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Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

Le Courage des rêveuses

Jacqueline Merville

Editions des Femmes Antoinette Fouque

14 octobre 2021

69 pages

Fantastique

Chronique

13 octobre 2021

La présentation de ce livre par l'éditeur est parfaite à mon sens.... J'ai juste évité de recopier la dernière phrase car la fin évoquée m'a bouleversée par sa force symbolique, par ce qu'elle implique véritablement, et je souhaite que vous la découvriez à votre tour...


C'est un texte très particulier, singulier, où l'on perçoit peu à peu les différentes références à l'Histoire ou à l'actualité. Une longue marche dans un décor désespérant. C'est un cauchemar qui donne le vertige, " un labyrinthe" mental, tout en étant réel, qui m'a choquée en ce sens qu'il était en parfaite résonance avec ce que je ressens aujourd'hui, ce que j'ai ressenti ce matin même. Cette volonté de ne plus me réveiller, de dormir en attendant que quelque chose se passe... Douloureux, paniquant de lire ces mots et cependant réconfortant : je ne suis pas seule à préférer mon passé, à chercher des réponses auprès de ceux qui ont déjà fait l'expérience de la tragédie. Je pense énormément à tous ceux qui ont traversé bien des catastrophes et des périodes où le monde semblait s'écrouler, où l'avenir se teintait d'obscurité, de désespoir, d'inéluctabilité.


On sait aujourd'hui que cela s'inscrivait dans un cycle, que notre humanité avait ressurgi, que la Vie était la plus forte. Alors, je décide de voir ce texte comme un avertissement nécessaire tout en étant porteur d'espoir en la solidarité, en l'Humain. En effet, ayons le courage de rêver encore et toujours.


Merci aux Éditions des femmes Antoinette Fouque pour leur confiance renouvelée.

Quatrième de couverture

« J'ignore ce qu'est devenu le monde dont je me souviens. De ma mémoire je me méfie aussi. Est-ce bien la mienne ? Suis-je vraiment celle que je pense être à cause d'images, de détails, de sensations, revenus si soudainement dans le camp ? Est-ce une guérison ou encore une manifestation de la contamination ? Suis-je encore sous surveillance ? Il faudrait que je puisse parler avec celles et ceux qui n'ont pas eu la tête lessivée. Alors je saurais que le monde dont je me souviens est réellement le monde où j'ai vécu. Ma seule certitude est que je marche, je marche, je marche mais où ? » J.M.

Présentation de l'éditeur :
"Au sein d'un paysage lunaire et désertique, une femme s'échappe d'un camp où elle a été enfermée à la suite de l'explosion d'un site qui l'a violemment contaminée. Elle y a subi des expérimentations scientifiques et s'est fait passer pour morte afin de s'évader. La narratrice à l'identité sibylline marche en quête de liberté et de remémoration. Au fil de son cheminement, les souvenirs refont surface par bribes nébuleuses. On découvre alors son quotidien dans le camp et les liens indéfectibles qu'elle a noués avec les autres femmes internées, devenues amies. Présences indélébiles, elles l'accompagnent tout au long de son avancée et teintent ainsi le roman d'une profonde sororité face à l'épreuve.
Dans cette fiction pleine de mystère, la limite entre mémoire et imagination, entre réel et onirisme, est poreuse. Jacqueline Merville nous offre un voyage énigmatique qui fait écho à de lourdes épreuves. Le texte est empreint des évènements qui ont marqué la vie de l'autrice, mais aussi le monde entier, tels que l'enfer de la Shoah ou encore le terrible Tsunami qu'elle a relaté avec une grande justesse dans son ouvrage The Black Sunday, 26 décembre 2004 (des femmes - Antoinette Fouque, 2005). Sans être directement mentionnée, l'évocation de la pandémie du Covid 19, tout en pudeur, révèle également l'humanisme profond et singulier de l'autrice..."

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