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Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

L'Homme qui aimait trop les livres

Allisson Hoover Bartlett

Marchialy

2018

312 pages traduites par Cyril Gay

Biographie

Chronique

15 mai 2019

Titre original « The man who loved books too much : the true story of a thief, a detective, and a world of a literary obsession ».

En premier lieu, l'objet en lui-même a été créé avec amour on le sent, onzième du catalogue de cette maison d'édition, une mise en page soignée, esthétiquement originale, de l'humour en avertissement final, en relation directe avec le thème du roman ... Un grand plaisir donc de lecture pour les yeux, mais aussi pour les petites cellules grises de la passionnée de littérature que je suis.


Pour vous tous addicts, accros, mordus, fondus des livres, ce texte est pour vous. Vous vous y retrouverez certainement, reconnaîtrez certains aspects de cette drogue, qui pour quelques uns est dure, les poussant à toutes les extrémités, excentricités, prises de risques insensées....

Mais dans ces pages, les limites d'une certaine folie sont transgressées jusqu'à pousser un des personnages à devenir un criminel, un voleur.... Et quand l'objet de toutes les convoitises est le livre rare, ancien, de collection, dont le prix peut atteindre des cimes, le récit devient le reportage, l'enquête, le polar incroyable, édifiant de la journaliste Allison Hoover Bartlett devenue écrivaine.


Découverte hallucinante du monde des librairies spécialisées dans la vente de cette marchandise de luxe, des salons professionnels, des passionnés sacrifiant beaucoup à leur mission de trouver, exposer des œuvres irremplaçables.

Mais pour d'autres, ces vitrines renferment un trésor qu'ils veulent dérober, et tous les moyens sont envisagés, des plus farfelus, malins, pour arriver à leur fin. Ce n'est même pas le texte en lui-même qui les intéresse, c'est le fait de collecter l'objet rare, soit pour le revendre avec plus value, soit pour l'incorporer dans une collection privée. À chaque nouveau livre, le voleur a la sensation de construire sa propre image, sa personnalité, et en bon mythomane se raconte des alibis et des excuses à cette activité obsessionnelle compulsive. Évidemment les libraires ne vont pas s'avouer vaincus, ils vont s'organiser en associations, même le FBI va s'en mêler pour les pièces les plus rares et chères.


Proprement incroyable ! Effectivement raconté avec énormément d'humour et de truculence, j'ai beaucoup pensé au film "

Attrape-moi si tu peux" pendant cette lecture. Savoureux !

Quatrième de couverture

Un voleur de livres rares, un libraire obstiné, l'histoire d'une traque haletante entre deux amoureux du livre.
Jusqu'où iriez-vous pour mettre la main sur le livre de vos rêves ? Mieux encore, jusqu'où iriez-vous pour avoir une bibliothèque remplie de vos livres préférés ?
John Gilkey a dérobé pour 200 000$ de livres anciens. Son but, réunir une collection à son image. C'était compter sans la ténacité de Ken Sanders, libraire irascible, qui s'improvise détective et mène l'enquête.
À travers le récit de cette traque, l'auteur nous plonge dans l'univers fascinant du livre ancien en se posant toujours cette question : de quoi serions-nous capables par amour des livres ? Une aventure rocambolesque, entre Le nom de la rose et Arrête moi si tu peux.

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