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Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

Le géographe des brindilles

Jacques Lacarrière

Hozhoni

2018

285 pages

Poésie

Chronique

24 octobre 2019

Textes réunis par Sylvia Lipa-Carrière.

C'est un grand plaisir de déguster doucement, voluptueusement les textes multiples de l'Ecrivain-poète, trop tôt disparu en 2005, amoureux de la vie, admirateur de la nature, des paysages, boulimique de tout de par sa curiosité insatiable, son aptitude exceptionnelle à mettre en relation des données ou des faits éloignés imprimés dans sa mémoires gigantesque, sa capacité à simplement respirer, regarder, écouter, goûter, aimer... pleinement.

Prendre le temps de vivre et de ressentir dans toutes les fibres de son corps ce qui l'entoure, arbres, fleurs, plantes, vents, où qu'il soit, le long de ses pérégrinations de par le monde.


« Un délicieux voyage au Pays des merveilles », une ode à la nature dont il se fait le chantre avec un talent inégalable. Michel Le Bris appelait Jacques Lacarrière « l'enchanteur », j'ajoute le contemplatif pensant.


À vous donc de sauter le pas, de retrouver votre qualité d'enfant, de vous rapetisser pour passer la porte... Savourez chaque carré de la plaquette de chocolat surfin 70% que dépose entre vos mains l'auteur... À vous la saveur authentique et puissante des mots aux arômes de terre et de racine...

Quatrième de couverture

Dans ce nouveau et savoureux recueil, l'auteur de « l'Eté grec » et de « Chemin faisant » nous emporte par la qualité de son écriture, son humour, son appétence pour les mots, sa poésie délicate et sa culture singulière. Il nous entraîne dans « Une Forêt de signes » où l'on respire « Le parfum des légendes » et où l'on écoute avec ravissement « La Cantate des chemins ».
« L'Ode à mes amis les arbres », « L'Offertoire des vents » ou « L'homme qui voulut rencontrer le printemps » sont autant d'agréables moments à passer en compagnie de celui qui fut aussi un arpenteur émerveillé des chemins et un attentif écrivain-voyageur nous emmenant avec délectation au pays des arganiers, dans sa Bourgogne ou sa Grèce tant aimée.
Féru de botanique et de biologie, l'amoureux des jardins et des « jardineurs » savait errer dans les bois, discourir savamment sur « Le privilège de l'abeille », la mémoire des « Libellules » ou « La sagesse serpentine », esquisser le portrait d'une « Vache », passer (au microscope !) « Un été chez les Infusoires », déceler « La mélancolie du géranium », s'inquiéter de « La nostalgie de l'anguille » ou réclamer « Justice pour les crapauds ».
La relation de Lacarrière avec la nature est, nous dit Gil Jouanard dans sa préface, celle « des nomades du Paléolithique qui habitaient le monde en le nommant... »

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