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Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

 La Constance de la Louve

Cécile Baudin

‎Presses de la Cité

Le 14 mars 2024

‎496 pages

thriller historique

Chronique

1 mai 2025

Une enquête passionnante et ténébreuse


" Les institutions passent par trois périodes : celle des services, celle des privilèges, celle des abus. " François-René de Chateaubriand 


Et effectivement, il sera bien question de services, privilèges et abus gangrènant la société française de ce début du XIXe siècle dans cette Lozère si éloignée des fastes de la capitale où s'épanouissent les industries, les commerces, grâce aux progrès technologiques et scientifiques. 


Non, en cette province lointaine retentissent encore les hurlements des victimes de la bête du Gévaudan et les pleurs désespérés de leurs familles. Personne n'a oublié, tous frémissent encore. Porter ainsi le nom de Chastel, à l'instar du valeureux tueur du monstre, ouvre certaines portes de la bonne société, provoque naturellement et inconsciemment la confiance de tous ceux qui approchent Victor Chastel, lieutenant de louveterie et juge de paix. 


Lorsque le corps d'un malheureux jeune homme de vingt ans est retrouvé au pied de la muraille d'un asile d'aliénés à Saint-Alban 

en cet hiver glacé de 1835, on pense tout d'abord que cet étudiant en médecine s'est perdu dans la tempête de neige au retour de sa promenade du soir. Mais Victor secondé par Marianne, l'infirmière en chef, devenue médecin légiste de fortune, relève des anomalies sur la dépouille du garçon qui laisse plutôt à penser que ce fut une exécution accomplie avec préméditation. Quel être démoniaque a pu faire vivre un tel calvaire à un être si apprécié de la communauté ? Le mystère s'épaissit lorsqu'une des pensionnaires de l'établissement témoigne avoir vu par la fenêtre, pendant la nuit, non loin du lieu de la découverte macabre, une bête à deux bosses crachant des flammes. Les légendes, les peurs, les superstitions viennent ainsi compliquer le travail de nos deux enquêteurs. 

 

Cependant, il faut prévenir les parents du garçon. Direction Langogne : Victor part accompagné de son fidèle chien-loup Auro. 

Il va devoir trouver une piste qui expliquerait peut-être le mobile du tueur... 

Arrivé sur place, il reste tétanisé à la vue d'une jeune fille, Constance Mouchadou, bonne employée par le notaire, Me Delmas, chez lequel se rend notre ami. 


Le décor est posé ainsi que les pièces du jeu : la partie peu commencer entre le bien et le mal, si tant est que les choses soient aussi tranchées. En effet, Victor, Constance, Marianne, vont devoir affronter un ennemi bien particulier, insoupconnable mais extrêmement dangereux tant il sait se fondre dans le paysage. L'amour se mêlera à la terreur et à l'excitation lors de cette quête de vérité en ce pays où la plus grande pauvreté côtoie la richesse la plus ostentatoire. 


Cécile Baudin nous offre à nouveau un thriller historique flamboyant sur des terres de ténèbres et de secrets. La boîte de Pandore est sur le point d'être ouverte et la fureur de s'en échapper. Qui sème le vent récolte la tempête. Celle-ci se lève menaçant de tout emporter sur son passage. Jusqu'au bout, l'autrice vous tiendra en son pouvoir, vous ménageant des retournements de situation et des révélations incroyables. 

Tenez-vous prêts car Auro vous attend pour vous montrer le chemin.



Quatrième de couverture

Lozère, hiver 1835. Un étudiant en médecine est découvert mort devant l'asile d'aliénés qui l'accueillait en formation. Il se serait perdu dans la tempête de neige qui faisait rage la nuit précédente. Mais le juge de paix de Saint-Alban, par ailleurs lieutenant de louveterie, s'interroge sur l'étrange décès. Aidé par une infirmière de l'asile, il met au jour une série d'incohérences, et d'indices troublants.

La piste encore fraîche le mène jusqu'au canton voisin où il déterre d'autres mystères, plus anciens, plus obscurs, qui impliqueraient des notables.

En ce début de XIXe siècle, dans une ruralité où les progrès scientifiques et technologiques se font attendre, l'ombre de la bête du Gévaudan plane toujours sur les monts de la Margeride.

Mais n'y aurait-il pas pire prédateur qu'elle ?

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