top of page
IMG20230707173456_edited.jpg

Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

La marque du père

Emelie Schepp

Harper Collins Noir

2020

426 pages traduites par Rémi Cassaigne

Thriller

Chronique

16 novembre 2020

Quatrième opus d'une série consacrée à la procureure Jana Berzelius :

Titre précédents :

Marquée à vie

Sommeil blanc

D'une mort lente


Emelie Schepp a créé une héroïne fabuleuse pour sa série, hors norme, femme de loi pour la galerie et criminelle dans l'ombre dès que les circonstances l'y obligent.Une guerrière spécialiste en arts martiaux au passé particulier d'enfant soldat, kidnappée puis entraînée. Tout ces faits sont rappelés dès les premières pages afin que les nouveaux lecteurs ne soient pas perdus.

Elle a donc un énorme secret à cacher pour que sa vie d'aujourd'hui ne vole pas en éclats. Le retour d'un des enfants de son passé devenu un tueur professionnel, Danilo Pena, ajoute du sel à ce tome, poussant Jana dans ses retranchements, lui faisant perdre pied, d'autant plus lorsque son ami Per, procureur devant instruire le procès de Danilo est menacé de mort et victime d'agression....

C'est la partie du livre qui fonctionne parfaitement avec le bémol que certains personnages sont un peu trop caricaturaux.


Concernant l'enquête elle-même sur le meurtre d'une mère et de l'enlèvement de son fils Jonathan pendant que le père Sam était parti acheter de la crème, rien ne va plus. Dès la première page en italique, je savais déjà ce qui était au centre du drame. Et les pages suivantes n'ont fait que confirmer ce que mon instinct m'avait fait anticiper.


La scène finale d'interrogatoire étant le récapitulatif de toutes les pages en italique entrecoupant le récit à proprement parlé, pas de surprise malheureusement.


Alors soit je suis médium, soit je lis tellement de thrillers qu'il est difficile aujourd'hui de me contenter, soit l'auteure a été maladroite en ajoutant ces paragraphes en italique et des détails gros comme des maisons, soit elle se fichait d'écrire un roman où suspense et révélation finale seraient au rdv. Du coup, à part les scènes concernant Jana, personnage au double visage, soit procureure, soit « Ninja » , je suis mitigée.

Attendons la suite....

Quatrième de couverture

En ce début de soirée, Sam Witell s’absente de sa maison pour une course rapide. A son retour, il a tout perdu : sa femme a été assassinée, son fils, Jonathan, six ans, a disparu. L’œuvre d’un pédophile ? d’un psychopathe ? Sous la houlette de la procureure Jana Berzelius, les policiers Henrik Levin et Mia Bolander enquêtent. Si leur soupçon porte d’abord sur le père, ce dernier semble avoir un solide alibi. Pourtant, de nombreuses zones d’ombre subsistent dans cette famille en apparence bien lisse... Pourquoi la défunte mère était-elle dépressive ? Jana Berzelius doit démêler cette affaire aux ramifications complexes tandis que son passé de tueuse menace de refaire surface. Il va falloir frapper vite, et fort...

Avec son héroïne aussi brutale qu’insaisissable, Emelie Schepp poursuit brillamment la série à l’origine de son succès.

bottom of page