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Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

Gina

Maria Climent Huguet

Editions des Femmes Antoinette Fouque

2023

175 pages traduites du catalan par Carmen Fernandez Montava

Roman

Chronique

6 avril 2023

Ce livre est lauréat du prix Amposta 2019 et du prix Setè Cel 2020 :

Premier roman réussi pour une autrice talentueuse à la plume vive, faussement enfantine, délicate, qui manie avec élégance l'humour pour ne pas pleurer ou se victimiser.

D'une adolescente particulière, mal dans sa peau, à une jeune femme confrontée à l'impensable, Maria Climent Huguet trace un portrait précis oscillant entre impressionnisme et hyper-réalisme. On se retrouve dans ces lignes, on éclate de rire franchement à certains moments savoureux et jubilatoires, on se fige à la lecture de certaines pensées intimes et manifestement universelles.


C'est avant tout un livre sur l'Amour, de soi, de l'autre, de l'enfant à venir, de la Vie.

Une mise à nu courageuse et frémissante

Quatrième de couverture

L’énergie et une bonne dose d’humour pour affronter la maladie.
Gina découvre à l’aube de ses 30 ans que la vie est sérieuse. Elle n’a toujours pas laissé derrière elle son adolescence alors que le diagnostic d’une maladie grave finit par tomber : sclérose en plaques.
Récit à la première personne d’inspiration autobiographique, par une narratrice introvertie et furieusement ironique, Gina est la chronique d’une expérience de passage à l’âge adulte, tissée à partir des évènements plus ou moins truculents qui ont jalonné la vie d’une jeune femme insouciante. De l’enfance dans un village de « deux mille habitants et une centaine de milliers de moustiques », jusqu’aux nuits de fête dans une Barcelone branchée, aux soirées entre copines ou aux expériences amoureuses qui s’analysent auprès d’une thérapeute particulièrement originale. Quand la maladie survient, tout semble s’arrêter dans la vie de Gina. Mais c’est sans compter sur son énergie vitale et le regard qu’elle porte sur elle-même, lucide, drôle, tendre et fort à la fois. La maladie ne fera pas d’elle une victime. Et au bout d’un chemin fait d’un désir
d’enfant de plus en plus prégnant, il y a peut-être l’amour d’une autre femme…

« Cette année-là, mes parents m’avaient amenée comme toujours le 1er juillet, mais, grande nouveauté, je n’arrivais pas seule : j’avais emporté avec moi toute la stupidité de l’adolescence. J’étais brusquement devenue à moitié idiote : j’avais honte de tout, je n’avais rien à dire à mes grands-parents, je ne voulais rien faire, je voulais tout faire, je ne savais pas m’ennuyer et je regardais bizarrement tout et tout le monde. » M.C.H

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