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Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

Le tailleur de pierre

Camilla Läckberg

Actes Sud Actes Noirs

2009

475 pages traduites par Lena Grumbach et Catherine Marcus

Thriller

Chronique

3 octobre 2017

Le troisième de la série qui en comptera 10 dès le premier novembre prochain avec la parution de "La sorcière". Donc je finis de les lire tous cette semaine, j'en ai lu quatre avec "La fraiseuse d'anges" et vous pouvez trouver mes retours sur ma page d'addict.

Trêve d'autopromotion, nous somme là pour cette saga policière suédoise, je dirais centrée non pas seulement sur Erica Falck écrivaine, qui vient d'avoir son bébé Maja deux mois, donc bien trop exténuée pour enquêter comme dans l'opus précédent, mais aussi sur son mari policier Patrik Hedstrom. Tous deux vivent à Fjallbacka, jolie petite ville portuaire de carte postale, sauf que décidément beaucoup de ses habitants ont de très lourds secrets remontant cette fois-ci à 1923. Et ceux-ci vont tout brûler au fil des années qui passent, incendiant la moindre parcelle de Bien, réduisant l'innocence en cendre.


Le tailleur de pierre n'aurait jamais dû tomber amoureux.


Quand un pêcheur remonte dans sa dernière nasse le cadavre d'une petite fille de sept ans, qui s'avère être l'enfant d'une amie de Erica, Charlotte, le monde de fausse normalité de tous les principaux acteurs de cette horrifique et bouleversante histoire s'effondre.

Jusqu'à la fin Camilla Lackberg distille les informations vraies ou trompeuses, nous mène sur des pistes sans issues ou secondaires, faisant à nouveau le va et vient entre hier et aujourd'hui, traitant délicatement de l'enfance sacrifiée, humiliée avec beaucoup de vérité et de tact.

Erica et Patrik sont particulièrement touchés par cette tragédie, car Sara à bien été noyée dans de l'eau douce, et le coupable lui a fait avaler de force une bien étrange matière....le couple va aller au bout pour découvrir le fin mot du mystère, mettant sa famille en danger.

Le final, la toute dernière phrase nous cueille royalement, en beauté, à croire que le bonheur se paye. Et nous voilà pressés de lire la suite dans "L'oiseau de mauvais augure".

Quatrième de couverture

« La dernière nasse était particulièrement lourde et il cala son pied sur le plat-bord pour la dégager sans se déséquilibrer.
Lentement il la sentit céder et il espérait ne pas l’avoir esquintée. Il jeta un coup d’œil par-dessus bord mais ce qu’il vit n’était pas le casier. C’était une main blanche qui fendit la surface agitée de l’eau et sembla montrer le ciel l’espace d’un instant.
Son premier réflexe fut de lâcher la corde et de laisser cette chose disparaître dans les profondeurs… »
Un pêcheur de Fjällbacka trouve une petite fille noyée. Bientôt, on constate que Sara, sept ans, a de l’eau douce savonneuse dans les poumons. Quelqu’un l’a donc tuée avant de la jeter à la mer. Mais qui peut vouloir du mal à une petite fille ?
Alors qu’Erica vient de mettre leur bébé au monde et qu’il est bouleversé d’être papa, Patrik Hedström mène l’enquête sur cette horrible affaire. Car sous les apparences tranquilles, Fjällbacka dissimule de sordides relations humaines – querelles de voisinage, conflits familiaux, pratiques pédophiles – dont les origines peuvent remonter jusqu’aux années 1920. Quant aux coupables, ils pourraient même avoir quitté la ville depuis longtemps. Mais lui vouer une haine éternelle.

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