top of page
IMG20230707173456_edited.jpg

Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part

Anna Gavalda

Le Delittante

le 16 décembre 2003

217 pages

Nouvelles

Chronique

3 août 2024

La quatrième de couverture est parfaite comme présentation de ce recueil de 12 nouvelles délicieuses, ou tragiques, ou cruelles, ou romantiques, ou cyniques, ou tendrement drôles, ou désabusés, ou ....

Toutes ont été rédigées par une maîtresse dans l'art de portraiturer avec une finesse et une pertinence déconcertante, (quelque peu terrifiante), nos contemporains, nous-mêmes. Passer sous le microscope de Anna Gavalda peut laisser des traces. Elle ne s'oublie pas d'ailleurs et joue d'une douce autodérision. 

À bien des moments, j'ai effectivement pensé à Claire Bretécher, son traits de crayon sûr, ses bulles au texte hilarant. Nous y sommes, avec en plus une faculté de caméléon à s'inviter dans la peau de n'importe quel personnage, femme ou homme. Sa capacité d'empathie semble sans limite. Je suis sortie de ce livre heureuse d'avoir retrouver une plume et un esprit que j'aime profondément, avec un petit sourire triste ou une tristesse joyeuse, à vous de choisir. 

Un bijoux édité avant le passage à l'Euro, vintage mais pas trop, parfait à découvrir ou redécouvrir en cet été. 

Ce recueil a été adapté en film.


Quatrième de couverture

Douze nouvelles délectables. Anna Gavalda est douée pour croquer les gens. Elle fait parler aussi bien une Parisienne qui drague boulevard Saint-Germain, qu'un organisateur de concert rock qui, à l'aube de la quarantaine, tombe amoureux d'une photographe, qu'un jeune militaire complexé par la réussite de son frère, qu'une vétérinaire violée par des Normands éméchés, qu'un gosse qui a eu un accident avec la voiture de son père, qu'un comptable qui vit avec ses deux sœurs et a une folle envie de la responsable des ventes. À chaque fois c'est la justesse du parler et du ton qui est remarquable. Des fous rires, des pleurs avec des gens ordinaires. Gavalda a un cœur gros comme ça.

bottom of page