Une enfant disparaît, Aurora, et le monde de Serena, sa mère, s'effondre. La froide, la cynique, l'insensible Serena se liquéfie littéralement. 

La sidération est à la hauteur de sa culpabilité, puisque c'est elle qui a insisté pour que sa fille parte en colonie de vacances à la neige. 

Une fête déguisée est organisée le dernier soir, la petite paraît si heureuse au téléphone, elle sera en papillon bleu...

Mais dans la nuit, un incendie : toutes les fillettes sont retrouvées sauf une. 

Serena a été prévenue par une des trois monitrices, elle se rend immédiatement sur place. Elle qui est passée maître dans le contrôle absolu de sa vie, de ses sentiments, si peu capable de les exprimer, perd soudain pied. 

Le corps n'est pas retrouvé. À la douleur de la perte s'ajoute l'absence de réponse, de preuve tangible de la mort. Mais bientôt un message anonyme annonce à Serena que les apparences sont trompeuses. 

Retour à la station, début d'une course après une ombre... Peu aidée par la police, des dissonances apparaissent dans les témoignages, entre autres des monitrices. Un homme mystérieux, connu pour être pyromane, entre dans la danse.   

Pour Serena, la chute ne fait que commencer. 

Comme toujours, un scénario très bien articulé et mené magistralement, les portraits psychologiques des personnages impeccables, une héroïne bien peu attachante qui peu à peu se métamorphose sous nos yeux à l'instar d'un papillon sortant enfin de sa chrysalide. Thriller aux allures de parcours initiatique pour une femme qui devra passer par la déconstruction pour atteindre peut-être au bonheur. Il y a-t-il une seconde chance possible, la vie peut-elle encore ménager des moments de bonheur quand tout semble avoir été incendié ? L'incandescence de l'amour d'une mère peut-elle éclairer son chemin vers la vérité ? Si Aurora n'est pas morte dans le feu, où est-elle ?