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Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

La fille de Brooklyn

Guillaume Musso

XO Editions

24 mars 2016

473 pages

Divers

Chronique

29 janvier 2017

Terminé ce samedi au temps incertain, au ciel changeant comme ce livre de Guillaume Musso qui nous embarque dans une course poursuite sombre avec soudain des rayons de soleil. Au centre, comme souvent, une histoire d'amour qui fait prendre tous les risques au héros Raphaël, écrivain, papa d'un petit Théo, et bientôt marié à une femme bien mystérieuse.

Trop mystérieuse pour qu'il puisse s'engager sans totale confiance de sa fiancée, sans qu'elle ne lui dise pas toute la vérité.

Elle lui tend alors une photo à la vue de laquelle il se liquéfie " C'est moi qui ai fait ça" . Premier instinct, il fuit puis revient.... Trop tard Anna a disparu...

Ce que j'aime chez Guillaume Musso c'est l'amour de l'homme pour une femme prêt à déplacer des montagnes. J'aime le fait que cet auteur ne se complaît pas dans la description de l'horreur, qui ne gratte pas la plaie béante de ce qu'un psychopathe peut infliger à ses victimes. Nul besoin, l' horreur se suffit à elle-même, pourquoi en rajouter. Même si les thèmes abordés sont monstrueux, si certains êtres sont inhumains, la tendresse, la lumière, la bienveillance sont toujours présents dans ses livres. Enfin, ancré dans l'actualité, il décrit aussi une certaine Amérique, New York..... Son attachement aux États-Unis n'empêche pas la clairvoyance. Ainsi l'action s'y déroulera ainsi qu'en France, le dénouement est totalement imprévisible après une construction dramatique ciselée. J'ai préféré Central Park qui m'avait scotchée, je dirais si je peux me permettre, que celui ci est très réussi tout en étant plus classique.

Quatrième de couverture

Je me souviens très bien de cet instant. Nous étions face à la mer.
L'horizon scintillait. C'est là qu'Anna m'a demandé :
"Si j'avais commis le pire,
m'aimerais-tu malgré tout ? "
Vous auriez répondu quoi, vous ?
Anna était la femme de ma vie. Nous devions nous marier dans trois semaines. Bien sûr que je l'aimerais quoi qu'elle ait pu faire.
Du moins, c'est ce que je croyais, mais elle a fouillé dans son sac d'une main fébrile, et m'a tendu une photo.
– C'est moi qui ai fait ça.
Abasourdi, j'ai contemplé son secret et j'ai su que nos vies venaient de basculer pour toujours.
Sous le choc, je me suis levé et je suis parti sans un mot.
Lorsque je suis revenu, il était trop tard : Anna avait disparu.
Et depuis, je la cherche.

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