top of page
IMG20230707173456_edited.jpg

Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

L'Aurore de George Sand

Albine Novarino

De Borée

11 mars 2021

328 pages

Biographie

Chronique

24 avril 2021

Un très beau titre pour une subtile et délicate biographie des premières années de l'écrivaine. On la retrouve toute entière, enjouée, jusqu'au-boutiste, passionnée, têtue, enfant malicieuse ayant soif de vérité et de justice, le bon sens chevillé au corps, la loyauté également en amour et en amitié, la curiosité formidable et insatiable, l'imagination sans limite, l'absence de préjugés sociaux, l'indéfectible lien avec le Berry et la nature, le goût pour la simplicité, le courage aussi alors que le destin s'acharne, alors que sa mère la maltraite et la trahit.


Un portrait magnifique d'une enfant devenue une Femme de lettres, d'arts et de conviction majeure. Le texte est d'une grande élégance et beauté, les tableaux sont ciselés ainsi que les dialogues, et l'on comprend mieux pourquoi cette fillette deviendra cette adulte... On piste comme dans une enquête policière les éléments de ses premières années en terme de lieux, de personnages, de rencontres, remis en situation dans ses fictions et écrits. On y retrouve la poésie, l'acuité du regard et la justesse de l'analyse sociale du monde qui l'entoure, ainsi que la pertinence quant à son étude de la psychologie des personnages réels devenus de fiction.


Un très beau roman biographique qui complète avec justesse les écrits usuels sur la vie de George Sand, qui a

l'intelligence de retourner à la source de l'individu sans se perdre dans ce qui finalement, plus tard, est anecdotique. Poussez la porte de la maison du Berry, allez prendre la main de cette petite fille, visitez son jardin, parlez à ses poupées, accompagnez la dans son monde empreint de magie et de merveilleux, de rires et de fantaisie jusqu'à la mare au diable. Conquise !

Quatrième de couverture

A travers l'enfance d'Aurore, Albine Novarino nous invite à la fois dans l'ambiance des salons élégants et surannés de la capitale et dans ce Berry profond où Aurore passera ses étés jusqu'à la mort de sa grand-mère. Elle s'attarde également sur des aspects moins connus de sa personnalité et notamment les conséquences de ses années passées au couvent des Dames Augustines Anglaises.
Inspiré du journal de son héroïne, Albine Novarino s'est néanmoins autorisée à quelques incursions dans l'univers de la sorcellerie afin d'opérer des changements de ton qui servent avantageusement son récit.

bottom of page