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Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

Le temps est assassin

Michel Bussi

Presses de la Cité

4 mai 2016

400 pages

Thriller divers

Chronique

25 mars 2017

C'est sous 27°C au soleil dans un parc parisien que j'ai fini le dernier roman de Michel Bussi "Le temps est assassin", il le fallait bien pour me donner l'illusion d'être sur la presqu'île de la Revellata en Corse au mois d'août avec Clotilde avocate, son mari Franck et sa fille Valentine.C'est un retour aux sources pour Clo, au camping et dans le bungalow de l'été 1989, 27 ans après l'accident de voiture dans lequel ses parents et son frère sont morts. Un exorcisme en quelque sorte et un réenracinement dans son histoire familiale corse, petite fille de Cassanu Idrissi, son Papé, une légende dont tout le monde à peur, façon Corleone . Mais rien n'est caricatural dans ce récit, bien entendu l'accent, le vocabulaire sont typiques, mais cela n'est pas là l'essentiel, On parle bien d'honneur et de vendetta mais loin des clichés, plutôt en insistant sur la volonté de protéger des traditions et un site de toute beauté. Ainsi va-t'on être tranquillement baladés entre le carnet intime de l'adolescente qu'elle fut, gentiment transgressive et à la maturité ironique et bluffante , et la femme de 40 ans en perte de repère, étouffant sous les flashbacks et les bouffées d'émotions remontant du passé. Elle reçoit alors une lettre de sa mère Palma, et tout va basculer.

Ce récit est comme une route au bord du précipice longeant une falaise, avec en à pic la Méditerranée turquoise et transparente. Des lacets, des tournants brusques, des épingles à cheveux, des frôlements périlleux contre la barrière d'urgence, la peur et la terreur au ventre, ne sachant pas très bien où nous allons. Au détour, soudainement des nuages noires ou un soleil éblouissant. La canicule fait fondre les corps et exaspèrent les esprits. La fin est tout à fait imprévisible, donc laissez vous aller, et charmer par la plume et le style de Michel Bussi, son talent pour entretenir le mystère et multiplier les routes, croquer les personnalités hautes en couleurs d'hier et d'aujourd'hui, vues par l'adolescente ou la femme.

Voilà, à part Code Lupin et Meurtres en Seine, j'ai eu le plaisir et la grande joie de lire tous les livres de cet auteur. Merci à lui, ce vrai artisan d'art, pour tout ce que j'ai appris au fil des pages, pour la poésie, l'humanisme, la beauté de la langue, la virtuosité des constructions, le suspens maintenu, etc..... J'attends le prochain, avec impatience.

Quatrième de couverture

Eté 1989
La Corse, presqu'île de la Revellata, entre mer et montagne. Une route en corniche, un ravin de vingt mètres, une voiture qui roule trop vite... et bascule dans le vide. Une seule survivante : Clotilde, quinze ans. Ses parents et son frère sont morts sous ses yeux.
Eté 2016
Clotilde revient pour la première fois sur les lieux de l'accident, avec son mari et sa fille ado, en vacances, pour exorciser le passé. A l'endroit même où elle a passé son dernier été avec ses parents, elle reçoit une lettre.
Une lettre signée de sa mère.
Vivante ?

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