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Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

L'heure des fous

Nicolas Lebel

Marabout

2013

384 pages

Thriller et Polar

Chronique

8 février 2018

Tome 1 de la série consacrée au Capitaine Mehrlicht.

Dédicace :

« À Victor Hugo toujours.

À Eugène Sue. Il comprendra pourquoi.

À Michel Audiard pour ses morceaux choisis de langue verte.

Au Centre international de sciences criminelles et pénales pour l'ensemble des documents accessibles en ligne.

Aux auteurs du site armes françaises.free.fr.html pour la rigueur de leur travail.»


À moi maintenant : Merci Monsieur Lebel pour la joie dès les premières pages de retrouver vos dialogues truculents, époustouflants d'inventivité, j'en imagine un rigolant de là où il est ; vous êtes son digne héritier, la tradition et un de nos patrimoines sont saufs, ouf ! : à quand le film ?

Merci pour cette belle écriture soignée perfectionniste et précise, cela fait un bien fou. Merci de faire découvrir Paris sous un autre angle, un autre monde périphérique ou souterrain.


Cette autre dimension de notre ville, sa face cachée, peut être un lieu de repli pour certains mais aussi le réceptacle de tous nos déchets, nos hontes, nos culpabilités. Un symptôme de nos dysfonctionnements maladifs. Cela existait il y a des siècles déjà, cela perdure, à croire que la leçon de l'histoire n'est pas apprise ni digérée. Y aurait-il toujours de tels no man's lands. Un univers à la marge donc de notre société, d'un système inacceptable pour beaucoup.

Un policier qui forcément pose des questions essentielles sur la manipulation des masses, sur l'exclusion, sur la fin de l'état providence et l'émergence d'un état d'urgence.


Paris au mois de septembre, il fait encore doux, une partie de l'équipe du capitaine Daniel Mehrlicht du commissariat du XIIe arrondissement est envoyée sur la voie ferrée de la gare de Lyon où git le corps d'un SDF poignardé. Des témoins auraient vu trois individus s'enfuir après le crime.

Banal, cela doit être vite réglé par Mehrlicht, ce petit homme aux allures de batracien et aux connaissances encyclopédiques, fou de Audiard et de sudoku rebaptisé Google, assisté du lieutenant Dossantos une montagne de muscles récitant en boucle le code pénal, du lieutenant Sophie Latour, ayant un secret embarrassant et évitant les regards de cocker de Dossantos, et enfin du lieutenant stagiaire Ménard, nouvelle victime du bizutage du capitaine.

Avec cette dream team impossible de s'ennuyer, d'autant plus que l'identité réelle du mort change totalement la donne et provoque les suées froides du gouvernement et du commissaire Matiblout. Tout s'accélère, une nouvelle venue est parachutée au milieu de nos enquêteurs, indiquant que la situation est délicate et va demander beaucoup de doigté.


« L'heure des fous » est le premier roman de Nicolas Lebel, puis sont parus « Le jour des morts » et « De cauchemar et de feu » chroniqué sur ma page le 4 novembre dernier. Addict définitivement vous l'aurez compris, je n'en rajoute pas.

Quatrième de couverture

Paris: un SDF est poignardé à mort sur une voie ferrée de la gare de Lyon. "Vous me réglez ça. Rapide et propre, qu’on n’y passe pas Noël", ordonne le commissaire au capitaine Mehrlicht et à son équipe : le lieutenant Dossantos, exalté du code pénal et du bon droit, le lieutenant Sophie Latour qui panique dans les flash mobs, et le lieutenant stagiaire Ménard, souffre-douleur du capitaine à tête de grenouille, amateur de sudoku et de répliques d’Audiard...
Mais ce qui s’annonçait comme un simple règlement de comptes entre SDF se complique quand le cadavre révèle son identité.
L’affaire va entraîner le groupe d’enquêteurs dans les méandres de la Jungle, nouvelle Cour des miracles au cœur du bois de Vincennes, dans le dédale de l’illustre Sorbonne, jusqu’aux arrière-cours des troquets parisiens, pour s’achever en une course contre la montre dans les rues de la capitale.
Il leur faut à tout prix empêcher que ne sonne l’heure des fous...

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