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Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

Le disparu du bois de la Caillette

Judith Rapet

De Borée

30 octobre 2015

288 pages

Historique

Chronique

30 juillet 2017

Dédicace : « À la mémoire de Jean qui m'a confié l'abondante correspondance de Georges, de Mathilde et d'Aristide ; À David, de l'association Ceux de Verdun, qui a fait de Georges le soldat centenaire de Verdun ; À la mémoire de mon grand-père Eutrope, musicien-brancardier, qui a connu l'enfer de Verdun ; À tous les poilus qui ont sacrifié leur jeunesse et trop souvent leur vie dans cette Grande Guerre ; Qu'on ne les oublie pas ! »


Tout est dit dans ces quelques lignes qui nous font immédiatement comprendre que le récit qui suit sera bouleversant, illustrant par le biais du vrai destin de Mathilde et les deux frères Georges et Aristide, toute la cruauté, la barbarie de cette première guerre moderne et mondiale qui fait basculer la civilisation dans une autre forme de conflit en particulier par l'utilisation d'armes modernes, comme les gaz moutarde. Nous avons tous le souvenir des histoires racontées par les grands ou arrières grands-parents. Nous avons tous imprimées dans la rétine ces photos de mariages, de poilus, et quelques fois également encore des couronnes de mariage sous globes, des anciennes robes délicates, des voiles, des objets du front restés orphelins de leurs propriétaires. Quel courage a-t'il fallu trouvé au fond de soi pour partir au front, survivre à la bataille de la Marne, à la boucherie de Verdun puis comme une malédiction à la grippe espagnole de 1918 qui fit plus de victimes que la guerre elle-même. Drôle de Guerre oui, mais surtout totalement absurde, stupide. Pourquoi les hommes ne se révoltent ils pas lorsqu'on les envoie telle de la bidoche à la boucherie ? Pourquoi obéissent ils ? Incompréhensible cette acceptation du sort, de la volonté de politiques criminelles.


Ce qui est aussi une particularité de ce témoignage est la description de la vie dans la région de Saintonge près de Bordeaux, de la culture de la vigne, de l'attachement au terroir.


J'avais peur de lire un texte habituel sur un thème très rebattu, ce ne fut pas le cas, la vie pouvant être plus incroyable qu'une fiction. Je salue également la qualité de l'écriture et la délicatesse et pertinence avec laquelle l'auteure nous conte la fin d'un monde à l'ancienne pour plonger vraiment dans le XXe siècle.

Quatrième de couverture

Aristide et Georges n'ont d'yeux que pour la jeune Mathilde, avec qui ils ont passé leur enfance. Or, alors que les amitiés sincères se transforment en amour et qu'il serait temps que l'un d'eux se déclare, la Première Guerre mondiale éclate. Tandis que Georges est envoyé sur le front, Aristide est affecté à Bordeaux dans un hôpital militaire. Au bout de deux ans de combats, le premier disparaît à Verdun, dans le bois de la Caillette. Le sort en a décidé ainsi, Mathilde épousera Aristide. Mais le destin n'a pas fini de jouer avec nos amoureux...

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