Texte tout à fait curieux, dans le bon sens du terme, évoquant la beauté étrange des cabinets de curiosités dont je suis friande... 

Mais qu'est-ce ? 

Quel est cet objet, cette histoire qui se finit en carnage ? 

Y-a-t-il un sens caché ? Philosophique ? Existentialiste ? 

La douce folie surréaliste, de légère devient vertigineuse : jusqu'où Pascal Nordmann va-t-il nous entraîner ? La tête vous tourne, vous récapitulez sans fin qui vit dans qui, quelles entités habitent dans le musicien et le père de la mariée... 

Complètement dingue, me direz-vous ! Peut-être... ou pas. 

Devons-nous y percevoir une métaphore psychiatrique ? Genre nous sommes tous un peu schizophrènes, ou portons-nous en nous des vies antérieures de nos aïeux, ou sont-ce des existences que nous aurions aimé vivre, ou, ou.... ?

Aïe, migraines.... Redevenons sensés si tant est que ce soit possible. 

Où est mon cachet de paracétamol ? Où est mon miroir que je me retrouve dans mon reflet ? Mais qui sommes-nous réellement ? 

Je vous le dis, cela va mal se terminer.... avec le sourire, élégance oblige. 

Merci aux Éditions Metropolis pour leur confiance et cet ouvrage inclassable. Merci à l'auteur pour cet mise en abîme... J'aime beaucoup les poupées russes.