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  • Cette nuit là | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Cette nuit là Linwood Barclay Belfond Noir 2 février 2011 438 pages, traduites par Marieke Surtel Thriller Chronique 18 juin 2017 Diabolique et addictif ! Impossible de lâcher ce thriller, le premier que je lis de cet auteur. Je me suis déjà renseignée pour trouver ses autres titres. Pourtant le début semble classique : Cynthia une adolescente sortie sans permission avec un mauvais garçon est retrouvée par son père Clayton Bigge saoule, et ramenée au bercail manu militari. Le lendemain matin elle se réveille après une nuit comateuse, mais elle est seule dans la maison, ses parents et son frère Todd sont absents. Elle s'invente des histoires pour ne pas s'inquiéter, part au lycée mais là elle apprend que son frère n'est pas venu en cours. La peur enfle, elle court chez elle, le vide.... Ils ont tous les trois disparu. 25 ans après nous retrouvons Cynthia participant au tournage d'une émission reprenant le drame. Le narrateur est Terry, c'est lui que nous allons suivre tout au long de ce vrai cauchemar. Déjà leur vie n'est pas facile tous les jours, le mal être de son épouse, sa paranoïa, ses cauchemars rendent le quotidien insupportable et a des conséquences psychologiques également sur leur fillette Grace. Celle-ci pour protéger ses parents surveille les météorites susceptibles de tomber du ciel comme autant de malheurs potentiels et de dangers possibles. Le 25ème anniversaire de cette nuit terrible se profile et pour tous l'ambiance est délétère et anxiogène. Pour tante Tess qui a élevé l'adolescente abandonnée et déboussolée, pour l'entourage aussi comme le patron de Terry, Torry. En plus la famille n'étant pas sur liste rouge et habitant le quartier d'enfance de Cynthia, le passage à la télévision de toute cette histoire est un déclencheur pour toutes sortes d'évènements. Le problème est que les incidents dont se dit victime son épouse appel téléphonique, mot, .....ne peuvent être réellement pris au sérieux. Terry est fatigué, ne sait plus qui croire..... Et il n'est qu'au début de sa peine. Un détective est engagé par le couple, il faut en sortir mais......à vous de découvrir la suite. Le doute et la suspicion au sein d'une famille est ce qui est le plus terrorisant, quand ceux qu'on aime ne sont peut-être pas ceux qu'on croit, quand tout semble n'être que le reflet de la vérité et non la réalité elle-même, quand on porte une culpabilité sur les épaules en raison d'une responsabilité qu'on endosse à tort comme les trois membres de cette famille qui ne savent comment réagir. Une ombre plane, et un mystère doit être résolu, il en va de leur subsistance psychologique. Terrifiant, ce thriller illustre parfaitement l'expression " l'enfer est pavé de bonnes intentions". La fin est magistrale et même si vous avez pu comprendre certains aspects de cette histoire, l'écrivain garde les meilleures cartouches pour les dernières pages. Très très bon livre bien retors et diablement bien construit et écrit. À lire absolument pour les accros du genre.... Il serait bien en film. Quatrième de couverture Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Le Contrat | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Le Contrat John Grisham Robert Laffont 19 avril 2012 382 pages traduites par Johan-Frédérik Hem Guedj Thriller Chronique 13 mai 2020 Dans le monde du lobbying et des consultants en communication, aux USA, vous trouverez des groupes dont la mission est de faire élire à des postes de juges, des personnes souvent jeunes sans réelle expérience, manipulables, chrétiennes extrémistes, inattaquables sur le plan personnel, conservatrices proches des grandes entreprises, contre les procédures en civil visant à protéger les consommateurs et les citoyens. Ainsi, le paysage juridique américain en est transformé grâce à ces hommes (et ces femmes moins nombreuses), aux ordres de l'ultralibéralisme. Les sujets sur lesquels ils ne transigent pas sont : l'interdiction de l'IVG et du mariage homosexuel, la censure des progressistes, des opposants aux armes à feu et à la peine de mort, la promotion de la fermeture des frontières, et la défense de certains fondements passéistes du mode de vie américain. Toutes les méthodes de contrôle de l'opinion publique sont utilisées avec une indignité insupportable. Ainsi les campagnes et tournées d'élections des juges sont financées par des grands empires commerciaux et la justice se retrouve entre les mains des plus riches. Ajoutez à cela, une séparation de l'Eglise et de l'État inscrite dans la loi et la constitution mais non appliquée au quotidien, et vous pouvez commencer à avoir très peur. Ce thriller est paru en France en 2012 : aujourd'hui cette évolution déviante de la société ultra capitaliste américaine touche plusieurs pays, plusieurs démocraties occidentales. La France est infectée par cette épidémie, chaque jour la liberté et l'indépendance de la justice, par rapport à l'État et les grands groupes, sont mises à mal par les nouveaux amendements et lois. L'égalité des droits est bafouée. Nous nous dirigeons vers une société où la santé, la justice seront accessibles aux plus aisés et fermées au commun des citoyens. Ce thriller caustique, terrifiant, prédicateur, en plus de reprendre le thème traité magistralement dans le film Erin Brockovich, la pollution des eaux par des grandes entreprises irresponsables et criminelles, complète le tableau par la description des rouages et des coulisses de l'élection des juges, (qui en soit est une aberration), des recours collectifs, des cabinets d'avocats petits et grands, du quotidien des milliardaires propriétaires de multinationales et de leurs victimes broyées, courageuses, oubliées. John Grisham fait ainsi un portrait sans concession, dans ce thriller politique et judiciaire, du monde des affaires, souhaitant s'offrir des sièges au sein des Cours suprêmes, partout sur le territoire américain. Page 264 : « Il prend pour cible des juges [...], des juristes humains et modérés, qui prêtent une oreille favorable aux droits des travailleurs, des consommateurs, des citoyens victimes de la négligence d'autrui, des défavorisées, et des accusés. Le principe même de la loi était de protéger les membres les plus faibles de notre société. En règle générale, les riches ont de quoi se prendre en charge. Le monde des affaires, par le truchement d'innombrables organisations, coordonne une vaste conspiration en vue de modifier radicalement notre système judiciaire. Pourquoi ? Pour protéger ses intérêts. Comment ? En barrant l'entrée des salles d'audience, en limitant la responsabilité des entreprises malhonnêtes, des médecins négligents, des hospices indignes, des compagnies d'assurance arrogantes...La triste liste n'avait pas de fin. » Un scénario au cordeau d'une grande efficacité et clarté, un hommage aux victimes et leurs défenseurs, un signal d'alarme que nous ne pouvons plus ignorer. Un roman très actuel, malheureusement.... Une claque afin de nous réveiller rapidement... Quatrième de couverture Dans une salle de tribunal surchauffée, douze jurés rendent un verdict historique : l'entreprise Krane Chemical est lourdement condamnée pour avoir empoisonné l'eau d'une ville et provoqué des cancers mortels par dizaines. C'est le triomphe du Bien sur le Mal... Cependant Cari Trudeau, propriétaire de Krane Chemical, est prêt à tout pour que le jugement en appel tourne en sa faveur. Même à manipuler la Cour suprême du Mississippi. L'instrument de sa machination se nomme Ron Fisk. Aussi séduisant que naïf, ce gentil père de famille accepte imprudemment le financement de sa candidature au poste de juge à la Cour suprême. Mais bientôt Ron comprend ce qu'on lui demande en échange de sa compromission... Une mécanique subtile et perverse, une plongée dans les recoins les plus sombres de l'âme humaine... Le nouveau thriller de John Grisham a la dureté d'un diamant noir. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • L'Arbre à pain | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires L'Arbre à pain Christian Laborie Presses de la Cité Le 13 février 2025 409 pages historique terroir Chronique 27 mars 2025 Paru aux Presses de la Cité dans la collection Terres de France. Paru en 2003 aux Éditions De Borée. Donc réédition de ce très beau roman de terroir d'une beauté stylistique indéniable. Un récit tantôt nostalgique, tantôt factuel, témoignant d'un art de vivre ensemble et de travailler durement, disparus aujourd'hui, d'un amour pour la magnificence des Cévennes et d'un respect pour ces aïeux sachant vivre au rythme des saisons même s'ils sont totalement conscients de la marche irréductible du progrès qui, tel un rouleau compresseur, écrasera tout sur son passage. Histoire d'une famille, les Monteil, sur quatre générations, mais aussi d'une région agricole qui, à l'instar de la France entière, passera d'un monde à l'ancienne perpétuant des traditions ancestrales, des modes de vie dépassés, à une ère de modernité et de mécanisation post Seconde Guerre mondiale. La Vieille Morte, montagne témoin des heurs et malheurs qui s'abattent sur les hommes, reste inchangée, immuable, présence successivement protectrice, menaçante ou réconfortante. Et les années passent, et les nuages traversent le ciel, et des générations de paysans tentent de survivre jusqu'à ce que la décision de partir s'impose. Mais entre temps que de rires, de joies, de pleurs, de cris, de souffrances entre les murs du Castanet, la ferme des Monteil ; que de rêves et de désillusions... Mais ce qui caractérise ces paysans protestants est leur capacité fascinante de résistance. Alors oui, ils aimeraient quelques fois fuir ces lieux, aller à la ville, ne plus s'user à la tâche comme le vieux Élie et son fils Étienne et son épouse Marthe, mais les racines sont là, la rage de vivre aussi. L'arbre à pain veille sur la maisonnée quelque soient les tourments du siècle, quelque soit la métamorphose de la société. Très beau roman écrit avec un supplément d'âme par un auteur amoureux de sa région de cœur, que l'on sent profondément admiratif de tous ceux qui nous ont précédé avec courage, ténacité. Cet ouvrage est aussi un hommage à une certaine simplicité de vie. Retour à l'essence des choses. Merci à Christian Laborie pour ces magnifiques pages si bienfaitrices. Quatrième de couverture : Début XXe siècle, une saga au coeur du quotidien et des traditions des paysans cévenols. Un hommage au courage et au labeur de gens humbles mais dignes, un grand "classique" de Christian Laborie. Il est l'arbre à pain, l'arbre généreux dont le fruit est la ressource nourricière des plus démunis. Il est le châtaignier, celui qui donne son nom au mas isolé du Castanet, propriété d'une famille de paysans huguenots, dans cette région reculée des Cévennes. Les Monteil vivent là, enracinés sur le versant aride de la montagne schisteuse, la Vieille Morte. Une existence immuable, égrenée au rythme régulier des saisons, que rien ne semble devoir perturber, tant elle est inscrite dans l'éternité. Samuel Monteil, témoin et héritier d'une époque révolue, raconte ses jeunes années entre les murs du mas ancestral avec les siens, la figure puissante de l'aïeul, Élie, les souvenirs de la guerre, le maquis, l'Occupation, les temps qui changent... Bientôt viendra pour Samuel le choix d'une vie : rester au Castanet ou partir ? Un magnifique roman de la terre, des Cévennes, et de ceux qui en sont l'âme. Quatrième de couverture Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Loin de Margaux  | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Loin de Margaux Karine Lebert de Borée Le 13 novembre 2025 272 pages historique Chronique 29 novembre 2025 " Aux enfants perdus de l'exode de 40. À ceux qui ont retrouvé leur famille. Aux autres... " " Un roman aux multiples facettes, la Résistance, la collaboration, l'enfer des camps." " Jusqu'où une femme peut-elle aller pour devenir mère ? " Paru dans la collection Terres d'écriture. Le kidnapping d'une fillette par une femme en mal d'enfant n'est pas un sujet original, me direz-vous. Mais lorsque celui-ci survient en pleine débâcle de 1940 sur une route normande bombardée par les Allemands, lorsque la coupable est Clémence en pleine rupture psychique agissant en état second, dotée des moyens matériels de fuir loin avec sa nouvelle "fille" en remplacement de celle qu'elle a perdue, lorsque l'on sait qui sont les parents de la petite Margaux et les conséquences que cette information peut avoir sur le destin de tous les protagonistes de ce récit de guerre, tout à la fois fresque historique et roman intimiste, alors on sait que l'on tient entre nos mains un ouvrage original s'attachant à raconter la Seconde Guerre mondiale sous des jours nouveaux et singuliers. En suivant Liliane et Antoine Saurel ainsi que leurs deux fils à la recherche de Margaux, en mettant nos pas dans ceux de Clémence la fugitive et la petite, nous allons à la découverte de plusieurs personnages secondaires caractéristiques de cette période troublée, nous assistons à des étapes de ce conflit, certaines déjà rencontrées dans d'autres ouvrages, d'autres totalement incroyables, que j'ai lu avec un immense intérêt. L'analyse psychologique des émotions de chaque acteur de ce drame est d'une grande pertinence et finesse, la description des évènements, des lieux, de la vie quotidienne sous l'occupation dans les villages et petites villes mais aussi dans le maquis ou autres cachettes improbables trouvées par les Résistants est fabuleuse, le scénario menant à un dénouement étonnant, parfaitement imaginé. C'est véritablement un roman différent de ceux nombreux que j'ai pu lire au sujet de cette guerre, apportant sa pierre à l'édifice d'une narration nécessaire et indispensable de l'impensable au moment où celui-ci ressurgit dans des lieux où jamais cela n'aurait dû être possible. Pour tous les enfants sacrifiés sur l'autel de la haine et de la démence. Quatrième de couverture En 1940, durant l'exode, Margaux échappe à la vigilance des siens. Kidnappée par Clémence, elle se retrouve à fuir sur les routes avec une inconnue qui la chérit comme sa propre fille. Tout d'abord terrorisée, elle finit par accepter son sort, sans pour autant oublier sa vraie famille. Cette dernière est à la recherche de la petite disparue mais la France de l'Occupation recèle bien des zones d'ombre qui pèseront sur le destin des uns et des autres... Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Evanances Littéraires | chroniques littéraires

    Site de chroniques littéraires. Plus de 1500 ouvrages décrits et référencés. Biographie des auteurs, résumé et avis, quatrièmes de couverture. É vanances L ittéraires Évangeline Brunoy Chroniqueuse littéraire En savoir plus ... Petite fille, j'avais trois passions : dessiner, chanter, lire. Imaginer des mondes grâce à mes crayons, exprimer mes sentiments enfouis par la voix et la musique, m'échapper dans les livres, était vital, autant que de respirer. Je suis littéralement passée de Oui-Oui à "La chambre des dames" de Jeanne Bourin. Je souris en l'écrivant ... Liste complète des ouvrages lus et chroniqués Nous remercions les sites Babelio, Wikipedia et tous les éditeurs Auteurs Éditeurs Chroniques Nouvelles lectures Loin de Margaux historique En lire plus L'intrus thriller En lire plus Le Cercle des Couturières historique En lire plus

  • Politique en matière de cookies | EvanancesLittéraires

    Éditions. BINK Politique en matière de cookies 1. Qu'est-ce qu'un cookie ? Un cookie est un petit fichier constitué de lettres et de chiffres et téléchargé sur votre ordinateur lorsque vous accédez à certains sites web. En général, les cookies permettent à un site web de reconnaître l'ordinateur de l’utilisateur. La chose la plus importante à savoir sur les cookies que nous plaçons est qu'ils servent à améliorer la convivialité de notre site web, par exemple en mémorisant les préférences du site et les paramètres linguistiques. 2. Pourquoi utilisons-nous des cookies ? Nous pouvons utiliser des cookies et d'autres technologies similaires pour un certain nombre de raisons, par exemple : i) pour des besoins de sécurité ou de protection contre la fraude, et afin d'identifier et de prévenir les cyber-attaques, ii) pour vous fournir le service que vous avez choisi de recevoir de notre part, iii) pour contrôler et analyser les performances, le fonctionnement et l'efficacité de notre service et iv) d'améliorer votre expérience utilisateur. 3. Tableau des cookies : Dans cette section, vous devez mentionner les cookies que vous utilisez sur votre site. Pour plus d'informations, cliquez ici . 4. Vos choix : Pour en savoir plus sur les cookies, notamment sur la manière de voir quels cookies ont été définis et de comprendre comment les gérer, les supprimer ou les bloquer, visitez https://aboutcookies.org/ ou https://www.allaboutcookies.org/fr/ . Il est également possible d'empêcher votre navigateur d'accepter les cookies en modifiant les paramètres concernés dans votre navigateur. Vous pouvez généralement trouver ces paramètres dans le menu « Options » ou « Préférences » de votre navigateur. Veuillez noter que la suppression de nos cookies ou la désactivation de futurs cookies ou technologies de suivi pourront vous empêcher d'accéder à certaines zones ou fonctionnalités de nos services, ou pourront autrement affecter négativement votre expérience d'utilisateur. Les liens suivants peuvent être utiles, ou vous pouvez utiliser l'option « Aide » de votre navigateur. Paramètres des cookies dans Firefox Paramètres des cookies dans Internet Explorer Paramètres des cookies dans Google Chrome Paramètres des cookies dans Safari (OS X) Paramètres des cookies dans Safari (iOS) Paramètres des cookies dans Android Pour refuser et empêcher que vos données soient utilisées par Google Analytics sur tous les sites web, consultez les instructions suivantes : https://tools.google.com/dlpage/gaoptout?hl=fr . Il se peut que nous modifiions cette politique en matière de cookies. Nous vous encourageons à consulter régulièrement cette page pour obtenir les dernières informations sur les cookies.

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Favier et V. Haegele - Chronique du 23 novembre 2023 Le portrait de mariage - Maggie O'Farrell - Chronique du 22 novembre 2023 Nous sommes la nuit - Gwenael Le Guellec - Chronique du 15 novembre 2023 L'Abbé Pierre une vie d'amour - Philippe Dupont - Chronique du 14 novembre 2023 La Source aux Trois Fontaines - Antonin Malroux - Chronique du 12 novembre 2023 Les châteaux de sable ne résistent pas à la tempête - Johanna Plé-Bourdin - Chronique du 10 novembre 2023 Et que chacun se mette à chanter - Jessica Cymerman - Chronique du 9 novembre 2023 Au temps des damnés et des bénis - Ayòbámi Adébáyò - Chronique du 5 novembre 2023 Les secrets de la femme de ménage - Freida McFadden - Chronique du 3 novembre 2023 Les possédés de Saint-Médard - Philippe Hugon - Chronique du 2 novembre 2023 Petits meurtres chez Agatha - Colleen Cambridge - Chronique du 1er nov 2023 Pur sang - Franck Bouysse - Chronique du 30 octobre 2023 Histoire de célibats du Moyen Âge au XXe siècle - Chronique du 30 octobre 2023 Précipice - Céline Denjean - Chronique du 24 octobre 2023 Toufah la femme qui inspira le #MeToo africain - Chronique du 23 octobre 2023 Cinq nuits avant l'arrivée des Américains - Roger Judenne - Chronique du 17 octobre 2023 Julia et la colère des dieux - Santiago Posteguillo - Chronique du 16 octobre 2023 Le cheval de l'espoir - Michel Verrier - Chronique du 15 octobre 2023 Vers la mer - Marielle Anselmo - Chronique du 11 octobre 2023 Le sens des trois mythes - Efi Papavassilopoulou - Chronique du 11 octobre 2023 Désir d'alliance Poéties suivies de Prémices - Denis Pelsy - Chronique du 9 octobre 2023 Le chaudron militaire turc - Pinar Selek - Chronique du 6 octobre 2023 Perspective(s) - Laurent Binet - Chronique du 24 septembre 2023 Les assassins d'Etienne Marcel - Jean d'Aillon - Chronique du 24 septembre 2023 Marie Octave Monod Une femme libre - Brigitte Joseph-Jeanneney - Chronique du 22 septembre 2023 Une femme dans la guerre - Christine Spengler - Chronique du 20 septembre 2023 Je veux peindre et aimer - Evelyne Dress - Chronique du 19 septembre 2023 L'odyssée agricole - 150 ans de l'histoire de l'agriculture - Chronique du 16 septembre 2023 Avril blanc - Christian Vialle - Chronique du 15 septembre 2023 1795 - Niklas Natt och Dag - Chronique du 5 septembre 2023 Le gardien invisible - Dolorès Redondo - Chronique du 8 août 2023 De chair et d'os - Dolorès Redondo - Chronique du 13 août 2023 Les gens des brumes - Martine Pilate - Chronique du 20 août 2023 L'appartement oublié - Michelle Gable - Chronique du 1er août 2023 Le lièvre de Vatanen - Arto Paasalinna - Chronique du 3 août 2023 L'élégance du hérisson - Murielle Barbery - Chronique d u 7 août 2023

  • Ceux qu'on aime | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Ceux qu'on aime Victoria Hislop Les Escales 10 octobre 2019 403 pages traduites par Alice Delarbre Historique Chronique 28 mars 2024 Le titre "Ceux qu'on aime" est inspiré d'un vers de l'un des poèmes grecs les plus célèbres, Epitafios, de Yannis Ritsos (1909-1990). Le poète fut interpellé par la photographie d'une mère pleurant sur la dépouille de son fils en 1936, mort lors d'une grève des ouvriers du tabac à Thessalonique. À l'instar de ces vers, ce roman parle d'amour, de chagrin et de justice sociale. Tout débute par une réunion de famille dans un petit appartement d'Athènes en 2016. Themis Stavridis, minuscule femme entourée de certains de ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, sait le prix à payer pour enfin goûter à ce moment de joie, de récompense, de douceur. Alors que les plus jeunes lui chantent : "Pandou na skorpizis, Tis gnosis to fos, Kai oloi na lene, Na mia sofos." "Puisses-tu répandre les lumières L'ensemble de tes connaissances Pour que tous s'émerveillent De l'étendue de ta sagesse." Themis comprend qu'il est peut-être temps de dévoiler à ses héritiers la vérité sur son passé. Une vie entière à mentir par omission, à faire des compromis, pour préserver la paix, année après année, autour de la vieille table en acajou de la salle à manger. Et pourtant que de cris, d'insultes, de larmes, ce meuble a-t-il entendus ? Car oui, la paix n'a pas régner dans cette famille du temps de la jeunesse de Themis. Quatre enfants, deux camps retranchés chacun dans ses convictions politiques, communisme contre royalisme faciste, et au milieu la grand-mère appelant au cessez-le-feu et jouant la médiatrice. Nous sommes en 1930. Thanasis et Margarita enrôlés dans l'EON l'organisation nationale de la jeunesse, d'obédience fasciste, s'opposent à Panos et la toute jeune Themis. Le conflit est aussi violent au sein de cette fratrie que dans le pays. Leurs lectures des évènements sont à l'opposé. Leur yaya Kyria Koralis les élèvent depuis l'hospitalisation de leur mère et l'abandon de fait de leur père. Tous les cinq sont au bord du gouffre : conflit mondial, résistance contre collaboration, communisme contre fascisme, guerre civile dictature, coups d'états, déportations, tortures, massacres, génocides.... Comment vont-ils traverser toutes les épreuves qui les attendent ? Nous suivons principalement Themis qui est notre guide à travers ces décennies de drames intimes et nationaux. Une famille qui se déchire à ce point, explose littéralement, peut-elle trouver la force nécessaire au pardon ou du moins, peut-elle encore être aimante, consolatrice ? Après "Le fil des souvenirs", (Les Escales 2013), s'attachant à raconter également la grande Histoire par la narration de la vie d'un couple à Thessalonique, Victoria Hislop revient sur près de 80 ans de l'épopée athénienne. Elle nous fait découvrir ce que furent réellement ces années de lutte de jeunes hommes et femmes pour la démocratie et l'égalité entre les citoyens. Elle ne fait pas l'impasse sur les atrocités commises dans chaque camps. Le but n'est pas de prendre parti mais de relater les faits par le biais de la fiction. La place des combattantes de la liberté est méconnu : il fut immense et ce roman leurs rend hommage. Les communistes résistants ne seront réhabilités que très tardivement, en 1989 ! Mais pendant des années ils furent considérés comme des ennemis du peuple, condamnés à se cacher, tremblant d'être découverts. Le rôle néfaste et délétère joué par les alliés ( Royaume Uni) puis les Etats Unis depuis l'après guerre est parfaitement décrit. Par peur du communisme, afin de garder le pouvoir face au bloc de l'est , ils se sont immiscés dans la politique intérieure grecque apportant leur aide aux régimes dictatoriaux successifs. Que des civils aient été sacrifiés sur l'autel de la toute puissance occidentale et étasunienne n'est qu'un détail pour eux. L'oeuvre de Victoria Hislop est essentielle en ce qu'elle nous éclaire sur ce qui s'est réellement passé sur ces terres depuis le début du XXe siècle. L'histoire de la Grèce n'est pas limitée à l'Antiquité. Il est largement temps d'élargir nos horizons temporels. Nous le devons. On ne peut rien bâtir sur l'ignorance. Quatrième de couverture Une odyssée familiale puissante et passionnante. Le grand retour de Victoria Hislop à la saga historique. Athènes, milieu des années 1940. Récemment libérée de l'occupation allemande, la Grèce fait face à de violentes tensions internes. Confrontée aux injustices qui touchent ses proches, la jeune Themis décide de s'engager auprès des communistes et se révèle prête à tout, même à donner sa vie, au nom de la liberté. Arrêtée et envoyée sur l'île de Makronissos, véritable prison à ciel ouvert, Themis rencontre une autre femme, militante tout comme elle, avec qui elle noue une étroite amitié. Lorsque cette dernière est condamnée à mort, Themis prend une décision qui la hantera pendant des années. Au crépuscule de sa vie, elle lève enfin le voile sur ce passé tourmenté, consciente qu'il faut parfois rouvrir certaines blessures pour guérir. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Politique de confidentialité | EvanancesLittéraires

    Éditions. BINK Politique de confidentialité Politique de confidentialité. La protection des données est une partie importante d’un site internet. Ce modèle contient des exemples de texte et ne peut être publié. Le contenu de votre politique de confidentialité dépend des fonctionnalités que vous utilisez sur votre site. Il est important de personnaliser votre texte. Votre politique de confidentialité doit répertorier tous les composants externes que vous utilisez sur votre site. Le lien vers votre politique de confidentialité doit apparaître sur toutes les pages de votre site. Exemple de contenu : Les informations que vous recueillez. Comment vous recueillez les informations. Pourquoi vous recueillez les informations. Avec qui partagez vous les informations. Où sont stockées les informations. Combien de temps sont conservées les informations. Comment vous protégez les informations. Modifications ou mises à jour de la Politique de confidentialité. Cliquez ici pour des informations plus détaillées sur comment formuler votre politique de confidentialité.

  • Livraison et retours | EvanancesLittéraires

    Éditions. BINK Livraison et retours Section politique de livraison. Faites connaître à vos clients vos modes de livraison, vos options d'emballage et les tarifs. Privilégiez un langage clair et simple pour instaurer un climat de confiance et fidéliser votre clientèle ! Deuxième paragraphe de votre section livraison. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte. Cliquez sur " Modifier Texte " ou double-cliquez ici pour détailler votre politique et personnaliser les polices. Expliquez ici votre parcours et présentez votre activité à vos visiteurs Politique de retour et d'échange Politique de retour. Indiquez à vos clients la procédure à suivre s'ils ont changé d'avis ou si le produit ne leur convient pas. Énoncez clairement vos conditions d'échange ou de remboursement afin d'établir une relation de confiance avec vos clients et leur permettre ainsi d'acheter sur votre site en toute sécurité. Deuxième paragraphe de votre section retour et échange. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte. Cliquez sur " Modifier Texte " ou double-cliquez ici pour détailler votre politique et personnaliser les polices. Expliquez ici votre parcours et présentez votre activité à vos visiteurs. Politique de livraison

  • Auteurs | EvanancesLittéraires

    Biographies d'auteurs Classement par prénom et nom Choisissez votre auteur Karine Lebert Karine Lebert est une romancière française éditée aux Presses de la Cité, chez Pocket, France Loisirs et De Borée. Chroniqueuse spécialisée en architecture intérieure et décoration, elle se consacre désormais pleinement à l'écriture. Elle traite de sujets historiques ou contemporains, souvent méconnus, mettant en scène des personnages féminins, dans une langue fluide. Karine Lebert est vice-présidente de la société des auteurs de Normandie (SADN) et membre de la société des gens de lettres (SGDL). Karine Lebert vit dans l'Eure (27). Titres chroniqués Loin de Margaux Accédez aux chroniques historique

  • Le Bureau des Policières | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Le Bureau des Policières Edward Conlon Actes Sud 11 mai 2022 592 pages traduites par Thierry Arson Thriller Historique Chronique 29 juillet 2022 « Je pourrais vous conter mes aventures à partir de ce matin « , dit Alice un peu timidement ; « mais il est inutile de parler de la journée d'hier, car j'étais une personne tout à fait différente alors. » « Expliquez-nous cela », dit la Fausse-Tortue. « Non, non, les aventures d'abord » dit le Griffon d'un ton d'impatience ; « les explications prennent tant de temps. » Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles Biographie romancée édifiante, inspirée de Marie Cirile-Spagnuolo collègue de l'auteur quand il était au NYPD, avec pour héroïne Marie Carrara de 1958 à 1979, épouse, mère, Italo-américaine, catholique et policière à la carrière en dent de scie. Cette véritable caméléon a dû pendant près de vingt ans jouer des rôles très différents, soit répondant aux attentes de son entourage soit aux exigences d'un métier ou d'un époux flic violent et manipulateur. Un jeu de dupes sous forme de parcours initiatique au terme duquel elle devra réconcilier toutes les facettes de sa personnalité fracturée pour enfin présenter au monde un visage unique. Ce sera long, douloureux, dangereux et difficile au-delà de ce qu'elle a pu imaginer au moment de son mariage ou de son entrée au district de police de New York. Il est incroyable de penser que cette femme, malgré elle conditionnée par une éducation patriarcale, ait pu tout au long de ces années piéger, arrêter des criminels et délinquants usant de ruse, de force, d'intimidation... tout en étant, sitôt la porte de sa maison refermée, la victime, la proie d'un compagnon narcissique, pervers, infidèle, malhonnête. Le chemin ne traverse pas le pays des merveilles mais une ville tombant peu à peu dans la déliquescence économique et sociale, dans la saleté, au propre comme au figuré, dans la déviance, la drogue, le désespoir. Les femmes y ont la place que les hommes veulent bien leur laisser. Peu d'entre elles passent le concours d'entrée dans les forces de police. Les tâches qu'on leur donne sont subalternes sauf si elles ont la chance d'être repérées par la chef Melchionne du Bureau des Policières. Influente, intelligente, intuitive, politique, stratégique, elle prend Marie sous son aile et place cette jeune naïve dans des brigades où elle pourra apprendre son métier auprès de collègues masculins intelligents et ouverts. Futée, ayant un vrai talent d'actrice, respectueuse des procédures, d'une honnêteté infaillible et connaissant parfaitement les lois et ce qu'attend un procureur d'elle, elle devient un élément de valeur reconnu seulement par ses coéquipiers mais non de sa hiérarchie. Pendant que des hommes, moins professionnels qu'elle, montent en grade, elle stagne. Son nom n'est pas cité dans la presse bien qu'elle soit à l'origine de bien des arrestations. Que de vipères, ces femmes ayant ouvert la voie à toutes les "Cagney et Lacey" des années quatre-vingt, ont dû avaler alors que la télévision s'emparait de leurs vies pour créer le personnage principal de la série "Decoy" , glamour et totalement déconnecté de la réalité sur le terrain. Quand enfin elle quitte celui-ci, elle doit affronter un ennemi vicieux sur le champ de bataille qu'est devenu son foyer. Ce n'est plus pour se grimer et créer une couverture qu'elle se maquille, mais bien pour cacher les traces de coups. Elle se ment et ment à tout le monde : beaucoup de femmes soumises de par la loi à la tutelle de leurs conjoints ne serait-ce que sur le plan économique, jouent une comédie pathétique à leur famille, à la société qui savent devenir aveugles et sourdes quand ça les arrange. Mais les temps changent, les rapports hommes-femmes sur le terrain aussi quoique très lentement. La société américaine est profondément inégalitaire et discriminatoire, donc être femme, catholique et Italienne d'origine représente un triple handicap. Ce roman policier fabuleusement passionnant, impossible à lâcher, est aussi une description géniale de New York, des différents communautés qui la composent sur près de deux décennies. Le style est extrêmement vivant, les dialogues enlevés, drôles, nerveux, tout est très imagé. C'est un parfait scénario cinématographique ou pour une série. Généralement, les studios s'attachent à situer l'action des feuilletons policiers dans les années 80. Ici tout ce qui a précédé l'émancipation et l'acceptation imparfaites des femmes dans le NYPD nous est conté dans le détail alternant truculence, humour décapant, drame absolu, scènes bouleversantes ou révoltantes. C'est un hommage exceptionnel qui est rendu ici par l'auteur à une de ses collègues, c'est un édifiant documentaire romancé de ce que furent le parcours des combattantes d'hier grâce auxquelles le chemin fut tracé pour les Alice d'aujourd'hui. Respect inconditionnel ! Gratitude pour l'auteur. Bémol : tous les passages en italien auraient dû être traduits en bas de page. Tout le monde ne parle pas cette langue. C'est dommage. Quatrième de couverture Le Bronx, 1958. Le bureau des policières peine à gagner en crédibilité au sein du NYPD, même lorsqu'il résout des affaires sur lesquelles les hommes se sont cassé les dents. Jeune recrue issue d'une famille d'immigrés italiens catholiques, Marie Carrara essaie de trouver sa place au sein de cet univers sursaturé de testostérone. Elle refuse de se complaire dans des tâches "de femme" et n'aspire qu'à une chose : devenir enquêtrice. Malgré son innocence et sa timidité naturelles, elle se découvre un don pour s'infiltrer dans les soubassements de la ville et tendre des pièges aux dealers de drogue et autres dépravés qui ne voient en elle qu'une proie facile. Dans le même temps, elle doit s'effacer et se soumettre à la maison : son mari, policier lui aussi, est un pervers narcissique violent et un coureur de jupons invétéré. En dépit de la brutalité de son métier, du sexisme auquel elle doit faire face chaque jour et d'un mariage qui prend l'eau de toute part, Marie se promet pourtant de réussir au sein du NYPD et de devenir le modèle que mérite sa fille. Inspiré par le combat de Marie Cirile-Spagnuolo, une ancienne collègue de l'auteur, Le Bureau des policières est un polar terriblement juste sur les violences professionnelles et domestiques contre lesquelles les femmes, hier comme aujourd'hui, doivent se battre. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Portrait | EvanancesLittéraires

    Portrait J'ai grandi entourée de bibliothèques, livres de poche, brochés, ou ouvrages d'Art et de Collection ...Des milliers d'issues de sortie, d'issues de secours ...Mes choix de carrière dans la mode puis l'Opéra, ma curiosité naturelle, mon goût de la découverte et ma soif d'apprendre, m'ont rendue éclectique. Je lis de tout, je m'informe sur tout, je vais au-delà des apparences, je lis entre les lignes, entre les portées. Je me mets à la place des compositeurs, des librettistes, des écrivains ...J'essaie de comprendre le processus de création chez les autres... je cherche dans leurs œuvres des réponses, une vérité, un geste parfait. La Transcendance de l'Humain par l'Art me fascine. En novembre 2016, immobilisée par une chute, je découvre sur Facebook le groupe de lecture les "Mordus de Thrillers". Je n'avais jamais partagé mes avis sur les romans et autres écrits qui pourtant m'accompagnaient depuis toujours. Je me lance. Les échanges sont nombreux et libérateurs; je crée donc la page "Éva Impressions Littéraires" en janvier 2017. Tout de suite, un ami auteur m'envoie son dernier opus, d'autres romanciers et éditeurs me contactent et six ans après, 3000 abonnés me suivent. Peut-être que ma capacité d'autrice de récitals à synthétiser une foultitude de documents tout en gardant en mémoire les détails importants, rend mes chroniques singulières. Peut-être ... Parallèlement, j'ai étendu mon champ d'aptitude vocale à la voix parlée. j'aime lire à haute voix les textes des autres, j'aime les interpréter, jouer avec d'autres couleurs; ce sont pour moi d'autres partitions. Ainsi est créée, en janvier 2019 la page "Éva Résonances Littéraires" constituée essentiellement de vidéos. Aujourd'hui, voici un nouvel espace où vous plonger : Évanances littéraires contraction de Évangéline et de Résonances, idée lumineuse et poétique de mon ami depuis 2006, photographe et vidéaste, Marlo Disch. Le trio ne serait pas complet sans Fabienne Palmieri, dirigeante de l'entreprise "Les mots qui marchent". Alors marchons ensemble, Bien à vous, Évangéline B. M on CV

  • Sadorski chez le docteur Satan | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Sadorski chez le docteur Satan Romain Slocombe Robert Laffont Le 26 septembre 2024 ‎512 pages thriller policier et historique Chronique 3 décembre 2024 LE PIRE DES SALAUDS, LE MEILLEUR DES ENQUÊTEURS " - Que voulez-vous dire ? - Rien... Qu'on ne sait pas, quand on remue la base du fond, ce qui montera à la surface... " Georges Simenon, Le Voyageur de la Toussaint " Entre la Toussaint et l'Avent, attends-toi à pluie et vent. " Dicton " À chaque jour suffit [sic] ses horreurs... " Alphonse Boudard, La Cerise (en argot la cerise signifie la poisse, la malchance). Après " La Trilogie des Collabos" 1942-43, " La Trilogie de la Guerre civile" 1943-44, voici le premier opus d'un nouveau triptyque intitulé La "Trilogie des Damnés" 1944-45. À venir : Tome 2, "Les Revenants de l'inspecteur Sadorski", et Tome 3, "Sadorski et la mort subite". Les chroniques concernant les six premiers épisodes consacrés à l'effroyable inspecteur Sadorski sont à votre disposition sur Évanances littéraires. Ainsi le revoilà cet anti-héros par excellence, cet enquêteur hors pair doublé d'un collabo des plus haïssables, symbolisant à lui seul tout ce dont a été coupable cette France pétainiste, antisémite, si longtemps niée. Je me souviens, après avoir lu le tout premier tome, " L'Affaire Sadorski ", avoir écrit que je ne pouvais pas dire que j'avais aimé ce texte basé sur des archives et des recherches faramineuses concernant un personnage réel, Louis Sadosky, dont s'était inspiré l'auteur. Je réitère ma déclaration d'alors pour ce septième épisode. Je n'aime pas ce livre justement parce qu'il est encore sidérant et effroyable de pertinence, parce que c'est un grand roman réaliste sur un sujet totalement terrifiant : la banalité du Mal, de l'inhumanité, l'absence totale de conscience, d'empathie. Notre époque étant des plus anxiogènes, nos écrans saturés d'horreurs et de crimes, nos dirigeants d'un cynisme détestable, et nous rabaissés au statut de simple statistique, sachant qu'aucune leçon du passé ne semble digérée ni comprise, la découverte de ce nouvel opus réussi et percutant de Romain Slocombe s'accompagne d'un profond malaise et, en même temps, d'une réelle gratitude pour le courage dont il fait preuve en mettant les mains dans les ordures afin de déterrer la vérité. On sent l'inquiétude malgré l'humour, l'ironie, la cocasserie de certaines scènes, on sent le désespoir face à l'aveuglement. Depuis le début, on attend le moment où Sadorski va s'avouer vaincu, va recevoir enfin le châtiment qu'il mérite... Impossible qu'il s'en sorte éternellement et, par extension avec lui, tous les autres monstres... C'est, je crois, ce qui me choque le plus. L'auteur pousse le curseur encore plus loin en imaginant la rencontre improbable entre le Docteur Petiot, tueur en série effroyable sous l'Occupation dont le nom nous fait encore trembler, et Sadorski. Celui-ci va-t-il enfin trouver son maître ? Ou cette confrontation va-t-elle lui donner un nouvel élan et l'inspirer quant à l'élaboration d'un nouveau coup fumant, rémunérateur, d'un nouveau crime sur l'humanité ? Acide, caustique, pertinent, diablement efficace, superbement intelligent et tellement dérangeant, ce septième épisode est un des plus percutants de la série. À lire le cœur bien accroché. Remerciements envers l'auteur : je ne sais pas comment vous pouvez ainsi affronter la noirceur, mais je suis persuadée de l'importance de votre œuvre. Quatrième de couverture Octobre 1944 : les polices gaulliste et communiste traquent Marcel Petiot, le tueur en série qui sous l'Occupation découpait et brûlait les malheureuses victimes de sa fausse filière d'évasion de Juifs. Ces mêmes polices recherchent activement Sadorski, flic collabo en fuite, qui pour leur échapper s'est joint à des Français pronazis parachutés en territoire libéré pour y commettre des attentats. Lâché par ses complices, il trouve asile chez un collègue, brillant jeune enquêteur de la PJ et marié à une femme ravissante... La fatalité veut que Sadorski et Petiot se rencontrent. Le " génie du Mal " va inspirer à l'inspecteur déchu une de ses plus monstrueuses entourloupes ; tandis que " Sado ", lui, compte bien mettre la main sur le trésor caché du docteur Satan. Sélectionné pour le Prix du Livre d'Histoire Contemporaine Une série palpitante. Chaque tome peut se lire indépendamment. Sadorski chez le docteur Satan est le premier tome de la trilogie des dammés (1944 - 1945). Portrait-robot de Léon Sadorski : anti-héros par excellence, odieux fonctionnaire, flic français, ancien combattant, collabo, mais pas pro-nazi, pervers, sadique, misogyne et capable de commettre les pires exactions. Il est inspiré d'un fonctionnaire ayant réellement existé : Louis Sadosky chef du " rayon juif " à la direction des renseignements généraux. Le personnage créé par Romain Slocombe est le véhicule idéal pour revisiter l'Occupation, la Résistance, puis l'épuration de l'après-guerre, et découvrir les vérités derrière la légende. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

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