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Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

La légende du pilhaouer

Daniel Cario

Presses de la Cité Terres de France

2018

446 pages

Thriller terroir historique

Chronique

31 octobre 2018

L'écriture et le style sont magnifiques. Du très bel ouvrage. Certes cela se situe de 1860 jusqu'en 1914 en pays Bigouden mais, soyons bien clair, ce roman n'est certainement pas un énième bouquin sur les légendes bretonnes, NON!!!! c'est un sacré thriller qui aurait pu être écrit par un Stephen King bigouden.


Vous voulez trembler, lire une histoire où on disparaît, on meurt mystérieusement, on devient fou de terreur, vous voulez frissonner du début à la fin conscient que le surnaturel et le diable existent et menacent votre petite vie tranquille. Enfin vous voulez découvrir une enquête, celle d'un père à la recherche de sa fille, jusque dans le Paris du début du XX ème siècle à Montparnasse, quartier des exilés bretons. Vous êtes arrivés !

Oui les us et coutumes bigoudens et typiques sont évoqués, oui les descriptions des paysages sauvages sont là comme vous les espérez, oui vous sentez le vent qui passe à travers les fentes des portes ou des volets, oui vous entendez des voix terrifiantes, oui vous sentez une présence maléfique dans votre dos....


C'est un sacré THRILLER et il devrait être présenté comme tel. J'ai adoré ce livre tant par sa forme, sa magnifique couverture, l'écriture sublime, et le récit terrorisant et mystérieux. Le parfait équilibre. Le classer en littérature de terroirs est à mon sens réducteur et une erreur.

Quatrième de couverture

"Dans toute tradition populaire circulent des croyances qui dépassent l'entendement. En Bretagne sans doute plus qu'ailleurs...
On le considérait comme le meilleur tailleur-brodeur de Pont-l'Abbé. Mais, péché d'orgueil, Lazare Kerrec s'est mis en tête de confectionner le plus beau des costumes, que nul ne devra porter. L'ouvrage achevé est d'une telle splendeur qu'on croirait qu'il est l'œuvre du diable. Qui sait ? En 1860, celle qui l'a porté à l'insu de son créateur, n'a-t-elle pas été damnée ?
Des décennies plus tard, le petit fils du tailleur, Zacharie Le Kamm, a hérité de la parure. C'est un modeste chiffonnier, un pilhaouer, arpentant par tous les temps les terres désolées des Monts d'Arrée. Même s'il désapprouve l'union de sa fille, Violaine, avec le fils d'un riche terrien, il accepte qu'elle revête les sublimes atours pour ses noces au printemps 1900.
Comme pour défier la malédiction...."

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