude entre les deux noms n'est pas qu'un hasard, c'est un signe ! « Le Massacre des innocents, dit Torrentius. J'en ai obtenu le prêt, moyennant finance auprès de l'Académie. Et vous voulez savoir qui en est l'auteur ? Votre quasi homonyme, Cornelis Cornelisz. -Cornelis Cornelisz de Haarlem ? C'est de lui ? -Un pur génie. Influencé par l'art ancien et les écoles italiennes. Mais un génie, oui, incontestablement. -Vous allez faire une copie de ce tableau ? -Je m'en inspire. Pour une variante. Mais sans tout ce maniérisme. Une version réaliste, voyez-vous, quelque chose de plus outrageant, de moins baroque aussi. Comme si l'on vivait le massacre de l'intérieur. Je voudrais transformer cela, comment dire, en horreur scandaleuse. » En horreur scandaleuse, se redit Cornelisz, tout en détaillant, admirant, analysant l'image du massacre ordonné par Hérode. En 1629, le Batavia, navire affrété par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, échoue au large de l'Australie. Deux cent cinquante rescapés rejoignent des îlots. Jeronimus Cornelisz, l'intendant adjoint, second du subrécargue Pelsaert, l'armateur du bateau, parti chercher des secours au port de Batavia, décide de scinder le groupe sur trois îlots différents afin d'assurer son pouvoir et imposer sa volonté de fou furieux sur ces gens affaiblis et terrorisés. Le moment est venu, avec un groupe de criminels en puissance il terrifie, oblige des hommes à devenir tueur s'ils veulent survivre à la bestialité ambiante. Tous s'enfoncent dans le sang, les immondices, la violence abjecte, la cruauté impensable. Un immense carnage de plus de cent victimes ! Face à Cornelis, deux résistants : Lucretia, une beauté courageuse partie retrouver son mari à Batavia, et Weybbe Hayes, un ancien militaire ayant déjà eu son compte de guerres et de monstruosités dans la vie. « De cet épisode sanguinaire, Marc Biancarelli s'empare pour donner vie, corps et âme à des hommes contaminés par le Mal, qui corrompt ceux qui le touchent du doigt en un cercle vicieux dont ils ne peuvent s'extraire. Peinture d'une époque, Massacre des innocents, s'impose comme un roman total, à la fois épique et shakespearien, dont la puissante dramaturgie se soutient de scènes d'un lyrisme et d'une poésie qui travaillent la matière même de l'horreur. Face à l'extrême, quand devenons-nous des résistants, et, à l'inverse, qu'est-ce qui fait de nous des êtres déchus ? » Tout est parfaitement dit dans cet extrait de la quatrième de couverture, question qu'on peut se poser pour tout conflit, guerre, crime ? Aurais-je été une résistante sous les nazis, suis-je capable de venir en aide à une femme qui se fait violenter devant moi, ou un plus faible qui se fait attaquer ? Qui suis-je vraiment ? La bascule entre 1629 et le passé en Hollande de chaque acteur de ce drame éclaire la démonstration, toute la société baigne dans la violence, celle des criminels, celle de la justice et ses sentences. Nous irons jusqu'au bout de ce récit accompagnant, hébétés par tant d'inhumanité, les monstres et leurs victimes. Un très beau travail de recherche et de documentation, des descriptions de Amsterdam et de la vie à bord d'un navire ou dans un comptoir comme Batavia de la Compagnie des Indes orientales très réussies et édifiantes. Un roman noir, historique et d'amour. Quatrième de couverture En 1629, au large de l'Australie, les quelque deux cent cinquante rescapés du naufrage d'un navire de commerce néerlandais sont victimes du plus grand massacre du XVIIe siècle. De cet épisode sanguinaire Marc Biancarelli s'empare pour donner vie, corps et âme à des hommes contaminés par le Mal, qui corrompt ceux qui le touchent du doigt en un cercle vicieux interrogeant perpétuellement ses origines. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Sauve-la | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Sauve-la Sylvain Forge Fayard 2020 396 pages Thriller Polar Chronique 28 octobre 2020 « Je ne te demande pas de m'aimer toujours à ce point-là. Mais je te demande de t'en souvenir. » Francis Scott Fitzgerald, Tendre est la nuit. Excellent thriller comme toujours avec Sylvain Forge. J'en suis sortie à nouveau un peu plus paranoïaque quant aux équipements numériques qui m'entourent obligatoirement, qui peuvent être autant de sources d'information sur ma vie privée, mes opinions... Également les progrès fous de l'Intelligence Artificielle en quelques années me font trembler... Les questions déontologiques et de pertinence de ces avancées se posent évidemment car susceptibles de nous faire régresser sur le plan humain et moral. .. À ce cocktail déjà bien détonnant, l'auteur ajoute un ingrédient de taille que finalement je décide de ne pas dévoiler.... Ce serait trop, la quatrième de couverture restant très minimaliste à raison. Cependant, sans rien trahir, je peux tout de même ajouter cette réflexion : si la technologie devient à ce point primordiale, essentielle dans nos sociétés, si nous donnons une prépondérance à la virtualité, ( jeux, documents, échanges), quelle place allons-nous laisser aux relations sociales directes, quelle valeur une vie humaine gardera ? Cela donne envie de s'installer dans une zone blanche et de laisser le monde s'enfoncer dans l'erreur. Quant au thriller lui-même, je l'ai lu avec beaucoup d'intérêt, happée par le suspense, par la question centrale : la fille de Clara est-elle toujours vivante ? Nous sortons de la ville pour nous retrouver en milieu naturel, accueillant ou dangereux selon les circonstances. Un coin paumé dans la montagne à la frontière avec l'Espagne, lieu de migrations depuis toujours, où la survie des habitants dépendait d'une mine. Celle-ci fermée, reste une entreprise aux pouvoirs démesurés.... Un roman sombre, angoissant, au rythme effréné ne nous laissant d'autre échappatoire que celle de suivre Alexis jusqu'au bout de l'horreur. Ainsi ce thriller aborde par le biais de la fiction plusieurs problématiques tragiques et essentielles du monde d'aujourd'hui. La science fiction est devenu le présent... Il faut très vite réagir de nous-mêmes avant qu'il ne soit trop tard.... Quatrième de couverture Alexis Lepage, modeste employé d’assurances, est sur le point de se marier avec la fille de son patron lorsqu’il reçoit un message de Clara, son amour de jeunesse, qui refait surface après des années. Alors qu’elle le supplie de l’aider à retrouver sa fille disparue, Alexis hésite. Que dissimule cette demande impromptue, si longtemps après leur séparation ? Et pourquoi Clara refuse-t-elle de le rencontrer ? Replongé dans un passé dont il n’a jamais fait le deuil, Alexis va partir à la recherche d’une fille dont il ignore tout. Son enquête le conduira droit en enfer. Un thriller haletant sur l’intrusion du numérique dans nos vies, son impact sur nos représentations du monde et de la mort. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Minuit à contre jour | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Minuit à contre jour Sébastien Raizer Gallimard Série Noire 2017 387 Pages Thriller Chronique 10 septembre 2018 Dernier tome de la Trilogie des équinoxes comprenant déjà « L'alignement des équinoxes » et « Sagittarius ». Série de thrillers philosophiques, métaphysiques, transréalistes, flirtant avec le surnaturel, source inépuisable d'informations réelles sur la manipulation des masses, sur les avancées technologiques et scientifiques bénéfiques ou utilisées à des fins militaires visant le pouvoir absolu, sur les dangers qui menacent l'écosystème et la survie de toutes les espèces, sur les pollutions visibles ou inimaginables qui prennent le contrôle de nos vies, notre santé physique et psychique etc... Nous nageons entre théories complotistes fantaisistes ou bien plus sérieuses et inquiétantes, un monde virtuel qui prend le pas sur notre univers réel, une dématérialisation des choses et des personnes effroyables, vérifiable dans chaque acte du quotidien aujourd'hui, des opérations de banque les plus banales à des échanges avec des entités créées de toute pièces sur Internet. Ainsi fait-on revivre des personnes décédées comme des intellectuels ou artistes, qui reprennent la parole via l'écran des ordinateurs, ou parlons-nous sans le savoir à des robots. Totalement flippant et déjà actuel. De là à imaginer une entité disparue de cette terre dont l'esprit continuerait via le cyberespace à influer et contrôler le Monde, il n'y a qu'un pas. Voici donc la Vipère, ancien thérapeute et psychopathe mort, un "cerveau reptilien et un néocortex aux commandes, dans un univers bouillonnant de silicium". Il use d'une neurotoxine hallucinogène sur ses adeptes, Karen la fille samouraï suicidée mais toujours présente dans la psyché de Wolf, Diane Lempereur alias L'Impératrice d'Or, une nouvelle recrue Joana Synesthéte, aux perceptions sensorielles et empathiques exceptionnelles, et Marquez génie de l'informatique, lanceur d'alertes entre autres joyeusetés. En face nous retrouvons le lieutenant Luc Hackman dit Wolf, la major Linh Schmitt anciennement Liwaiwai au Laos devenue Silver, commandés par le commissaire Lacroix. Ils enquêtent officiellement à la brigade criminelle sise au Bastion du 36 et en souterrain sur des dossiers tel celui de la Vipère pour le gang paradoxal. Mais celui-ci a explosé. Heureusement, tous deux savent se fractionner en plusieurs entités constitutives de leurs personnalités selon les dangers et les situations sur leur chemin, ils continuent donc la lutte. Déjà Silver a été contaminée dans les épisodes précédents par la fameuse neurotoxine. Adepte de zen et de boxe, elle atteint avec cette dernière à l'équilibre des équinoxes, l'équilibre parfait entre physique, psychique et spiritualité. Elle est partie en fin du second tome au Laos afin de retrouver la petite fille qu'elle était à quatre ans, et revient avec elle en France. Celle-ci jouera le rôle de surconscience des dangers et de fusible quand il le faut. Revenue à Paris, Lacroix la charge d'une enquête sur un assassinat perpétré par un certain Ludd, surentraîné, engagé vraisemblablement par un groupe radical. La cible a été signalée par le site Shoot to Kill, désignant des personnalités à abattre, site qui fut élaboré par un certain Antoine Marquez, tiens, tiens, théoricien du chaos social, travaillant donc maintenant pour la Vipère. Piste à vite vérifier pour Silver car bientôt d'autres cadavres vont s'empiler. Elle est bien seule, son coéquipier, son âme sœur, son frère de cœur Wolf est dans le coma, ayant très mal réagi à la prise importante de la neurotoxine. Il erre dans d'autres univers parallèles où la Vipère vient le retrouver attendant qu'il ait atteint l'équilibre des équinoxes. Nous sommes dans un univers en mutation où certains voudraient manipuler des armes qu'ils ne maîtrisent pas, au mépris de la sécurité du monde. Ceux qui étaient des amis se révèlent ennemis, et ces derniers apportent soudain leur aide. Tout est il illusion, jeu de miroirs, en qui croire ? Nous sommes à la croisée des chemins entre aujourd'hui et déjà le futur lointain. Les enjeux pour les prochaines générations sont énormes. Encore faut-il que des héros tels que Silver et Wolf puissent agir rapidement. Quatrième de couverture Le gang paradoxal a explosé. De retour du Laos où elle est allée chercher Liwayway, la fillette qu'elle était à l'âge de quatre ans lorsque des miliciens ont abattu ses parents, Silver est immédiatement dirigée par le commissaire Lacroix sur une enquête qui implique un groupe radical rouge-brun et le site Shoot To Kill, listant des personnalités à abattre et élaboré par Antoine Marquez, théoricien du chaos social. Wolf, son coéquipier à la Brigade criminelle et alter ego absolu, se trouve plongé dans un coma profond suite à une overdose de neurotoxine hallucinogène, l'arme existentielle de la Vipère dont l'élève, Diane, s'est faite l'archange noire. Lacroix est obsédé par l'idée de récupérer la neurotoxine, mais la Vipère et Karen, la fille samouraï, ont poussé le réel nettement plus loin qu'il ne peut l'imaginer. Silver va s'engouffrer dans des représentations du monde divergentes et mutuellement exclusives, en attendant le réveil de Wolf qui, perdu dans l'univers parfait du néant, enregistre les mélodies de l'alignement des équinoxes Roman du transréalisme, Minuit à contre-jour frotte comme des silex les confusions avec lesquelles l'Occident se fascine pour son propre crépuscule. Ses héros sont les aventuriers d'une rupture idéologique Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Gabriële | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Gabriële Anne et Claire Berest Stock 2017 421 pages Biographie Chronique 6 avril 2018 « Il est difficile de résister à quelqu'un qui vous veut terriblement. Il est impensable de résister à Francis Picabia. » À l'origine de cette biographie de Gabriële, l'arrière grand-mère des auteures, une immense et douloureuse cassure dans l'histoire familiale, des secrets, des silences, un grand-père Vicente Picabia qui se suicide, dernier fils de Gabriële et Francis ; sa fille n'abordera plus le sujet de ce côté de la famille. Non Anne et Claire Berest ne connaîtront que la famille de leur père. Porte fermée, point final. Dans un texte inédit, Gabriële écrit : « Je n'ai pas pris conscience du rôle de mère au moment où j'avais mes enfants. C'est plus tard, beaucoup plus tard, que j'ai médité là-dessus. L'amour que j'avais pour cet homme-là [Francis] était tellement fort qu'il prenait tout. J'ai regretté de n'avoir pas ressenti de lien maternel, ce lien qui existe entre la mère et l'enfant. Je vivais l'amour de mon mari comme une musique qui te berce continuellement.» Entre septembre 1908 et 1919 ils auront quatre enfants tout de même, bien gentils, un peu encombrants... Non leur vraie vie est ailleurs ! J'espère que ce livre qui s'arrête à la naissance de Vicente en 1919, à la moitié environ de la vie de Gabriële commençant à sa séparation de corps avec Francis, aura permis aux deux sœurs et à leur mère de trouver la sérénité par la compréhension des évènements et de cette passion ogresse entre ces deux amants terribles. Voilà donc une jeune femme qui suit les cours de la prestigieuse Schola Cantorum sous l'égide de Vincent D'Indy, qui fréquente Camille Saint-Saëns, Claude Debussy, Maurice Ravel, Eugène Ysaye, qui cherche un nouveau langage musical affranchi des règles de l'harmonie, (ce qui donnera lieu à la musique contemporaine et électronique bien plus tard), qui tout d'un coup suite à cette rencontre avec ce fou, ce dingue, cet illuminé de Francis Picabia, laisse tout tomber, pour ne se consacrer qu'à cet homme génial certes, mais coureur, infantile, neurasthénique, par certains côtés totalement amoral, égocentrique, insupportable, imposant tout à sa femme, sa mère, son infirmière, sa muse, son amante, sa psy, Gaby. Elle voit plus loin, « pas de jalousie. Pas de rancune. Et l'art comme unique urgence. » Elle déplacera sa passion de la musique sur la peinture : « ...la peinture nouvelle est à la peinture représentative ce que la musique est à la poésie. L'une ne peut ni remplacer ni supprimer la raison d'être de l'autre. » Femme d'une intelligence fulgurante, elle donnera de multiples interviews aux USA et ailleurs, elle clarifiera la pensée, elle sera le meilleur agent de Picabia, Duchamp et bien d'autres, auprès des journalistes et des mécènes. À l'un d'eux elle dit : « Ces toiles étranges que vous voyez sont liées aux progrès techniques, explique-t-elle. Parce que la photographie, devenue le cinéma, a enlevé à la peinture son rôle le plus important. Autrefois, la peinture avait pour mission de garder l'image de la vie des hommes dans le temps. Aujourd'hui, tout est différent. » D'où une recherche d'abstraction intellectuelle puis fantaisiste ... Cubisme, dadaïsme, surréalisme... Elle va donc accompagner ce sacré Francis, faire plusieurs fois ménage à trois, soit artistiquement avec Marcel Duchamp (l'ange quelques fois satanique, fou amoureux de Gaby) et Guillaume Apollinaire, (personnage le plus attachant, délicat et aimable de cette biographie, l'ami fidèle mort de la grippe deux jours avant l'armistice ! ), et avec ses maîtresses. C'est bizarre de laisser Gabriële aux portes d'une nouvelle vie en 1919, sachant ce qu'elle aura de fantastique ensuite. J'aimerais vraiment lire la fin de l'histoire.... Cette femme, à part, a laissé une marque indélébile sur notre société et l'art, secrètement, discrètement, dans l'ombre ; c'est ce qu'elle souhaitait, peut-être pour préserver sa liberté d'action. Les enfants en ont pâti, ce livre souhaitons-le, leur aura apporté la lumière et la paix. Très beau texte, bouleversant et passionnant, indispensable à la compréhension de notre Histoire. Quatrième de couverture Septembre 1908. Gabriële Buffet, femme de 27 ans, indépendante, musicienne, féministe avant l’heure, rencontre Francis Picabia, jeune peintre à succès et à la réputation sulfureuse. Il avait besoin d’un renouveau dans son œuvre, elle est prête à briser les carcans : insuffler, faire réfléchir, théoriser. Elle devient « la femme au cerveau érotique » qui met tous les hommes à genoux, dont Marcel Duchamp et Guillaume Apollinaire. Entre Paris, New York, Berlin, Zürich, Barcelone, Étival et Saint-Tropez, Gabriële guide les précurseurs de l’art abstrait, des futuristes, des Dada, toujours à la pointe des avancées artistiques. Ce livre nous transporte au début d’un XXe siècle qui réinvente les codes de la beauté et de la société. Anne et Claire Berest sont les arrière-petites-filles de Gabriële Buffet-Picabia. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • La petite mort de Virgile | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires La petite mort de Virgile Christian Rauth De Borée Marge Noire 12 septembre 2019 438 pages Thriller Chronique 21 septembre 2019 En mise en bouche une phrase de Jean-Luc Godard : « ...il s'appelle Ferdinand. Mais ce Ferdinand est un fou, entendez par-là qu'il aime Marianne d'un amour fou...avec ce que l'amour-passion comporte de déraisonnable, de tragique et de foudroyant. De poignant et de dérisoire. De tendre et de dévastateur. » Un vrai roman d'amour, de celui qui vous mène au delà des limites imposées par la société, qui vous révèle à vous-même, jusqu'au-boutiste, déraisonnable, désespéré, éperdu, se lançant dans une aventure inimaginable pour une femme magnifique, double de la belle Gina, star des films en noir et blanc. Un grand classique, intemporel, quelque soit l'année. Que ne ferait pas un homme de la vieille garde, au sens de l'honneur exacerbé pour sauver et protéger sa belle ? Ajoutez un prologue des plus savoureux, une plume inspirée, une gouaille et un humour décapant, de la tendresse, de l'action, énormément d'intelligence, un scénario mûrement imaginé et parfaitement mené à terme, des personnages très attachants cachant de multiples secrets, des descriptions au scalpel, des décors parfaitement érigés devant nos yeux... Un très bel hommage à un certain cinéma français du film noir, un polar tel qu'on l'aime. J'aimerais qu'il y ait une suite et retrouver Timon Barthès et Gina... Et évidemment la chienne boulette et son copain Koko gambadant dans le parc des Buttes Chaumont.... La personnalité haute en convictions et couleurs de l'auteur marque tout ce récit d'une franchise réjouissante quant à notre société et ses travers, cela fait du bien, on se sent moins seul.J'ai fini avec un sourire ce troisième roman de Christian Rauth, éprouvant un fort sentiment d'affection pour Virgile. Beaucoup beaucoup d'amour dans ce texte. Brillant ! Quatrième de couverture 4 mars 2014. Ce jour-là, Gina Santos enterre son mari, Virgile. Toute la ville rend hommage à celui que l'on appelait le « petit Portos », modeste maçon devenu un entrepreneur prospère. Elio Figo, l'ami d'enfance, est là qui soutient la veuve. Arnaud Fortier, grand capitaine d'industrie, notable fortuné et responsable de la faillite annoncée de l'entreprise de Virgile, se fait discret dans la foule. Mais trois semaines plus tard, Elio Figo s'est jeté par la fenêtre, Fortier est sauvagement assassiné et les deux prêteurs sur gages de Virgile sont retrouvés carbonisés. Beaucoup trop de morts autour de la veuve, se dit monsieur Yo, l'assureur qui vient de faire un virement de quinze millions d'euros à Gina. Yo mandate alors Timon Barthès, expert en arnaques aux assurances-vie. Une question se pose bientôt : qui est dans le cercueil de Virgile Santos ? Le détective sait-il qu'il va enquêter au pays des revenants ? La petite mort de Virgile, destin croisé de trois hommes réunis à la mort pour l'amour fou d'une femme. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Contact | EvanancesLittéraires

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  • Les Écuries de Diomède | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Les Écuries de Diomède Sylvain Larue De Borée 7 octobre 2021 362 pages Thriller Polar Historique Chronique 20 octobre 2021 Un sixième opus bien moins violent et sombre que le précédent se déroulant dans le monde du cirque en cette deuxième moitié du XIXème siècle, ce qui donne lieu à nouveau à de très belles scènes de reconstitution historique riches en détails et anecdotes, au charme vintage certain. Paris se transforme de par la volonté de Napoléon III et du Baron Haussmann, les pauvres sont rejetés aux limites de la capitale sans aucune aide sociale ou charitable alors même que des millions sont engloutis dans la construction d'un nouvel hippodrome à l'ouest de la cité. Le jour de l'inauguration, tout le gratin est invité en présence de l'Empereur et de son épouse. Évidemment Léandre Lafforgue alias Le Goupil renforce la garde autour du chef de l'état. Sa collègue, l'agent Pantecroët, est également présente auprès de l'impératrice. Notre héros n'est pas au mieux de sa forme, après un prologue des plus intrigants, un deuil cruel vient le frapper envenimant ses relations, si cela était possible, avec sa tante par alliance, l'exécrable Hermance. Il tombe dans un état de déprime profond dont il refuse de sortir même lorsqu'un ancien collègue vient lui demander son aide afin de retrouver un étalon superbe volé chez un membre éminent de l'aristocratie et du monde des éleveurs de chevaux de course. Mais il était dit que son destin était d'enquêter sur ce mystérieux enlèvement doublé d'un rapt d'enfant, lorsque le cadavre de l'ex-policier ainsi que deux autres corps sont retrouvés non loin de l'hippodrome le jour de l'inauguration. Toute la brigade de La Noble Cour est en effervescence et sur le pont sous les ordres directs de Noble, alias Napoléon III. Des tatouages représentant la moitié d'un carreau sont repérés sur les deux derniers morts... Un motif qui permet de remonter la piste jusqu'à un Cirque à proximité de l'hippodrome, celui de Diomède. Léandre et la belle et talentueuse Pantecroët vont devoir infiltrer la troupe. L'occasion pour l'auteur de nous faire découvrir cet univers très particulier peuplés d'artistes fabuleux, d'êtres aux physiques singuliers, tantôt admirables et touchants, tantôt drôles ou inquiétants. Ce très beau tandem d'enquêteurs réussira-t-il à retrouver l'étalon volé et le fils du baron ? Une lecture passionnante et très divertissante que j'ai particulièrement apprécié en ces jours gris et pluvieux. Un thriller policier et historique réussi, encore une fois. Merci au talentueux écrivain pour son perfectionnisme et sa passion contagieuse. Quatrième de couverture 1857. Sous les encouragements de la foule, sur les pelouses vertes et bien entretenues du nouvel hippodrome inauguré en grande pompe, les chevaux issus des meilleurs élevages s'élancent sous les yeux de prestigieux spectateurs, dont l'empereur Napoléon III et son épouse. Mais en coulisses, derrière les tribunes bondées, guet-apens et trafics s'organisent ; monde dangereux où intrus et fouineurs ne sont assurément pas les bienvenus. Léandre Lafforgue est sollicité par Rodolphe Issy-Volny, ancien inspecteur de la sureté déjà croisé dans Le Bal des Muscadins, qu'il déteste. Son meurtre lors de l'inauguration de l'hippodrome de Longchamp va précipiter Léandre et son adjoint dans une enquête de vols et trafic de chevaux. Ses investigations le mèneront du milieu hippique à celui du cirque qu'il infiltrera pour résoudre son enquête. Pourquoi tant de mystères autour d'une enquête, en apparence simple, confiée à un policier déchu ? Pourquoi cette scène de crime qu'on cherche à tout prix à garder secrète ? Et que faire face à une affaire comportant trop de pistes ? Ces questions et bien d'autres, Léandre Lafforgue, alias « Le Goupil », aura tout loisir de se les poser quand aux côtés de son amie, l'agent Pantecroët, il sera chargé d'aller incognito se jeter dans la gueule du loup afin d'y dénicher les nombreux secrets des Écuries de Diomède. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Les pionniers du bout du Monde | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Les pionniers du bout du Monde Tamara McKinley L'Archipel - Poche 524 pages traduites par Danièle Momont Historique Chronique 29 juillet 2017 Grand roman épique, d'amour, d'Histoire, dans l'Australie à la jonction avec le XIXE siècle, à Sydney et dans le Bush sur 18 ans de la vie de plusieurs figures représentatives de cette société qui se crée de toute pièce, composée d'européens en mal d'ailleurs et cherchant fortune, de bagnards anglais ou irlandais enfants ou adultes arrivés enchaînés sur des bateaux prisons, qui pourront au bout de leur peine recevoir un lopin de terrain de la couronne, des femmes et familles de ces condamnés venus les rejoindre, des militaires évidemment sur place et surtout des aborigènes qui voient leurs terres volées, leur culture et croyance disparaître, victimes de massacres sanglants sous couvert officiellement de faire de la place pour les nouveaux colons toujours plus nombreux. Vies et destins donc hauts en couleurs, seuls les plus forts peuvent survivre à l'inhumanité de certains et au destin qui semble s'acharner. Terre de contraste, de sécheresse, de tempête, de beauté infinie, de mystère et de spiritualité, il faudra à tous ces australiens d'origine ou immigrés trouver un mode de vie commun, une philosophie et une culture à partager pour se revendiquer tous au même titre le statut d'australiens à part entière. Je ne vais pas détailler les personnages, ni l'histoire, je préciserai juste que l'auteure a réussi à faire le portrait de plusieurs femmes remarquables issus de la bourgeoisie Éloïse, ancienne prisonnière Nell, ou fraîchement immigrée Alice, dans un monde où la féminité n'est pas forcément un avantage. Cependant sur ce nouveau territoire elles peuvent en toute égalité avec les hommes se construire un avenir, conquérir des terres et leurs indépendances. Pour certains anglais ou irlandais cette immigration forcée ou souhaitée était même le gage de vivre bien mieux qu'en Europe ou les cases sociales étaient plus rigides. Fiction donc mais basée sur des faits et personnages réels, ce roman se lit très facilement avec beaucoup de plaisir. On en sort plus riche de connaissances et d'espérance. Bien donc, même très bien. Quatrième de couverture Partis d'Angleterre à la fin du XVIIIe siècle pour conquérir une contrée inconnue, les premiers colons doivent se battre pour survivre. C'est ce que découvre Alice lorsqu'elle débarque en Australie pour y retrouver Jack, son fiancé. Ancien détenu, ce dernier est aujourd'hui à la tête d'une ferme isolée dans le bush, qu'il dirige avec Billy et son épouse Nell. Quand elles se rencontrent pour la première fois, les deux femmes éprouvent aussitôt une vive aversion. Les circonstances, pourtant, vont les obliger à se serrer les coudes. Pendant ce temps, à Sydney, la révolte gronde parmi les bagnards... Traversée par un grand souffle romanesque, cette saga met en scène la vie des pionniers qui rêvaient de transformer en un paradis cette terre du bout du monde. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

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