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- Éva a lu pour vous | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Liste complète des ouvrages lus et chroniqués Faites votre choix (In)visible Sarai Walker Gallimard Série Noire Thriller 368 pages traduites par Alexandre Guécan Découvrir 1793 Niklas Natt och Dag Sonatine Thriller Historique 442 pages traduites du suédois par Rémi Cassaigne Découvrir 1795 Niklas Natt och Dag Sonatine Thriller Historique 496 pages traduites par Rémi Cassaigne Découvrir 1991 Franck Thilliez Fleuve Thriller & Polar 504 pages Découvrir 5 secondes Catherine Benhamou Des femmes Antoinette Fouque Roman 40 pages Découvrir A bout de nerfs James Barnaby De Borée Marge Noire Thriller 408 pages Découvrir 12 poèmes en escale Sylvia Schneider Les Presses Littéraires poésie 16 pages illustrées Découvrir 1794 Niklas Natt och Dag Sonatine Thriller Historique 544 pages traduites par Rémi Cassaigne Découvrir 1986 Sioux Berger De Borée Roman anticipation 235 pages Découvrir 22/11/63 Stephen King Albin Michel Suspense SF 934 pages traduites par Nadine Gassie Découvrir 66 histoires de Diable Roger Maudhuy De Borée Beau Livre 221 pages, version illustrée Découvrir A comme Angot Édith Soonckindt Asmodée Edern Souvenirs 264 pages Découvrir
- Chroniques (All) | EvanancesLittéraires
Item List (In)visible Sarai Walker Read More 12 poèmes en escale Sylvia Schneider Read More 1793 Niklas Natt och Dag Read More 1794 Niklas Natt och Dag Read More 1795 Niklas Natt och Dag Read More 1986 Sioux Berger Read More 1991 Franck Thilliez Read More 22/11/63 Stephen King Read More 5 secondes Catherine Benhamou Read More 66 histoires de Diable Roger Maudhuy Read More A bout de nerfs James Barnaby Read More A comme Angot Édith Soonckindt Read More
- Auteurs | EvanancesLittéraires
Biographies d'auteurs Classement par prénom et nom Choisissez votre auteur Claire Destriau Professeure dans la région toulousaine, Claire Michaud-Destriau explore par l'écriture les fissures humaines et les secrets bien gardés. Ses récits révèlent des intrigues singulières, des destins à l'oeuvre dans le décor des Pyrénées. Des Ombres sur les pierres est son premier roman aux éditions De Borée. Titres chroniqués Des ombres sur les pierres La Part des enfants L'Impasse aux secrets Accédez aux chroniques Thriller de terroir
- Evanances Littéraires | chroniques littéraires
É vanances L ittéraires Évangeline Brunoy Chroniqueuse littéraire En savoir plus ... Petite fille, j'avais trois passions : dessiner, chanter, lire. Imaginer des mondes grâce à mes crayons, exprimer mes sentiments enfouis par la voix et la musique, m'échapper dans les livres, était vital, autant que de respirer. Je suis littéralement passée de Oui-Oui à "La chambre des dames" de Jeanne Bourin. Je souris en l'écrivant ... Liste complète des ouvrages lus et chroniqués Nous remercions les sites Babelio, Wikipedia et tous les éditeurs Auteurs Éditeurs Chroniques Nouvelles lectures L'Impasse aux secrets Thriller de terroir En lire plus Le Meurtre de la Crique Polar Cosy Mystery En lire plus Le Crime de la Falaise Polar Cosy Mystery En lire plus
- La Part des enfants | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires La Part des enfants Claire Destriau De Borée Terres d'écriture 6 juillet 2023 272 pages Roman Chronique 7 juillet 2023 « La fuite et la reconstruction d'une femme battue, pour qui s'éloigner sera synonyme de liberté retrouvée. » Sept ans à subir des violences et des abus continuels de la part d'un compagnon pervers et narcissique et soudain le coup de trop, la prise de conscience en une fraction de seconde que l'on doit s'enfuir vite, sauver sa peau. Léna a heureusement ce sursaut de survie et s'organise pour mettre le plus de distance possible entre elle et son bourreau. L'arrivée dans un petit hameau perdu chez un couple de paysans a tout d'un miracle à des centaines de kilomètres du lieu de son martyre. Difficile de faire confiance, en état permanent d'hyper vigilance, peu à peu, grâce à la générosité et la gentillesse de ses hôtes, Léna reprend doucement pied. Mais les cauchemars persistent, le moindre geste refait d'elle une proie aux abois. Elle a raison d'avoir peur car son compagnon, fou de rage, a signalé sa disparition comme inquiétante auprès de la gendarmerie. Elle a raison, car son talon d'Achille est sa mère, hospitalisée en HP non loin de son ancien domicile. La fuite n'a réglé qu'une partie du problème. Ses propres démons intérieurs et l'ombre de son tortionnaire planent sur sa vie. Bientôt, une nouvelle accablante l'oblige à prendre une décision irrévocable... Léna a l'impression d'être maudite et l'attitude du berger voisin de la ferme n'apporte qu'un supplément de douleurs et de colère à la jeune femme en souffrance. Y-a-t-il un futur possible ? Pourra-t-elle reprendre le cours de son existence sans peur ? La petite communauté où elle s'intègre peu à peu sera-t-elle une protection suffisante ? L'étau se resserre sur notre héroïne qui n'est qu'au début d'un long chemin vers la liberté. Roman d'un grand réalisme et d'une grande finesse d'analyse, tout en délicatesse, pour traiter d'un sujet malheureusement et douloureusement toujours d'actualité. Quatrième de couverture Du jour au lendemain, Léna quitte tout, emportant avec elle quelques affaires prises à la hâte. C'est bien loin de chez elle, au Pays Basque, qu'elle trouve refuge pour le fuir, cet homme violent à l'emprise redoutable. Recueillie par Léontine et Gégé, de vieux fermiers, et entourée des quelques habitants du hameau, Léna s'attelle à reprendre son destin en main. Malgré toutes les précautions, la jeune femme conserve un lien toxique avec son passé. Il y a ce qu'elle sait, et ce qu'elle ignore. Ce qui la menace même à distance. Et qui la rattrape. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- Des ombres sur les pierres | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Des ombres sur les pierres Claire Destriau De Borée Terres d'écriture 14 avril 2022 254 pages Roman Chronique 25 avril 2022 « Un monde d'adultes plein de secrets, telles des ombres sur les pierres de sa reconstruction. » Il n'y a rien de pire dans la vie que l'amnésie et/ou le souvenir partiel et incomplet d'événements traumatisants qui ont définitivement changé dramatiquement le cours de notre vie. La sensation d'un gouffre qui s'ouvre sous nos pieds, l'incomplétude qui nous empêche de nous construire, l'apnée permanente qui bloque notre respiration, d'où l'impossibilité de nous plonger dans l'existence avec confiance. Tess porte une double culpabilité : celle de la seule survivante de l'accident de la route tragique qui a emporté ses parents et sa sœur aînée, et celle de n'être désirée nulle part, d'être "la patate chaude" que l'on se refile, de chez les grands parents taiseux aux domiciles des oncles et tantes bien peu compatissants. Plus de gestes de tendresse, plus d'embrassements, le vide, seulement le vide. Le deuil est impossible à faire d'autant plus que des zones d'ombre persistent sur ce qui s'est réellement déroulé avant et pendant la tragédie. Tess était une enfant, a-t-elle bien interprété les lambeaux de souvenirs qu'elle garde en mémoire ? Une seule solution pour elle : revenir dans la résidence secondaire de ses parents où elle ne pu jamais remettre les pieds à cause de sa grand-mère lovée sur son propre chagrin, incapable de venir en aide à sa petite fille. Enfin jeune femme indépendante, Tess revient sur ses pas et tente peu à peu d'écarter le brouillard qui entoure les images et sensations du passé si longtemps comprimées en elle. Un choc nécessaire pour sortir enfin de ce long trauma et envisager de se tourner vers le futur. Cette histoire nous est contée par une écrivaine, détentrice d'une boîte en fer trouvée dans un vide grenier contenant de vieilles cassettes numérotées. Tess y a enregistré les étapes douloureuses de sa quête de vérité avec ses mots à elle que la narratrice va réinterprétés pour en offrir une version littéraire. En cela, Claire Michaud-Destriau aborde la problématique que rencontrent tous les auteurs en charge d'écrire un récit biographique de qualité sans trahir la pensée de celles ou ceux qui confient avec confiance leurs vies entre les mains d'un(e) inconnu(e), partageant leurs intimités à l'oral attendant que l'écrit soit fidèle à leur vérité intime. Un beau livre tout en délicatesse, analysant finement les bouleversements émotionnels de Tess. L'autrice réussit à entretenir un suspense tendu jusqu'au dénouement, flirtant à certains moments avec le style littéraire du thriller... Nos cœurs battent à l'unisson de celui de notre héroïne attachante, bien loin d'imaginer la vérité sur sa famille. Un parcours initiatique essentiel afin d'écarter les ombres sur les pierres et entrer dans la lumière. Quatrième de couverture Une boîte en fer pleine de cassettes audio, chacune portant un numéro. Quelles confidences ces vieilles bandes magnétiques ont-elles pu recueillir ? Années 1970 : Tess a onze ans lorsqu'elle perd ses parents et sa sœur dans un accident de voiture. Douze ans plus tard, elle se résout à retourner dans le village ariégeois de son enfance et pousse, chancelante, la porte de la maison familiale, dans laquelle le temps semble s'être arrêté. Que cachent ses murs ? Au gré de ses recherches et de quelques rencontres, le voile se lève progressivement sur un passé dont Tess n'avait qu'une très vague perception. De secrets déconcertants en rivalités insoupçonnées, elle tente de s'approprier les fantômes de son passé, tels des ombres sur les pierres de sa reconstruction. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- L'Impasse aux secrets | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires L'Impasse aux secrets Claire Destriau De Borée le 12 septembre 2024 256 pages Thriller de terroir Chronique 12 septembre 2024 Dans la collection Terres d'écriture "Ce que les morts laissent aux vivants [...], c'est certes un chagrin inconsolable, mais aussi un surcroît de devoir de vivre, d'accomplir la part de vie dont les morts ont dû apparemment se séparer, mais qui reste intacte." François Cheng, L'Éternité n'est pas de trop Autant être directe... J'ai immédiatement accroché à ce thriller historique, à ce cold case très original situé en plein terroir, à cette plongée dans un passé bien mystérieux mettant mes pas dans ceux d'un guide de haute volée, le singulier Mino, expérimenté mais encore souple dans sa démarche et sidérant dans ses déductions, un être d'exception pour un roman qui m'a de plus en plus séduite alors que la vérité se déployait peu à peu. Bascule entre les années 1920 et aujourd'hui : deux tandems en parallèle, le second formé des adolescents Leïla et Théo cherchant à comprendre les évènements survenus voici plus de cent ans ayant mené à la destruction des vies d'Adrien et de Louise ; une impasse maudite, deux maisons renommées "Le Tombeau" et "L'Assassin" par les autochtones, un prologue cauchemardesque, un échafaud, un condamné potentiellement innocent, et des voix du passé qui bourdonnent sans cesse. Et depuis, deux familles qui se déchirent, des témoins ou descendants des contemporains du drame qui ne s'en remettent pas, qui vivent leurs existences à demi, agissant comme pris entre deux dimensions, deux vérités. Mais voilà : un gamin audacieux, Théo, en ce bel été, moitié pour épater la sublime Leïla, moitié pour vivre une aventure fabuleuse, pénètre dans l'impasse et commence à fouiller, à se poser certaines questions quant à la version donnée depuis toujours concernant les trois morts retrouvés dans "Le Tombeau" et l'exécution du propriétaire de "L'Assassin" qui s'en est suivie. De quoi frissonner et trembler ! Mino, avec beaucoup d'humour et d'élégance vous racontera l'enquête des deux jeunes et vous mènera auprès de ceux qui aujourd'hui sont encore marqués par cette tragédie centenaire. Des chapitres s'intercalent remontant le temps, narration à rebours jusqu'au jour J de ce qui advint réellement de Louise, Adrien et Germain... Un drame paysan terrifiant, un sentiment d'injustice, une réelle envie de pleurer et de crier heureusement adoucie par le personnage de Mino, SDF magnifique, allégeant tout par sa simple présence bienveillante. Merci infiniment à l'autrice pour cet ouvrage inoubliable. Quatrième de couverture En conflit pour des questions d'héritage et de jalousie, deux cousins s'opposent, jusqu'au drame. Mais que s'est-il réellement passé il y a un siècle dans cette bourgade reculée, au coeur des montagnes ? Les versions divergent et se contredisent. Seules certitudes : un crime a été perpétré, un homme condamné. De nos jours, dans le village où tout s'est produit, les lycéens Théo et Leïla vont profiter de leurs vacances d'été pour enquêter et démêler le vrai du faux dans cette sombre histoire de famille. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- Le Meurtre de la Crique | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Le Meurtre de la Crique L. J. Ross City Éditions le 28 août 2024 318 pages traduites par Caroline Constant Polar Cosy Mystery Chronique 9 septembre 2024 Tome 2 de la série Cosy Mystery " Les Mystères de la côte" en 4 livres. "L. J. Ross s'impose parmi les grands auteurs de romans policiers " The Time "Tu ne pourras te cacher nulle part. Je te retrouverai toujours. Tu es à moi. Ne l'oublie jamais." Deuxième opus se déroulant à nouveau en Cornouailles, région affectionnée par l'autrice, ayant inspiré en d'autres temps des écrivaines telle Daphné du Maurier. La structure et les éléments du scénario sont à peu près les mêmes que ceux du Tome 1, "Le Crime de la falaise" : une femme en fuite, arrivée dans une petite communauté en bord de mer très soudée où tout le monde se connaît, des figures féminines d'autorité, un bel homme protecteur au charme ravageur, de plus artiste reconnu, un criminel rôdant dans l'ombre, et toujours la même chienne, Madge, faisant le lien entre ces deux épisodes de la série "Les Mystères de la Côte" qui en comptera 4. Grandes différences : Kate fuit un mari violent, acteur célèbre, avec son fils de quatre ans Jamie, pour se réfugier chez son grand père, Ben. Elle connait donc très bien Helford et ses habitants. Elle y retrouve sa meilleure amie d'enfance Lucy, fille de Joanne, la propriétaire du bar et Nick, qui fut secrètement amoureux d'elle à l'adolescence. La jeune femme a traversé bien des épreuves : la mort de ses parents par empoisonnement au monoxyde de carbone dans leur bateau lorsqu'elle était gamine, et un époux pervers, abusif, narcissique et dangereux qui l'a littéralement massacrée depuis leur union. Autre différence notable avec l'opus 1 : des crimes avaient été perpétrés à Londres avant l'arrivée de l'héroïne Gabrielle sur la côte, d'où sa décision de s'installer en province. Là, la mort suspecte des parents de Kate est survenue sur place dans le passé, et après son retour, d'autres meurtres vont s'ajouter à la liste : celui du mari de Joanne, Bill, puis d'un inconnu. Enfin, pour corser le tout, la menace pèse sur notre amie et son fils en la personne de son futur ex-mari, dont la nature violente et vengeresse ne peut que le pousser à nuire, à devenir incontrôlable, à passer à l'acte. L'autrice traite ici avec beaucoup de tact du sujet délicat des violences faites aux femmes et de leurs conséquences néfastes sur l'équilibre et le développement des enfants. Des vies ne tiennent plus qu'à un fil dans cette petite bourgade si belle et riante soudain assombrie par de lourds nuages. À nouveau, ce fut un très grand plaisir de lecture car ce livre est bien rédigé, traduit, le scénario est parfaitement construit, les personnages sont attachants, les dialogues réalistes et vifs teintés d'humour anglais sont réjouissants, et l'ambiance cosy peut étonnamment devenir soudain anxiogène. Le suspense est à son comble. Ce récit est parfait pour vous détendre intelligemment et profiter d'un bon bol d'air iodé. Quatrième de couverture Au milieu de la nuit, Kate arrive au cottage de son grand-père sur la côte anglaise. Un sac à dos pour seul bagage et avec Jamie, son jeune fils. Une petite communauté de pêcheurs et d'artistes vit là, repliée sur elle-même, sans s'occuper des affaires des autres. D'ailleurs, personne ne lui pose de questions. Et cela lui va très bien. Car si Kate s'est réfugiée ici, c'est pour échapper à un mari violent qui l'a martyrisée pendant des années. Elle est tellement inquiète pour sa sécurité et celle de son fils qu'elle hésite même à renouer des contacts avec ses voisins pourtant amicaux. Mais, un matin, elle découvre un cadavre en bas de la crique. La mort ne semble pas accidentelle et beaucoup d'indices laissent penser que la victime est liée à son passé. Quand Kate devient la principale suspecte et que son bourreau retrouve sa trace, elle va devoir être prête à tout pour protéger son fils. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- Le Crime de la Falaise | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Le Crime de la Falaise L. J. Ross City Éditions le 28 août 2024 300 pages traduites par Francine Maigne Polar Cosy Mystery Chronique 8 septembre 2024 Tome 1 de la série Cosy Mystery, "Les Mystères de la côte" "La nouvelle série policière de l'auteur qui a déjà captivé plus de 7 millions de lecteurs." "L. J. Ross est un véritable phénomène !" The Evening Chronicle "Une minuscule librairie dans une crique isolée de Cornouailles, du soleil, des plages de sable et des eaux bleues idylliques... Que pourrait-il arriver de mal ?" Très bon Cosy mystery, idéal pour passer quelques heures de lecture sous un plaid avec la pluie qui claque sur les vitres et vous buvant un bon thé chaud. Tous les ingrédients sont là pour vous faire tourner les pages de ce thriller très rapidement. Parfaitement rédigé et traduit, les personnages sont particulièrement bien campés, l'ambiance chaleureuse et conviviale dans cette petite communauté des Cornouailles où tout le monde se connaît est formidablement rendue. On s'y croirait tant les dialogues sont vifs et réalistes. Ainsi l'arrivée de l'ex-éditrice londonienne, Gabrielle, répondant à une annonce pour gérer une petite librairie-café ne laisse personne indifférent. La jeune femme a dû démissionner d'un poste prestigieux dans une des meilleures maison d'édition pour fuir.... En plein Syndrome Post Trauma, atteinte de Toc, sursautant au moindre bruit suspect, le moins que l'on puisse dire est qu'elle est l'ombre d'elle-même. La découverte des lieux accessibles qu'à marrée basse l'inquiète. Le fait que la wifi soit capricieuse et le portable presque inutile également. A-t-elle eu raison de proposer sa candidature dans ce coin isolé. Mais bien vite Nell la patronne et propriétaire de presque toute la crique la met à l'aise, la découverte du cottage où elle va vivre ainsi que de la librairie l'enthousiasme et lui donne bien vite des idées de développement de ce lieu si prisée de toute une clientèle d'habitués et de passage. On ne chôme pas. Peu de résidents la nuit sur place, Nell et son fils charmeur, un couple, et Luke un artiste peintre vivant avec son chien Madge en haut de la crique. Le décor est planté. Pendant ce temps-là, l'homme qui a déjà agressé quatre femmes en les poussant sous les roues d'un métro, ratant sa troisième victime, Gabrielle, vient d'être arrêté. Le procès devrait bientôt avoir lieu. Ainsi Gabrielle pourrait enfin se reconstruire bien loin de la capitale. Mais il semble que des âmes maléfiques rôdent toujours autour d'elle. Danger ! Ses nouveaux amis pourront-ils la sauver ? Ce qu'elle a laissé à Londres, ne pourrait-il pas la pister jusqu'à son nouvel abri ? Un véritable page-turner à lire sans modération. Même si beaucoup d'éléments sont convenus, je ne cache pas le plaisir que j'ai eu à lire cette intrigue bien ficelée, très juste quant aux descriptions des relations entres les protagonistes, ajoutant une fine analyse psychologique des personnages. Bientôt ma chronique sur le deuxième tome de cette série "Les mystères de la côte" qui en compte quatre, le second intitulé "Le meurtre de la crique". Une publicité pour partir immédiatement en Cornouailles. Quatrième de couverture Éditrice dans une prestigieuse maison, Gabrielle profite d'une vie tranquille à Londres. Jusqu'au jour où elle est prise pour cible par celui que la presse surnomme « le tueur du métro ». La jeune femme parvient à s'enfuir, mais traumatisée, décide de changer radicalement de vie. Elle répond à une petite annonce pour devenir gérante d'une librairie-café dans un petit village de la côte anglaise. Cottages cosy, paysages sauvages à couper le souffle, vue sur l'océan : Gabrielle a trouvé un véritable petit coin de paradis. Pourtant, un soir de tempête, elle aperçoit une silhouette en train de pousser une jeune femme depuis le haut d'une falaise. Si elle veut retrouver la tranquillité d'esprit à laquelle elle aspire, elle doit démasquer le meurtrier. Mais lorsque des objets disparaissent dans sa maison et que le tueur se rapproche, il est peut-être déjà trop tard. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- Vidéos | EvanancesLittéraires
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Chronique du 27 juillet 2024 Cet infini passé toujours présent de Jacqueline Lang - Chronique du 27 juillet 2024 La danse des fauves de Catherine Delors - Chronique du 22 juillet 2024 Le nid du coucou de Camilla Läckberg - Chronique du 18 juillet 2024 La maison vénéneuse de Raphaël Zamochnikoff - Chronique du 14 juillet 2024 Les chants de la vigne de Alain Delage - Chronique du 10 juillet 2024 Marques de fabrique de Cécile Baudin - Chronique du 28 juin 2024 Thanatea de Sonja Delzongle - Chronique du 26 juin 2024 Là où volent les papillons de Suzanne Redfearn - Chronique du 24 juin 2024 La librairie disparue de Evie Woods - Chronique du 21 juin 2024 AvituS l'Empereur oublié de Christophe Grégoire - Chronique du 17 juin 2024 May Ziadé La Passion d'écrire de Carmen Boustani - Chronique du 13 juin 2024 La Maison dorée de Jessie Burton - Chronique du 13 juin 2024 Mathilde et Napoléon de Aline Voinot - Chronique du 9 juin 2024 Le corps de frontière de Sarah Jalabert - Chronique du 8 juin 2024 La souris qui voulait sauver le monde de Sylvia Schneider - Chronique du 7 juin 2024 12 poèmes en escale de Sylvia Schneider - Chronique du 7 juin 2024 Clermont Différent de Patrick Miramand - Chronique du 6 juin 2024 Chanson pour bercer de grds garçons de Conceição Evaristo - Chronique du 4 juin 2024 Les Promises de Jean-Christophe Grangé - Chronique du 4 juin 2024 La fille d'encre et de papier de Claudie O Wetterwald - Chronique du 3 juin 2024 La petite copiste de Diderot de Danielle Digne - Chronique du 1er juin 2024 L'Inconnue du portrait de Camille de Peretti - Chronique du 30 mai 2024 Le Roi des Blancs de Loïc Le Gloahec - Chronique du 24 mai 2024 L'insolence des puissants de Véronique Chauvy - Chronique du 23 mai 2024 La sage-femme clandestine de Soraya Lane - Chronique du 18 mai 2024 La Viking de Jacques Olivier Bosco - Chronique du 18 mai 2024 Comme si nous étions des fantômes de Philip Gray - Chronique du 16 mai 2024 Maï, une femme effacée de Geetanjali Shree - Chronique du 15 mai 2024 La Musique en bandoulière de Daniel Cario - Chronique du 13 mai 2024 Le cabinet du Dr Leng de Preston & Child - 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Favier et V. 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- La Maison des Hollandais | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires La Maison des Hollandais Ann Patchett Actes Sud 31 décembre 2021 320 pages traduites par Hélène Frappat Historique Chronique 23 novembre 2021 Une très belle couverture dont on apprend à la fin la justification. Une émouvante histoire d'amour entre un frère et une soeur, Danny et Maeve, cette dernière prenant soin de son cadet lorsque leur belle mère Andrea les met à la porte de leur foyer au décès brutal de leur père : la fameuse maison des Hollandais, une merveille d'architecture, tellement grande et imposante enchaînant ses occupants à elle. De magnifiques détails ornementaux, une salle de bal, une fabuleuse bibliothèque et un salon où président deux portraits, ceux des premiers propriétaires du lieu, des Hollandais bien sûr, Soit on adore le bâtiment, il devient une obsession, on veut l'acheter pour se prouver à soi-même sa propre valeur ou réussite sociale, soit il effraie et devient un cauchemar dont on veut s'échapper coûte que coûte. La mère des enfants est partie un jour en Inde dit-on. Est-ce cette maison qui l'a faite fuir ?La fratrie est renvoyée et ne cesse pourtant de revenir devant, régulièrement, pendant des dizaines et des dizaines d'années. La maison les a-t-elle envoûtés ? Est-elle maléfique ?Et cette Andrea qui en devient la nouvelle méchante Reine, est-elle dotée de pouvoirs telle une sorcière ? Nous suivons ainsi ce duo inséparable, dont la soeur ne réussit pas à tourner la page, qui remet régulièrement ses cicatrices à vif et entraîne avec elle Danny ; celui-ci, tant bien que mal, réussit ou essaie de construire la carrière qu'il souhaitait, une famille.... L'absence de la mère résonne toujours dans le cœur et l'âme de ses deux abandonnés qui ne s'en remettent pas, sont en réalité inconsolables jusqu'au jour où .... Un très beau roman sur l'amour fraternel, la résilience, une forme de pardon, et le destin qui se charge toujours de rétablir la justice. Une mention spéciale pour la traduction qui met en valeur le style littéraire élégant, fluide, impeccable de ce texte. Quatrième de couverture Danny et Maeve, un frère et une sœur unis par un amour indéfectible, ne cessent de revenir devant leur ancienne demeure se heurter aux vitres d’un passé douloureux. Cette imposante Maison hollandaise, écrin des joies et des peines de leur enfance, source de leurs malheurs, les attire comme un aimant. À travers le destin de ces deux quasi-orphelins, Ann Patchett, en déchiffreuse éclairée de l’âme humaine, signe un roman pénétrant sur l’abandon, le pardon, les liens filiaux et le rapport que chacun d’entre nous entretient avec le passé. Danny Conroy grandit dans une somptueuse demeure en banlieue de Philadelphie. Malgré un père distant et une mère partie sans laisser d’adresse, il peut compter sur l’affection de sa sœur adorée, Maeve, l’intelligence et la drôlerie incarnées. Unis par un amour indéfectible, ils vivent sous l’œil attentif des « Hollandais », les premiers propriétaires de la maison, figés dans les cadres de leurs portraits à l’huile. Jusqu’au jour où leur père leur présente Andrea, une femme plus intéressée par le faste de la bâtisse que par l’homme qui la possède. Ils ne le savent pas encore, mais pour Maeve et Danny c’est le début de la fin. Et une fois adultes, ils n’auront de cesse de revenir devant la Maison des Hollandais se heurter aux vitres d’un passé douloureux. A travers le destin de ces deux quasi-orphelins, Ann Patchett tisse un roman subtil et pénétrant sur les liens filiaux et les lieux de l’enfance – qui tous nous hantent. La traductrice Hélène Frappat : Diplômée de philosophie et passionnée de cinéma, Hélène Frappat est romancière et critique de cinéma. Elle a choisi de chercher la "vérité" dans la fiction.Critique de cinéma, elle a écrit (notamment) chez Rivette et Rossellini.Romancière, elle est l'autrice, chez Actes Sud, de Inverno (2011), Lady Hunt (2013), Noublie pas de respirer (2014) et Le Dernier fleuve (2019) et Le mont Fuji n'existe pas (2021). Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- Tout ce qui nous répare | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Tout ce qui nous répare Lori Nelson Spielman Cherche Midi 2018 479 pages traduites par Laura Derajinski Roman Feelgood Chronique 21 septembre 2019 Titre original « Quote me ». Auteure de deux succès de librairie dont le premier fut adapté au cinéma par la Fox : « Demain est un autre jour » et « Un doux pardon », Lori Nelson Spielman aborde avec délicatesse et psychologie la question du deuil. Celui de son enfant, de sa sœur, de sa mère.... Les points de vue des différents protagonistes sont présentés, en particulier ceux de Erika Blair, petite quarantaine, agent immobilier à New York, divorcée, mère de deux jeunes filles et de l'une d'entre elles, Annie. L'impensable, l'inacceptable a lieu mais comment y croire. Chacune recroquevillée sur sa douleur et sa culpabilité ne réussit plus à communiquer, à respirer, à dire l'essentiel. Les mois passent et les deux survivantes de la mort de Kristen se croisent mais ne se voient plus. Les douleurs anciennes, les pertes du passé, soudain ressurgissent avec plus de violence... Une quête de la disparue qu'on voudrait penser encore vivante, qui sait ?, la course après l'ombre d'une mère morte voici des décennies dans un accident de voiture, la recherche d'un père bourru, incapable d'exprimer son amour depuis.... Nécessairement pour passer à l'étape suivante, les deux femmes devront affronter les fantômes et les ombres, l'une dans sa maison d'enfance à 1500 km de la grosse Pomme, l'autre à Paris en tant que fille au pair dans une famille de substitution. Sujet piége, parfaitement traité avec tact, sans pathos inutile, juste ce qu'il faut de scènes touchantes et poignantes pour faire naître une larme au coin de l'œil. Typiquement un roman feel good réussi, maîtrisé, bien écrit. Une très bonne idée est celle des cahiers remplis de citations et adages transmis depuis la grand- mère Louise jusqu'aux filles de Erika. Certaines de ses phrases sont à recopier. Quatrième de couverture Erika Blair a tout pour être heureuse : une carrière au sommet et deux filles magnifiques. Sa vie sombre brutalement lorsque l'aînée, Kristen, meurt dans un accident. Entre culpabilité dévorante et déni obstiné, Erika et sa fille cadette, Annie, s'éloignent peu à peu, chacune prisonnière de son chagrin. Erika reçoit un jour un mail anonyme : « chasse ce qui te pèse et cherche ce qui t'apaise. » Elle reconnait cette citation, tirée d'un cahier qu'elle a préparé avec amour pour ses filles, dans lequel elle a consigné les sages paroles de sa mère et de sa grand-mère. Qui peut bien lui avoir envoyé ce message et ceux qui suivront ? Des indices, semés entre les lignes, orientent Erika vers l'île de son enfance, Mackinac. Ce n'est qu'en remontant là-bas le fil de son passé torturé qu'elle pourra retrouver le chemin vers ses filles. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- Pénitence | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Pénitence Philip Kerr Le Masque 15 fevrier 2017 461 pages traduites par Philippe Bonnet Polar thriller historique Chronique 18 juin 2020 Titre original « Prayer ». « La prière n'est pas une distraction de vieille femme oisive. Bien comprise et appliquée, c'est le plus puissant instrument d'action. » Mahatma Gandhi « Quand les dieux veulent nous punir, ils exaucent nos prières. » Oscar Wilde « La colère de Dieu reste longtemps assoupie. Elle est restée cachée pendant un million d'années avant qu'il y ait des hommes et seuls les hommes ont le pouvoir de la réveiller.» Cormac McCarthy, Méridien de sang Bienvenue dans le monde merveilleux des églises nationalistes chrétiennes fondamentalistes. Bienvenue au Texas où la Bible est voisine des armes à feu, où Dieu est terrifiant, sévère, imprévisible, violent.... Oubliez toutes les paroles d'amour, de partage et d'acceptation de l'autre et des différences. Une plongée dans un cauchemar qui touche l'Europe et la France où les évangélistes de tous poils pratiquent un prosélytisme vomitoire, vous attendent à la sortie du métro ou aujourd'hui se permettent de vous laisser un message sur votre répondeur ( incident chez moi dimanche dernier) au mépris des lois évidemment. Car Oui ! les textes sacrés ont annoncé dans l'Apocalypse tout ce qui se passe actuellement.... Oui ! leur site internet m'attend pour élever mon âme et me sauver... Je croyais que les prédicateurs échevelés, narcissiques, outranciers, grotesques, plus intéressés à s'enrichir qu'à aider véritablement leur prochain étaient une spécialité américaine... Eh bien non ! Ici, Philip Kerr pousse le curseur bien plus loin, flirtant avec le surnaturel à la manière de Stephen King dont certaines œuvres sont citées dans ce roman. Cela pourrait faire rire, mais non, car au- delà du traitement en thriller fantastique, l'auteur fait le portrait à l'acide, en visant juste, de ces "hommes de Dieu", de ces " Églises" au fonctionnement sectaire avec leurs cathédrales immenses et luxueuses, leurs scandales judiciaires, leurs secrets protégés par des milices armées, leur richesse ostentatoire et écœurante fasse à un troupeau d'êtres perdus, éduqués ou non, ayant besoin maladivement de faire partie d'un groupe, sans capacité d'analyse des textes sacrés. Lobotomisés ! Je dois dire que j'ai frémis de dégoût, de rage face à ses dérives aujourd'hui en notre République laïque. Nous voilà retournés dans un passé lointain où être athée était impensable, inacceptable, passible de la mort et de la malédiction éternelle. Vous allez trembler ! Un livre étonnant, stupéfiant, de cet auteur plus connu pour sa série Bernie Gunther et sa trilogie dans le monde du football. Une fin qui m'a achevée... Également, il est passionnant de suivre cet agent du FBI, Gil Martins, du département de lutte contre le terrorisme intérieur, et ainsi de prendre conscience de la bataille qui se joue contre tous les groupes armés religieux, racistes, sexistes.... Cela fait vraiment peur. Un personnage principal très ambivalent, paumé, pas forcément sympathique, confronté à des forces qui le dépassent. Un sacré bon thriller que je recommande vivement. Quatrième de couverture « Terriblement alléchant, sincèrement effrayant et délicieusement diabolique ! » The Observer Gil Martins est un agent du FBI qui lutte contre le terrorisme depuis Houston, Texas. Il est le témoin quotidien d’actes de violence perpétrés par des extrémistes de toutes sortes. Autrefois croyant, la réalité cruelle de son travail le porte à remettre en question l'existence de Dieu, ce qui provoque de fortes tensions avec sa femme, Ruth. Lorsque plusieurs personnalités athées – dont un professeur de biologie, un obstétricien et un journaliste – sont victimes d'attentats aussi étranges qu’inexpliqués, Martins lance une enquête malgré le scepticisme de ses supérieurs. Ses recherches l’amènent à l'Église Izraël, où une jeune membre de sa congrégation, terrifiée, est convaincue que les victimes ont été tuées par leurs prières. Martins doute de sa santé mentale mais quand cette dernière est retrouvée morte à son tour, il découvre chez elle une liste de noms ; une liste de toutes les victimes jusque-là... et bien d'autres encore. Déterminé à arrêter cette barbarie, Gil Martins s'approche de la source des prières et semble devenir lui-même la cible d'un Dieu vengeur. Sa seule planche de salut sera de faire pénitence... Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- Le cœur est un chasseur solitaire | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Le cœur est un chasseur solitaire Carson McCullers Stock La Cosmopolite 2017 544 pages traduites par Frédérique Nathan et Françoise Adelstain Classique Chronique 14 juin 2020 En cette période terrifiante, burlesque et quelques fois grotesque, se plonger dans le premier roman de Carson McCullers paru en 1940 devient presque un geste séditieux, osé, politiquement incorrect... Mais ce serait une erreur d'évaluation car ce texte, comme l'a déclaré la Modern Library en 1998, est un chef d'œuvre se situant en haut de la liste des cent meilleurs romans de langue anglaise du XXe siècle. Du haut de ses 22 ans, l'écrivaine décrit avec une intelligence et une capacité d'analyse prodigieuse, la survie de plusieurs personnages caractéristiques, en cette période d'un peu plus d'un an avant la seconde guerre mondiale, dans des décors d'une petite ville du Sud des États-Unis, où règnent racisme, ségrégation, lutte de classes, pauvreté, réveil des consciences citoyennes et politiques, désirs profonds de s'élever par l'éducation ou/et la lutte. Elle n'édulcore rien, elle restitue sans filtre, elle narre une histoire, des destins, afin de nous dépeindre un tableau réaliste de ce qu'était la vie dans cette société sudiste d'avant guerre. En écoutant ou en relisant la version poche de 1947 de ce roman, je me dis que plusieurs passages feraient grincer les dents de certains intégristes de la pensée parfaite. Mais le monde est imparfait, l'Histoire est imparfaite, l'humanité également. Alors l'écrivaine emploie un vocabulaire, des expressions, des accents, aujourd'hui jugés symptomatiques de racisme, pour faire renaître devant nos yeux ce passé commun, pas forcément glorieux mais souvent remarquable et formateur. Grâce à notre mémoire collective d'oeuvres diverses filmographiques, littéraires ou théâtrales, tels " Autant en emporte le vent" et bien d'autres chef-d'œuvres, elle nous amène à en tirer nos propres conclusions, enseignements : il faut construire de solides fondations à une maison pour pouvoir en élever les murs. Il faut savoir pour inventer un nouveau monde plus juste, plus égalitaire. Réécrire le passé, gommer ou faire disparaitre des noms, des statues, ne peut que ralentir notre évolution, notre Révolution. C'est un roman foisonnant, dense, choral, nous racontant la trajectoire choisie par différents acteurs de cette pièce en trois actes dont la figure centrale n'est pas pour moi, Mick, jeune fille déclarée double de la romancière, mais John Singer, sourd muet, et de par cette particularité, réceptacle de toutes les confidences de ceux qui croisent sa route principalement au café restaurant d'un certain Biff Brannon. À croire que son handicap drappe cet homme d'une aura de sagesse et d'aptitude à comprendre et conseiller les autres. Rien n'est plus faux : lui ne comprend pas vraiment ce que lui racontent tous ces gens, et ces derniers prennent en réalité leurs décisions sur une interprétation fallacieuse des réactions de Singer. Celui-ci n'a à l'esprit que son ami, le grec Spiros Antonapoulos, également sourd muet, hospitalisé en psychiatrie dans une ville lointaine. Il ne vit que pour les moments qu'il passera avec cet homme pendant de brèves vacances.... Cependant que ce soit Biff Brannon, le tenancier du café restaurant, ou Jake Blount le communiste, ou le docteur noir Copeland, ou Mick Kelly, adolescente rêvant de composer et de diriger un orchestre, ou tous leurs proches, chacun joue la partition de cette symphonie "pastorale américaine" inexorablement, avec l'illusion de pouvoir décider de leurs futurs. Ils s'affrontent, se confrontent, se tournent autour, s'aiment où se haïssent, se perdent, se trouvent, se cherchent tous dans les yeux de John Singer, le miroir dans lequel ils veulent distinguer leurs reflets. C'est un texte intemporel, exceptionnel, sans concession, presque brusque, étonnant de maturité et d'efficacité. Âme sensible s'abstenir.... L'interprétation formidable, colorée et passionnée de Ariane Ascaride est un sans faute. Sa palette de voix semble infinie, sa conception de l'œuvre tout en finesse, respect et humanisme. Elle aime ce texte, elle aime ces personnages, on le ressent clairement. Une fort belle réalisation de Francesca Isidori, encore une fois ; un bel habillage musical composé par Chris Lancry interprétant son œuvre à l'harmonica. Dernière précision : Ce roman fut adapté au cinéma en 1968, sous le titre original « The Heart is a lonely Hunter » réalisé par Robert Ellis Miller avec Alan Arkin et Sondra Locke. Quatrième de couverture Mick, garçonne passionnée et ambitieuse, erre en solitaire dans les rues du sud profond des États-Unis, happée par la musique qui s’échappe des fenêtres. Au café de Biff, Mick observe John Singer, le fascinant muet au calme olympien. D’autres personnages aussi originaux qu’attachants évoluent autour d’eux, se croisent sans se rencontrer. Ils se regardent avec une curiosité pleine de tendresse face à la cruauté de la vie et à la pauvreté, portés par leurs rêves et leur soif de justice. « Au bout de quelque temps, Mick sut quelles maisons captaient les émissions qu’elle voulait entendre. Une maison, notamment, recevait tous les bons orchestres. Le soir, elle y venait, et se glissait dans le jardin obscur pour écouter. Cette maison était entourée de superbes massifs, et Mick s’asseyait sous un buisson près de la fenêtre. Et quand c’était terminé, elle restait dans le jardin, les mains dans les poches, à réfléchir longuement. » C. McC. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- La Chambre des merveilles | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires La Chambre des merveilles Julien Sandrel Audiolib 2018 5 h 13, lu par Sophie Duez Roman Chronique 2 janvier 2019 Comme d'habitude, je n'ai pas pris connaissance de la quatrième de couverture avant de me plonger dans ce texte afin d'être dans les mêmes conditions d'audition qu'une personne malvoyante.Mon avis rédigé sur ma page Eva Impressions littéraires est également enregistré en vidéo sur ma nouvelle page Eva Résonances littéraires. Pourriez- vous en parler à vos proches qui pourraient être concernés et heureux d'écouter ma chronique, SVP ? Merci infiniment : Un très beau couple que celui de Thelma, la bien nommée, et son fils Louis 13 ans. Un tandem formé par l'adversité et l'horreur d'un accident un samedi matin, pourtant si banal, en 2007. Une équipe soudée par l'amour, le lien indestructible entre ces deux êtres se renforçant au fur et à mesure que les semaines passent et que le décompte s'accélère. Renversé par un camion, Louis à pleine vitesse sur son skate, sa musique à fond dans les oreilles, Thelma derrière lui en pleine discussion professionnelle au téléphone. Elle le regarde vaguement, une présentation importante devant le Big Boss se profilant le lundi. Et puis...... L'impensable.... la chambre 504 de l'Hôpital Robert Debré, un garçon sous respirateur dans un coma stade 3. Faire comme si, jouer l'évitement, se présenter tout de même au travail pour la réunion, et soudain le craquage, s'accrocher à ce boulot de merde apparaît dérisoire. Tout apparaît secondaire, tout est remis en question par la jeune mère. Louis ne s'accroche plus qu'à un fil ténu, car oui, il est toujours là, mais personne ne le sait. Chacun à son tour, ils vont être les narrateurs de cette histoire si universelle, si insupportablement atroce et exceptionnelle. Envisager que son enfant puisse mourir, non ! Donc quatre petites semaines avant de débrancher son fils, Thelma doit à tout prix trouver le moyen de ramener son gamin à la vie. Un miracle survient lorsqu'elle découvre le carnet des merveilles de Louis contenant les rêves qu'il aimerait vivre.... Voilà le début d'une formidable course contre la montre, elle va les accomplir pour lui, tout filmer et enregistrer d'abord à Tokyo, puis sur un terrain de foot....mais surtout elle va devoir aller jusqu'au fond d'elle-même, sans plus être une autruche face à l'existence.... L'auteur dresse toute une galerie de personnages émouvants, drôles, sans concession, offrant à Sophie Duez, à sa voix si touchante et colorée du murmure au cri, une performance artistique formidable pour une comédienne émérite. Un drame sans pathos inutile, une écriture directe, fluide, une lectrice qui vit le texte totalement, une comédie où les larmes sont de rire ou de désespoir. Un très beau roman humaniste qui a su trouver son public dans le monde entier. Cela fait beaucoup de bien de le savoir. " ...il n'est pas facile de vivre les rêves d'un ado, quand on a presque quarante ans... " Et pourquoi pas ? Quatrième de couverture Bouleversant et drôle, le pari un peu fou d'une mère qui tente de sortir son fils du coma en réalisant chacun de ses rêves. Louis a 12 ans. Ce matin, alors qu'il veut confier à sa mère, Thelma, qu'il est amoureux pour la première fois, il voit bien qu'elle pense à autre chose, à son travail sûrement. Alors il part, fâché et déçu, avec son skate, et traverse la rue à fond. Un camion le percute de plein fouet. Le pronostic est sombre. Dans quatre semaines, s'il n'y a pas d'amélioration, il faudra débrancher le respirateur de Louis. En rentrant de l'hôpital, désespérée, Thelma trouve un carnet sous le matelas de son fils. À l'intérieur, il a dressé la liste de toutes ses « merveilles », c'est-à-dire les expériences qu'il aimerait vivre au cours de sa vie. Thelma prend une décision : page après page, ces merveilles, elle va les accomplir à sa place. Si Louis entend ses aventures, il verra combien la vie est belle. Peut-être que ça l'aidera à revenir. Et si dans quatre semaines Louis doit mourir, à travers elle il aura vécu la vie dont il rêvait. Mais il n'est pas si facile de vivre les rêves d'un ado, quand on a presque quarante ans... Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs