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Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

Marquée à vie

Emelie Schepp

Harper Collins Noir

2017

411 pages traduites par Louis Poirier

Thriller

Chronique

13 mai 2017

C'est le premier volume de la trilogie consacrée à la procureure Jana Berzelius. Trilogie ...? Je ne sais pas si l'aventure s'arrête vraiment là pour cette héroïne.


Jana est appelée sur la scène du meurtre d'un haut responsable de l'immigration, assassiné dans sa maison au bord de la Baltique et les seules empreintes que l'on retrouve sont celles d'un enfant.. Quelques jours plus tard on découvre le corps d'un jeune garçon avec sur la nuque le nom de Thanatos scarifié. Jana est prise de vertige et tombe dans le puits de ses cauchemars ou souvenirs, elle ne sait pas comment les définir. Et c'est bien pour le découvrir qu'elle va rechercher la vérité en parallèle de l'équipe d'enquêteurs de la police. Elle va offrir aux autres l'image d'une jeune femme froide et professionnelle, mais deviendra loin des yeux de tous, une arme dangereuse et mortelle. C'est donc une course contre la montre pour être la première à comprendre, une course poursuite aussi après les monstres de son enfance. Très beau personnage toujours entre le contrôle et la fracture dans une sorte de transe schizophrénique. Histoire très bien menée et écrite avec beaucoup de précision dans le style et le choix du vocabulaire. Très violent évidemment, car le sujet des enfants meurtriers est toujours ultra sensible ; remarquable quant à l'analyse du parcours psychologique de tous les acteurs de ce premier tome. J'espère lire la suite bientôt car Jana reste intrigante et j'imagine que bien des mystères n'ont pas été dévoilés. La fin reste donc ouverte sur l'avenir.

Quatrième de couverture

Norrköping, l’hiver.
La procureure Jana Berzelius arrive sur la scène du meurtre d’un haut responsable de l’Immigration en Suède, assassiné dans sa maison, au bord de la mer Baltique. Le tueur n’a laissé aucune trace. Etrangement, les seules empreintes que l’on retrouve sont celles d’un enfant – or, la victime n’en a pas... Quelques jours plus tard, le meurtrier est identifié. Mais il est mort. On retrouve son corps sur un rivage désolé, l’arme tout près de lui. Il s’agit bien d’un enfant. Signe particulier, il présente sur la nuque une scarification énigmatique. Ce nom, gravé grossièrement à même la chair, provoque brutalement chez l’impénétrable Jana, pourtant réputée insensible et glaciale, un véritable séisme intérieur. Car elle porte la même scarification à la base du cou. La marque d’un passé qui ne lui revient que par flashes incontrôlables.

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